dimanche 30 juin 2013

Marquez vos agendas: Le Festival Jazz à Junas démarre samedi le 13 juillet

FESTIVAL JAZZ A JUNAS 2013

La 20 ème édition du
FESTIVAL JAZZ A JUNAS
 du 13 au 20 juillet 2013 !!

Affiche FESTIVAL 2013
       
20 ans de Rencontres !!
Raconter 20 ans de festival, c’est d’abord parler de la « Rencontre ». Celle de toutes les générations unies autour des mêmes objectifs, formidable alliance des forces et des expériences pour l’intérêt général et la joie des spectateurs de plus en plus nombreux chaque année. Celle avec les pays européens d’abord puis plus tard quelques villes mythiques des Etats-Unis d’Amérique pour marquer la volonté d’un petit village de moins de 1 000 habitants de prouver sa place, sa singularité et son originalité au sein de la planète monde. C’est aussi la croyance dans le métissage et la connaissance mutuelle des cultures comme ciment des relations humaines.
Jazz à Junas a désormais une place parmi les festivals reconnus en Europe et a intégré le dictionnaire du jazz aux côtés des plus grandes références.
Dans toute cette démarche, les artistes ont toujours été à nos côtés. Unis dans ces choix, référents dans nos réflexions, témoins attentifs, complices et vigilants de nos évolutions. Nous nous sommes efforcés d’offrir une programmation plurielle mettant en avant toutes les esthétiques du jazz dans le cadre du festival comme dans la saison créée en 2001 et d’apporter une attention permanente à la transmission aux jeunes générations pour leur faire découvrir cette musique.
Tous les artistes qui ont joué au festival, ont transformé les carrières par leurs propos musicaux.
Les musiciens parrains du Languedoc-Roussillon (Stéphane Kochoyan, Michel Marre, Gérard Pansanel, Serge Lazarevitch, Doudou Gouirand, Joel Allouche, Patrice Héral, Denis Fournier) ont accompagné nos pas et restent les fils rouges de nos concerts festivaliers et de saison comme beaucoup d’autres musiciens vivants en région pour lesquels nous gardons un vrai attachement tant leurs talents est énorme.
Paolo Fresu est aussi un symbole de ces 20 ans. Partenaire artistique de notre évolution, miroir humain de notre identité à travers son rôle de directeur-meneur artistique du Festival de Berchidda petit village en Sardaigne, à travers sa musique toujours grande ouverte aux univers des autres et aux échanges humains tout en gardant son essence et sa présence, il a toujours été avec nous.
Bien d’autres musiciens ont laissé des empreintes dans la pierre. Chaque spectateurs garde un morceau d’un pays, une trace d’un artiste ou un moment d’émotion.
Parmi eux, Daniel Humair, batteur exceptionnel, est venu de nombreuses fois pour jouer à Junas. Pour ces 20 ans, c’est un autre Daniel Humair que nous voulions montrer : l’artiste plasticien. Grace à la Mairie de Junas et à la communauté protestante, un projet quasiment unique en France (hormis à Strasbourg et Cannes) va être réalisé : la création de vitraux contemporain par cet artiste dans le temple de Junas. Au cœur du village, nouvel empreinte du jazz après le rond-point à la contrebasse, les noms de rues aux noms de musiciens, « musique de jazz » gravé au-dessus de la scène et la statue de Louis Amstrong offerte pour les 250 ans de la fin de l’esclavage. Un village Jazz !
Pour la programmation des 20 ans nous avons voulu montrer tout cela. D’abord en programmant au moins un artiste de tous les pays invités, ensuite en choisissant des artistes qui ont marqué le festival ou d’autres que nous rêvions d’inviter mais pour lesquels cela n’avait pas été possible.
De tout cœur, je vous souhaite un très bon Festival,

Stéphane Pessina-Dassonville, Président de Jazz à Junas

mardi 25 juin 2013

Concert Frank Nicolas Trio le mardi 9 juillet

MARDI 9 JUILLET

ALLEGRE LES FUMADES - Gard
Le Mardi 9 juillet à 21h00
Théâtre de Verdure                                                                             
Soirée Talents en Région !!


