vendredi 30 mars 2012

Le Languedoc-Roussillon rencontre la Nouvelle-Orléans

Ne vous inquiétez -pas!!!! Le Festval 2012 Le Languedoc-Roussillon rencontre la Nouvelle Orléans va bientôt arriver;
 encore un peu de patience pour vous afficher le programme complet.







Known as a city of how to celebrate, New Orleans has a good reputation for decadence legendary, and you do not have to wait for Mardi Gras to parties in the streets. You will also find amazing food, wonderful jazz and intriguing museums. Visit a casino, ride a streetcar, or just spend time strolling through the French Quarter - a weekend in New Orleans means limitless possibilities.
The New Orleans I love is not only about partying, but also the charm of its architecture and the diversity of our citizens. In the Post-Katrina age, New Orleans has the welcome mat out bigger than ever. It was hit hard, but I still love it and it is still here. Mardi Gras hosted over three hundred thousand visitors. Five hundred thousand attended the Jazz and Heritage Festival!
As one of North America's most distinctive and culturally diverse cities, New Orleans located in southeastern Louisiana on the Mississippi River, about 180 km (about 110 mi) from the Gulf of Mexico. The city was founded in 1718 on the east bank of the Mississippi and south of Lake Pontchartrain. New Orleans, named for Philippe II, Duc d'Orleans, regent of France under Louis XV, has been a leading commercial center since its founding and has one of the most active ports in the United States. After World War II (1939-1945), the city is rich cultural heritage contributed to its emergence as a major international tourist center.
With an average daily temperature range of 5 C (42 F) to 16 C (61 F) in January and 23 C (73 F) to 33 C (91 F) in July, New Orleans has a semitropical climate. The city averages 157 cm (62 in) of precipitation per year.
New Orleans, near the Gulf Coast, is vulnerable to tropical storms. The city is especially susceptible to flooding from hurricane storm surges due to its position in a bowl-shaped area mostly below sea level between the Mississippi River and Lake Pontchartrain, which connects with the Gulf of Mexico.


jeudi 29 mars 2012

Concert Youn Sun Nah à Ganges le samedi 7 avril







YOUN SUN NAH
Youn Sun Nah (voix), Ulf Wakenius (guitares)
Chanteuse de jazz hors du commun, Youn Sun Nah fusionne avec virtuosité ses origines coréennes à des influences musicales occidentales. Compositrice de talent, elle écrit ses propres mélodies qu'elle interprète avec délicatesse - exprimant ainsi avec justesse la profondeur de ses sentiments. Mais c'est surtout sa voix suave, envoûtante et lumineuse qui ensorcelle inévitablement son public. Son dernier album « Same girl » est un vrai bijou qui démontre une infinité de possibilités vocales - voguant de berceuses tout en délicatesse aux improvisations les plus délirantes.
Elle est accompagnée pour cette création de Ulf Wakenius qui a joué avec les plus grands et notamment Oscar Peterson pendant 10 ans.
Si vous souhaitez découvrir une Diva du jazz à l'orée d'une grande carrière internationale, ce concert unique est pour vous !

Samedi 7 avril à Ganges
21h00, Théâtre de l'Albarède Tarifs : 15 euros
Gratuit pour les moins de 16 ans (dans la limite de 20 places)
Renseignements et réservations Médiathèque Lucie Aubrac :