FRANCK NICOLAS TRIO
"Psychédélick trio"

Franck Nicolas (trompette, coquillage & flûte aborigène), Grégory Privat (Fender Rhodes, Moog), Arnaud Dolmen (batterie & Gwo ka) et Sylvain Joseph (saxophone)
Sans être iconoclaste, Franck Nicolas repousse sans cesse, les barrières de la musique traditionnelle de Guadeloupe : le « Gwo-ka ». En chantre de la beauté musicale créole, il a su tisser, peu à peu la toile d’une musique savante caribéenne, accessible à tous : le jazz-ka.
La musique de Franck Nicolas reflète son âme « d’artiste explorateur » à l’appétit insatiable. Tel un tableau de maître, elle offre une palette de couleurs sonores poétiques inimitables.
Pour la sortie du 7ème opus « JAZZ KA PHILOSOPHY » Franck Nicolas vient présenter son « Psychédélick Trio » avec deux jeunes caribéens : Grégory Privat au piano et Arnaud Dolmen à la batterie et Ka.
Franck Nicolas insuffle à sa trompette et ses coquillages un nouveau souffle sensible, qui semble venir du fin fond des âges et des océans. Prophète des notes créoles chimériques profondes, ambassadeur des lucioles noctambules, Franck Nicolas offre une destinée nouvelle aux notes ensoleillées et vous invite à vous abreuver d’une pluie de perles d’émotion pure… À découvrir !!!
En partenariat avec le Centre de Développement Culturel d’Allègre les Fumades.

MARDI 9 JUILLET
ALlègres Les Fumades, Théâtre de Verdure
Tarifs : 3 €
Renseignements et billetterie
Centre de Développement culturel : 04 66 24 96 02
contact@culture-maisondeleau.com
Ouverture du mardi au vendredi 9h-12h

et 14h-17h - Samedi 14h-18h

dimanche 23 juin 2013

Sam Most, flûtiste, vient de nous quitter


Sam Most, Who Helped Bring the Flute Into the Jazz Mainstream, Dies at 82




Sam Most, a flutist who helped bring his instrument into the modern jazz mainstream, died on June 13 in Woodland Hills, Calif. He was 82.

The cause was pancreatic cancer, his twin sister, Ruth Labensky, said.
In 1952, when he recorded the flute feature “Undercurrent Blues,” Mr. Most was an accomplished jazz saxophonist and clarinetist who, like many reed and woodwind players, played flute only occasionally. Jazz flute was not much more than a novelty at the time, and it was virtually absent from recordings or performances in the modern style known as bebop. “Undercurrent Blues” displayed the instrument’s potential in a new way and, while not a big hit, caught the ear of many musicians.
“When I started playing jazz on flute,” Herbie Mann, the first jazz flutist to achieve widespread popularity, once said, “there was only one record out: Sam Most’s ‘Undercurrent Blues.’ ” By the early 1960s, flutes were almost as common as saxophones in jazz ensembles.
Mr. Mann and many other jazz flutists, including Rahsaan Roland Kirk, Yusef Lateef and Hubert Laws, have acknowledged Mr. Most — and especially his unusual technique of humming into the flute while playing — as an early influence. Charles Mingus once called him “the world’s greatest jazz flutist.”
Samuel Most was born on Dec. 16, 1930, in Atlantic City, and grew up in the Bronx. His parents, Jacob Most and the former Dora Kaplan, were immigrants from Lithuania. His older brother, Abe, was a prominent jazz clarinetist while Sam was growing up.
Mr. Most studied at City College and the Manhattan School of Music and became a professional musician at 17. He spent time with the big bands of Tommy Dorsey, Don Redman and others before forming his own small group.
After recording prolifically as both a leader and a sideman and touring with Buddy Rich from 1959 to 1961, Mr. Most moved west and settled into lucrative but anonymous work in Los Angeles studios and Las Vegas showrooms. He continued to record in a jazz context on occasion and released a number of critically praised albums on the Xanadu label in the late 1970s. His later projects included an album of unaccompanied alto flute improvisations.
He was the subject of a 2001 documentary, “Sam Most, Jazz Flutist.”
In addition to Ms. Labensky, Mr. Most is survived by another sister, Frances Tutshen, and a brother, Bernard. His brother Abe died in 2002.    
Daniel E. Slotnik contributed reporting.







Audio Interview avec Sonny Rollins


An audio interview with Sonny Rollins, who discusses his relationship with Critics, their role, and several of his favorites over the years, including Nat Hentoff and Leonard Feather. This interview…
00:05:28
Ajoutée le 19/06/2013
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Publiée le 19 juin 2013
An audio interview with Sonny Rollins, who discusses his relationship with Critics, their role, and several of his favorites over the years, including Nat Hentoff and Leonard Feather. This interview was done by Bret Primack for the Jazz Journalists Association, who at their 2013 Award Ceremony, honored Sonny by naming him "Emeritus Jazz Artist: Beyond Voting." For more on the JJA, please visit: http://jjanews.org/ and for info on the awards, please visit: http://www.jjajazzawards.org/

JJA President Howard Mandel writes: "Sonny Rollins, Saxophone Colossus, stands monumentally atop the list of all-time JJA Jazz Awards winners. He won the "Best Instrumentalist" Award, in 1997, the first year the JJA Awards were presented. In 1998, he was voted both "Best Improviser" and "Best Tenor Sax." The following year, he received the "Lifetime Achievement in Jazz" award, which can be bestowed on an individual only once. But Sonny wasn't done achieving, far from it: He went on to receive the "Musician of the Year Award" in 2006, 2009 and 2011, and the Tenor Sax of the Year award again in 2007, 2008, 2009 and 2011. Then in 2012, he was once again chosen as "Musician of the Year" and "Tenor Sax of the Year" and his album Road Shows, Vol. 2, was chosen as Best Record of the Year. (Road Shows Vol. 1 had been voted "Historical Recording of the Year" in 2009.)

There's little doubt that Sonny Rollins, also the winner of the National Medal of Arts and a Grammy Lifetime Achievement Award, continues, at age 82, to produce music that merits the highest Awards. Each year, JJA voting members are faced with the dilemma of how to honor Sonny's continuing and undeniably "colossal" work while also recognizing other meritorious musicians. So for the 2013 Awards, the JJA decided to honor Sonny with a special award declaring him "Emeritus Jazz Artist: Beyond Voting."

That isn't "Emeritus" in the sense of "retired,and no longer playing" no, not at all-- it's simply meant to recognize Sonny's unmatched, and perhaps unmatchable, achievements, which began so many years ago. (The "Jazz Colossus" nickname, by the way, was the name of an album Sonny released in 1955.)

Sonny is, what's more, not only still recognized for his musical excellence by the professional jazz journalists who make up the JJA, he's still much beloved by his many, many fans.


[photo above by John Abbott]

mardi 18 juin 2013

Daniel Mille Sextet et Jean-Louis Trintignant à Nîmes le 30 juin

Bonjour à Tous, 

L'association Jazz 70, avec le concours de la ville de Nîmes, est heureuse de vous présenter une soirée inoubliable le 30 Juin prochain aux Jardins de la Fontaine à Nîmes. Vous retrouverez l'un des plus talentueux acteur français, Jean Louis Trintignant, pour une évasion musicale et littéraire mise en son par le brillant compositeur et accordéoniste de Jazz Français Daniel Mille et son sextet.

Jean Louis Trintignant, récemment récompensé du César du Meilleur Acteur pour le film "Amour" de Michael Haneke, et Daniel Mille travaillent ensemble depuis une quinzaine d'années pour illustrer de la plus belle des manière des lectures de textes de Vian, Desnos, Prevert, et le plus souvent accompagné de Grégoire Korniluk au Violoncelle.

En Novembre 2012, à la demande du festival du Mans "Europa Jazz", le trio devient Sextet et c'est un véritable spectacle musical qui est créé, ce n'est plus la musique qui alimente le texte, c'est le texte qui se glisse dans les compositions. Une fusion parfaite et tout simplement belle à ne pas manquer...


Les réservations sont conseillées pour cette soirée:
sur les sites fnac.com et moxity.com ; ainsi que dans les magasins Fnac, Carrefour et Géant.
Achetez vos places en cliquant ici

24€ ou 28€ (+ frais de location)

Tarif réduit sous réserve de présenter un justificatif à l'entrée (carte adhérent Jazz70, Jazz en LR, Jazz à Junas, étudiant, école de musique ou demandeur d'emploi)

Pas de réservation directe sur le site internet de Jazz70 pour cette soirée.

D'avance merci de relayer et diffuser l'information autour de vous,
Au plaisir de vous retrouver aux Jardins de la Fontaine... 


Stéphane Kochoyan, Directeur Artistique de Jazz 70, membre de l'Académie du Jazz,
Laurent Duport, Président,
et toute l'équipe de Jazz 70.





dimanche 16 juin 2013

Photos des grands concerts Les Petits Loups de Jazz à Junas

Et voilà les photos des grands concerts: Les Petits Loups de Jazz à Junas

Depuis 6 ans « Les Petits Loups de Jazz à Junas » qui ont débuté avec Olivier Caillard en 2008, puis poursuivi avec Samuel Silvant et Guillaume Séguron, seront cette année, sous la direction de Bernard Ariu musicien et compositeur héraultais qui a accepté un double challenge si l’on puit dire.
En effet, la famille des Petits Loups de Jazz à Junas s’agrandi et accueille l’école Prosper Gély de Lodève et ses « Petits Loups des Voix ». Les deux écoles, Proper Gély et Junas-Aujargues, travailleront ensemble à la création d'un répertoire vocal sur des standards jazz de Charles Mingus, Ibrahim Maalouf, Antonello Salis et bien d'autres, arrangés pour l’occasion par Bernard Ariu. Les élèves écrieront les paroles qu'ils chanteront par la suite.