Same Girl


Article écrit par Diane Gastullu le 2 mai 2011 sur Citizen Jazz

Youn Sun Nah

Youn Sun Nah (voc, kalimba, music box, kazoo), Ulf Wakenius (g), Lars Danielsson (b, cello), Xavier Desandre-Navarre (dr), Roland Brival (voix sur « La Chanson d’Hélène »)
Youn Sun Nah nous avait déjà époustouflés en 2009 avec Voyage ; la voici qui revient pour un deuxième album chez ACT, et l’on commence à être à court d’épithètes. Bonne raison pour tenter une chronique à faible teneur en adjectifs...
Même formation que pour Voyage à une trompette près : Same Girl se place clairement dans la lignée de l’enregistrement précédent. On y trouve même, avec « Breakfast in Baghdad », composition d’Ulf Wakenius, une sorte de pendant du « Frevo » d’Egberto Gismonti où Youn et le guitariste faisaient déjà assaut de virtuosité. Les cascades de notes du thème, ici escortées par la basse et les percussions (un Xavier Desandre-Navarre plein de brio), leur fournissent le tremplin rêvé pour deux improvisations de haut vol - de très haut vol pour Youn Sun Nah qui mixe avec jubilation différentes techniques vocales, alterne notes tenues et scat, nous fait visiter une tessiture qu’elle a particulièrement étendue, passe en quelques secondes du souffle à la stridence sans jamais se départir de sa musicalité.
Mais la virtuosité n’est pas tout chez Youn Sun Nah. Il faut évoquer son goût du texte, qu’elle articule avec une précision gourmande. Gourmande, c’est bien le mot : entendez-la chanter les « crisp apple strudels » et les « schnitzel with noodles » dans « My Favorite Things » - nous y reviendrons -, égrener sa liste de plats comme la carte d’un restaurant un peu braque dans « Pancake » [1] : aucun doute, le chant, la diction sont bien affaire d’oralité. Cette même diction fait merveille dans « Kangwondo Arirang », dans sa langue maternelle dont on l’entend se délecter, ou « La chanson d’Hélène » - dernière plage de l’album, comme l’était « India Song » sur Voyage [2]. Une prise de son aussi précise que son chant permet d’en apprécier la subtilité dans ses plus infimes détails, comme ce « d » final de « Never-Never Land », qu’elle nous fait attendre, désirer, espérer à la fin de « Enter Sandman ».
Il y a aussi, dans ce disque plus encore que dans le précédent, une extrême liberté. Celle qui consiste à reprendre, on vient de le voir, un titre de Metallica avec un sens de la tension dramatique qui révèle des complexités dans une musique dont les versions connues étaient jusqu’ici plutôt... primaires. Celle qui lui fait interpréter « My Favorite Things », à cent mille lieues de Coltrane et à quelques années-lumières des chanteuses de standards, simplement vêtue de probité candide et d’une kalimba. Celle qui lui permet de s’accompagner d’une boîte à musique (« Same Girl ») ou de prendre un solo de kazoo sur « Moondog », de jouer avec une pédale d’effets (« Pancake »), et d’entretenir avec tous les instrumentistes une relation de musicien à musicien.
Liberté, musicalité, improvisation, précision, interaction, reprise « augmentée » de thèmes célèbres venus d’ailleurs : Youn Sun Nah est la plus belle preuve que l’esprit jazz souffle toujours sur la voix. Et ce n’est pas tout : sur scène, elle en donne plus encore.
[1] Déjà présent dans une version moins rock sur son album « So I Am » (2004).
[2] Attendons avec patience que Youn veuille bien nous offrir sur disque cette version d’« Avec le temps » qu’elle mûrit sur scène...



mercredi 28 mars 2012

Concert/Cinema à Boisseron le vendredi 30 mars

JAZZ A JUNAS et PECHEURS d'IMAGES présentent,
BOISSERON-Hérault
Le vendredi 30 mars à 20h30
Espace Frédéric Mistral (salle Chabrol) 

Soirée Ciné + Concert !
Dans le cadre des 28ème Semaines du Cinéma méditerranéen de Lunel
 
Octobre à Paris
 film de Jacques Panijel de 1962
C'est un film rare, un film longtemps interdit que nous vous proposons pour cette soirée unique en partenariat avec l’association Pêcheurs d’images. Octobre à Paris  de Jacques Panijel est un documentaire consacré à la manifestation des Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris, contre le couvre-feu auquel ils étaient soumis, le premier film sur les crimes policiers perpétrés lors des événements en faveur de l'indépendance de l'Algérie.

FETHI TABET
Pour la deuxième partie de cette soirée rendez-vous avec des musiques de danse et de fête ! Les chansons de Fethi Tabet nous entraînent aux confins de l'Orient et du Maghreb mais aussi en Afrique, en Jamaïque ou à Cuba. Leurs textes originaux sont chantés en français et en arabe.

Le groupe, façonné à son image, famille multiculturelle et bigarrée, rompue à toutes les sortes d’expériences, incarne une nouvelle tendance des musiques populaires actuelles qui privilégie la générosité, le contact avec le public et le rapprochement des cultures.

Sa musique chaude et puissante de style andalou le distingue instantanément des chanteurs de raï. Sa voix incomparable chante la vie avec émotion et humour, traversant différents styles traditionnels et populaires du Maghreb sous l’influence conjointe de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et de la Méditerranée.


Tarifs : 10 euros / 5 euros (porteur du PASS Festival 2012 des semaines du cinéma méditerranéen)
Renseignements : Pêcheurs d’images 04 67 83 39 59

dimanche 25 mars 2012

Interview Hamid Drake dans Jazz Hot 659


Hamid Drake , Junas 2011
Hamid Drake 9 mars 2012
Interview 2e partie

En complément des articles publiés dans la revue (cf. Jazz Hot n° 659, printemps 2012), voici un prolongement de la conversation avec Hamid Drake…
Jazz Hot : Parmi les percussions, vous avez une prédilection pour le tambour sur cadre (frame drum),un grand tambourin, qui renvoie à des pratiques musicales très anciennes...
Hamid Drake : Oui, je ne prends que celui-ci en voyage, sinon c'est trop compliqué (rire). Frame drum est un terme générique pour des instruments que l'on trouve dans pratiquement toutes les cultures, à l'exception des Aborigènes d'Australie. Dans cette tradition, ils n'ont pas d'instruments à membranes qui se rapprochent des tambours, seulement des baguettes frappées. La première fois que j'ai entendu un tambour sur cadre, c'était sur le disque Escalay, paru sur Nonesuch, de Hamza el Din qui était originaire de Nubie. Il jouait de ce tambour et de l'oud sur le disque. J'ai tout de suite été emballé et intrigué par cet instrument. Je suis parti à la recherche d'autres enregistrements. Puis j'ai eu le grand plaisir de le rencontrer et je lui ai posé des questions sur cet instrument. Il l'avait avec lui et il m'a montré comment on en jouait. Mon premier tambour sur cadre m'a été donné par Donald Rafael Garrett, un excellent musicien de Chicago qui a voyagé tout autour du monde et a joué avec de nombreux musiciens. Il était connu comme bassiste, mais c'était aussi un excellent saxophoniste et clarinettiste. Il a enregistré avec Coltrane et il a joué avec des gens très différents. J'ai commencé à travailler ce que m'avait montré Hamza el Din. Puis au début des années quatre-vingt, à Woodstock, dans l'état de New York, alors que j'étais avec Mandingo Griot Society j'ai rencontré des musiciens turcs qui m'ont appris plus de choses sur cet instrument. J'ai ensuite étudié et encore étudié cette tradition et j'ai commencé à collectionner différents modèles de tambours à cadre issus de différentes cultures.
On peut fréquemment entendre votre chant, proche de l'invocation, quand vous jouez de cet instrument. Quelle est l'origine de ces chants ?
Je chante avec le tambour à cadre lorsque l'inspiration m'y pousse. En général, il s'agit de chants issus de traditions religieuses ou spirituelles, principalement de la tradition soufi mais aussi de la tradition bouddhiste tibétaine. Parfois je chante la sourate Fatiha qui ouvre le saint Coran : « Au nom de celui qui a le plus de compassion, d'amour infini, infinie compassion... ». De la tradition bouddhiste tibétaine, je chante généralement une prière adressée à celui qui a apporté le bouddhisme au Tibet, c'est une prière qui parle de lui.Il s'appelle Padmasambhava et il est aussi connu sous le nom de Guru Rinpoché.C'était un grand maître et il est connu comme le Bouddha de l'époque dans laquelle nous vivons car il possède les moyens les plus habiles pour affronter sa négativité. La tradition veut que tous ceux qui se souviennent de lui, quise rappellent de son nom, qui entendent sa prière, qui entendent ou récitent son mantra ont beaucoup de chance de parvenir à la libération dans l'époque dans laquelle nous vivons maintenant. Rien que pour ça, ça vaut la peine de chanter sa prière pour soi-même et pour que les autres l'entendent (rire).
Ce lien entre la musique et la spiritualité est aussi à l'origine de votre projet « Bindu » décliné sur plusieurs albums.
L'une des raisons pour lesquelles, j'ai commencé à étudier les manière de jouer des percussions dans différentes traditions et en fait plus généralement la musique issue de différentes traditions, c'est parce que je voulais en savoir plus sur la spiritualité dans ces diverses cultures. J'ai compris que pour moi l'une des meilleures manières de comprendre la spiritualité de ces cultures était de commencer par la compréhension de leur musique. On dit qu'il y a de la musique séculaire et de la musique sacrée. Mais la musique en général est quelque chose de sacré. Tout le monde joue en venant d'une sorte d'espace émotionnel. J'ai découvert que l'étude de la musique me permettait de comprendre certains aspects de la spiritualité de ces cultures.
Comment a débuté votre collaboration avec William Parker?
Je l'ai rencontré grâce à Peter Brötzmann. Je crois que nous avons joué ensemble pour la première fois en 1987. C'était le début du groupe « Die Like a Dog » qui consiste en William Parker, Toshinori Kondo, Peter Brötzmann et moi-même. Nous avons été invités à Wuppertal d'où vient Peter pour un festival organisé par un de ses proches amis. C'était la première réunion de ce groupe qui allait être connu sous le nom de « Die Like a Dog ».
Vous jouez avec beaucoup de musiciens et de projets différents. Comment les choisissez-vous ?
Oui, je connais tellement de personnes avec qui j'aime jouer et chacune d'entre elles, chaque groupe est différent et offre d'autres possibilités. J'aimerais jouer tout le temps avec William, mais j'aime aussi jouer avec David Murray ou avec Harrison [Bankhead] et Ernest [Dawkins]. J'aime jouer avec Fred et quand je travaille avec Peter Brötzmann, j'aime jouer avec lui. Il y en a tellement, comme aussi Josh Abrams. Je dirais que j'apprécie vraiment de jouer avec la plupart des gens avec qui je joue. Je trouve que toutes ces possibilités de travailler avec ces grands artistes est une réelle chance. Je suis heureux qu'ils me choisissent (rires).
Propos recueillis par Frank Steiger
 
Interview 1e partie dans Jazz Hot 659, printemps 2012


samedi 24 mars 2012

Stéphane Kochoyan, directeur Festival de Vienne et Nîmois

Stéphane Kochoyan

« À Vienne, il y aura tous les styles de jazz »
Pianiste rodé à la programmation, il est le nouveau directeur de Jazz à Vienne, succédant à Jean-Paul Boutellier qui l’a fondé en 1980, et compte le marquer de son empreinte. Retour sur sa nomination, sa démarche, son projet, ses convictions.
Pianiste rodé à la programmation, il est le nouveau directeur de Jazz à Vienne, succédant à Jean-Paul Boutellier qui l’a fondé en 1980, et compte le marquer de son empreinte. Retour sur sa nomination, sa démarche, son projet, ses convictions.
- Il y a un an, au terme d’une âpre sélection, les nouveaux responsables de Jazz à Vienne nommaient directeur du festival Christophe Bonin, directeur du « Palais Idéal du Facteur Cheval » de préférence à tous les autres candidats, dont vous-même. Six mois après, Bonin ayant claqué la porte, ils sont revenus vous chercher. Quels sentiments vous inspire ce choix ?
Au départ, j’avais été surpris d’arriver si loin dans la sélection, même si j’étais très motivé. Quand on participe à un concours de ce niveau, la première chose qu’il faut avoir c’est beaucoup de motivation et énormément de respect pour ses concurrents. Permettez-moi de revenir sur un épisode précédent : quand j’ai remporté la direction artistique d’Orléans j’avais la même motivation, et face à moi un plateau de concurrents encore plus sérieux.
- Pourtant, le poste de Jazz à Vienne porte sur la direction d’un des deux festivals les plus importants de l’Hexagone ?
En effet, mais le poste de directeur de l’EPIC [1] est un poste de directeur à plein temps, alors qu’à Orléans, on cherchait seulement un directeur artistique. Or, un tel poste intéresse à la fois beaucoup de gens de très haut niveau et des requins, eux aussi de haut niveau, mais qui mélangent management et vente d’artistes d’une part, et d’autre part direction artistique. Cela leur permet de placer leurs artistes. Ce que je n’ai jamais fait : c’est une démarche à laquelle je suis radicalement hostile. Ce sont ces gens qu’on retrouve en général dans les appels d’offre.
Pour moi, ce poste à Vienne est un croisement entre vie personnelle et vie professionnelle. Un choix. Vienne m’a attiré. L’appel à candidatures terminait le 5 septembre (2010). J’ai réfléchi tout l’été, pesé le pour et le contre, et envoyé ma candidature (c’est une technique que j’utilise souvent) cinq minutes avant la clôture.
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S. Kochoyan © J.-C. Pennec

J’ai commencé comme bénévole dans un festival de jazz, que j’ai passé l’éponge quand il pleuvait, que j’allais chercher du paracétamol quand des musiciens avaient mal à la tête.

- Qu’est-ce qui vous a inspiré et motivé pour cela ?
J’étais très motivé parce que j’ai commencé comme bénévole dans un festival de jazz, que j’ai passé l’éponge quand il pleuvait, que j’allais chercher du paracétamol quand des musiciens avaient mal à la tête, que j’ai convaincu des gens, quand ils faisaient la queue à la caisse qu’il valait mieux acheter un abonnement à cinq concerts plutôt que trois places séparées. J’ai distribué des tracts, collé des affichettes. Et j’ai commencé dans les arènes de Nîmes. Ce qui m’a inspiré là-bas et ce qui m’inspire à Vienne, c’est le jazz, et l’idée qu’il y a plus de trente ans, en 1976, démarrait le festival de Nîmes, peu avant Vienne.
J’ai donc longuement réfléchi avant d’envoyer ma candidature, et je me suis renseigné. Je connaissais Jean-Paul Boutellier de réputation comme on connaît Jean-Louis Guilhaumon à Marciac, et j’ai lu sur un webzine qu’il avait eu l’idée de créer le festival de Vienne en allant à Nîmes, en 1976, et à Montreux. Il ne citait ni Nice, ni Antibes, car ces festivals s’adressent plutôt aux vacanciers, alors qu’à Nîmes comme à Vienne, on fait un festival pour des gens qui travaillent le lendemain. Cela m’a frappé : quand j’avais une quinzaine d’années Boutellier allait aux Arènes et devait être émerveillé comme je l’ai été, même s’il a quelques années de plus que moi.
La seconde chose qui m’a attiré, c’est l’EPIC car je me suis aperçu que la plupart des festivals que je gère aujourd’hui sont limités par les ambitions mêmes des gens qui dirigent ces différentes régions. Et qui sont mes élus de tutelle. A Vienne, ils estiment que le jazz représente un intérêt économique, donc un intérêt pour la ville et pour l’emploi local.


Suite de l'interview sur:   http://www.citizenjazz.com/Stephane-Kochoyan,3466863.html

Article par: Domenique Largeron,  Jean-Claude Pennec    Citizen Jazz 23 mars 2012

Soirée Ciné + Concert à Boisseron le 30 mars 2012

CINE + CONCERT à BOISSERON le 30 mars 2012


Soirée Ciné + Concert !
Dans le cadre des 28ème Semaines du Cinéma méditerranéen de Lunel

Octobre à Paris film de Jacques Panijel de 1962
C'est un film rare, un film longtemps interdit que nous vous proposons pour cette soirée unique en partenariat avec l’association Pêcheurs d’images . Octobre à Paris  de Jacques Panijel est un documentaire consacré à la manifestation des Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris, contre le couvre-feu auquel ils étaient soumis, le premier film sur les crimes policiers perpétrés lors des événements en faveur de l'indépendance de l'Algérie.

FETHI TABET
Pour la deuxième partie de cette soirée rendez-vous avec des musiques de danse et de fête ! Les chansons de Fethi Tabet nous entraînent aux confins de l'Orient et du Maghreb mais aussi en Afrique, en Jamaïque ou à Cuba. Leurs textes originaux sont chantés en français et en arabe.

Le groupe, façonné à son image, famille multiculturelle et bigarrée, rompue à toutes les sortes d’expériences, incarne une nouvelle tendance des musiques populaires actuelles qui privilégie la générosité, le contact avec le public et le rapprochement des cultures.

Sa musique chaude et puissante de style andalou le distingue instantanément des chanteurs de raï. Sa voix incomparable chante la vie avec émotion et humour, traversant différents styles traditionnels et populaires du Maghreb sous l’influence conjointe de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et de la Méditerranée.
Vendredi 30 mars 2012 à Boisseron
Salle Chabrol, 20h30

Tarif : 10 €  et 5 € (porteurs du Pass du Festival)
Renseignements association « Pêcheurs d’images »
au 04 67 83 39 59

mercredi 21 mars 2012

concert François Tiollier à l' Ever'in à Nîmes vendredi 23 mars

N'oubliez pas de vous rendre à l' Ever'in pour assister au concert du Quartet de François Tiollier au saxophone, Vittorio Silvestri à la guitare, Guillaume Seguron à la contrebasse et  Samuel Silvant  batterie.

Ca promets d'être un beau concert printanier avec plein de swing et de l'amour belge!

Quelques photos de leur concert de 2011 pour vous motiver!

Vive le jazz, vive le printemps et vive la Belgique et la France!!!!!

dimanche 18 mars 2012

Quelques Nouvelles sur le Brussels Jazz Orchestra en route pour New York

Samedi 17 Mars 2012
Brussels Jazz Orchestra invité au Blue Note de New-York, avec Kenny Werner Chris Potter
En mars 2012, le BJO se rendra pour la 5ème fois à New York – qui est encore et toujours l’eldorado du jazz – pour une série de concerts. Cette fois, l’orchestre se produira en tant que « artist in residence » dans le célèbre Blue Note Jazz Club. Pendant six soirées consécutives, l’orchestre jouera avec le pianiste Kenny Werner et le saxophoniste Chris Potter deux concerts par soirée, comme c’est l’habitude dans les clubs de jazz de New York.
Dates : 27/3-1/4/2012, Blue Note Jazz Club, 131 West 3rd St., NY.

Le Brussels Jazz Orchestra est fier de l'Oscar pour la musique du film The Artist

À Los Angeles, les Oscars 2012 ont été décernés. Le Meilleur Film The Artist sort gagnant avec, entre autres, l'Oscar de la Meilleure Musique de Film, composée par Ludovic Bource. Cette musique est interprétée par le Brussels Jazz Orchestra et le Brussels Philharmonic. Le Brussels Jazz Orchestra joue les partitions du big band, dont le numéro Peppy and George qui accompagne la scène de claquettes entraînante des personnages principaux. Cette scène est le point culminant de The Artist.
La musique de film de The Artist poursuit une marche triomphale inédite: après un European Film Award, un Golden Globe, un BAFTA et un César, l'Oscar est la cerise absolue sur le gâteau. Les musiciens et la direction du Brussels Jazz Orchestra sont incroyablement fiers de ce palmarès et remercient explicitement toutes les personnes ayant contribué à cette production.

Source: Jazz in Belgium  et site: http://www.brusselsjazzorchestra.com/
 

mardi 13 mars 2012

Jazz à Junas, bien connu à New York


Partout en Europe il existe des festivals de jazz; certains comme North-Sea-Jazz aux Pays Bas, Marciac en France ou Montreux en Suisse sont très importants et commerciaux.

Mais il existe des festivals plus petits, de découverte, de création et plus humains comme à Junas en France

Pour les clubs de jazz à New York c'est un peu le même scénario; des grands comme Village Vanguard, Blue Note , Lincoln Center, mais aussi des plus petits dans des salles d’à peine 100 personnes comme le Jazz Gallery et le Cornelia Street Café.





J'ai l'honneur d'exposer mes aquarelles de jazz et de blues chez Robin Hirsch au « Cornelia Street Café », un endroit à taille humaine, mais avec des concerts de grands musiciens que l’on a bien connus à Junas ; Dave Liebman, Jim Black, Ari Hoenig, Ben Monder, Jérome Sabbagh, Tom Rainey qui étaient là en février/mars 2012.

J'avais demandé au Jazz Gallery de continuer mon exposition ailleurs en 2012, mais cet endroit mythique du jazz doit déménager afin de laisser la place à un autre gratte-ciel, c’est ça parait il le progrès à Manhattan. La sympathique directrice Deborah Steinglass m'a promis que nous nous reverrions en 2013 et en parlant de Junas, elle disait: «  ça c’est un festival auquel j'adorais participer » !!

Article récent sur Jazz Gallery NY

Savez vous qu'il existe un 'Juna's Café dans l'état de New York?

lundi 12 mars 2012

Un peu de jazz d'Amsterdam par Bruno Pfeiffer Libération

samedi 10 mars 2012

Concert Méthivier/Lechner Duo à L'Ecole de la Musique Anduze, le jeudi 15 mars


Dans le cadre de la saison de Jazz à Junas 12e édition.


Spectacle jeudi 15 mars à 20h30 à l'auditorium de l'Ecole de Musique Intercommunale

ARNOTTO en concert  THE CYKLOP AND I

" Méthiviers est l'un des accordéonistes les plus virtuoses de sa génération. Il a été entre autre l'accompagnateur  de Kent, Marcel Kanche, Stephan Eicher, Suzanne Vega ou encore Boy George, mais c'est surtout sa rencontre avec l'accordéoniste autrichien Otto Lechner qui a été déterminante puisqu'elle a donné naissance au duo Arnotto. Duo qui s'est produit sur la scène du festival de Jazz à Junas en 2004 et qui fait partie des concerts inoubliables souvent cités par les organisateurs et le public présent ce jour là pour un moment rare.
Il s'agit du 2e album pour ce duo d'artistes qui ont comme point commun un travail en mouvement entre le jazz, les musiques actuelles, la littérature, la danse, et le théatre. L'enregistrement a été pensé de manière originale comme une pièce unique divisée en neuf parties et s'inspire du mythe du cyclope - celui de l'Odysée d'Homère mais aussi celui du sculpteur Jean Tinguely. A travers cette nouvelle création, " The Cyklop and I", les deux musiciens nous proposent une musique improvisée raconteuse d'histoires, illustrée par l'usage singulier de l'accordéon et de la voix. "The Cyklop and I" ne peut laisser l'auditeur indifférent. En effet, de façon surréaliste, Arnaud et Otto se livrent à un dialogue intime sans précédent : ils inventent de nouvelles et passionnantes improvisations en sondant les limites de leurs instruments jusqu'à la presque impossibilité."
Texte pris du site Le Reboussier