Nous aurons la chance d'entendre le résultat de tout ce travail à Junas lors du concert du 15 juin,.« Les Petits Loups de Jazz à Junas » seront accompagnés de Bernard Ariu et retrouveront Samuel Silvant et Guillaume Séguron. Le répertoire sera redonné par « Les Petits Loups des Voix » avec les classes participantes de l'école Prosper Gelly le samedi 22 juin à Lodève.

De plus, le Service Educatif Musique de Jazz à Junas, est heureux de vous présenter l’orchestre des Ateliers Jazz du Collège Gaston Doumergue de Sommières qui est porté depuis 10 ans par le professeur de musique Laurent Rieu. Les élèves, accompagnés de Marc Simon, nous présenteront leur création "L'eau Paiera" petite opérette sur l'écologie et la protection de la planète qu'ils ont conçu de toutes pièces textes et musiques!












vendredi 14 juin 2013

Paolo Fresu dans la Libération mais aussi à Jazz à Junas 2013 Festival les 19 et le 20 juillet

Vu sur le blog de Bruno Pfeiffer dans la Libération

13/06/2013

samedi 8 juin 2013

Encore un mois de patience!!!!







JAZZ A JUNAS présente,
Festival Jazz à Junas, 
20ème édition 
du samedi 13 juillet au samedi 20 juillet




JAN GARBAREK Group feat. TRILOK GURTU

Mardi 16 juillet, date unique en France !!!
Renseignements et billetterie sur  www.jazzajunas.fr

L'édition 2013 du Festival Jazz à Junas, c'est aussi, Steve SWALLOW, Carla BLEY
Tigran HAMASYAN, Paolo FRESU, BOJAN Z, PhilipCATHERINE , Daniel HUMAIR 
Jon HASSELL et d'autres surprsises !


Retrouvez l'ensemble de la programmation sur notre site :  http://jazzajunas.fr/festival.php
Contact & Sites Internet
Jazz à Junas
04 66 80 30 27
1 Rue de la Mairie - 30250 JUNAS
Accès au site Internet de Jazz à Junas Accès au Blogspot de Jazz à Junas Accès Facebook de Jazz à Junas
Ce message vous est envoyé par un automate, merci de ne pas y répondre. Si par mégarde ce mail ne vous était pas adressé, merci de ne pas en tenir compte. Si vous rencontrez un problème avec cet email, contactez-nous.Si vous ne souhaitez plus recevoir notre newsletter,cliquez ici

jeudi 6 juin 2013

Cornelia Street Cafe NYC vu par le Bruxellois Jacques Prouvost

Le Jazzman bruxellois Jacques Prouvost a fait une voyage à New York pour visiter quelques clubs de jazz en autre Cornelia Street Cafe , ou j'exposais mes aquarelles de jazz en 2012.
En plus il y avait Ellery Eskelin au saxophone; Eskelin jouait à Junas pendant le festival2010

JACOB SACKS FET ELLERY ESKELIN - CORNELIA STREET CAFE NY

La salle du Cornelia Street Café, au sous-sol du restaurant, est toute en longueur. Quelques petites tables sont disposées de part et d’autre de cette longue cave et, au bout, la scène.
Coincé sur la gauche, le piano - qui prend la moitié de la place – devant lequel s’installe Jacob Sacks. Le reste de l’espace, c’est pour Vinnie Sperrazza à la batterie,Michael Formanek à la contrebasse et Ellery Eskelin au sax ténor. Au programme, avant-garde et musique improvisée.
cornelia street cafe,jacob sacks,ellery eskelin,michael formanek,vinnie sperrazza
Formanek, grand et costaud, lance une ligne de basse, très mouvante. Sperrazza claque d’autres rythmes. Sacks esquisse les harmonies et Eskelin ornemente. «Ha !», ce premier morceau, est une route à quatre bandes sur laquelle les musiciens accélèrent, ralentissent, passent devant, changent de voie… s’amusent. Précis, vif et surprenant. Du grand art.
Puis on revient à l’introspection avec «Plan» (?) de David Binney. Sacks égraine avec parcimonie les touches de son piano. Le temps s’étire, le silence joue son rôle, et la note, surprenante, celle que l’on n’attendait pas, surgit. La musique se fait très impressionniste, voire très minimaliste. La pulsation est intérieure. Chaque musicien respire le temps.
Après ces deux morceaux originaux, le quartette se lance dans une version de «Just One Of Those Things». Bien sûr, cette reprise ne peut être conventionnelle. Les quatre musiciens s’amusent à la déstructurer, à la découdre, à la désarticuler. Pourtant, elle ne manque ni de punch ni de groove. Eskelin s’embarque dans un solo énergique et très inspiré. Il y a chez ce saxophoniste une profonde base traditionnelle dont il se sert pour recréer un son très actuel. Il nous offre une vision très contemporaine du blues et du swing. On décèle presque chez lui des accents de Lester Young ou de Coleman Hawkins. Tout cela dans un vocabulaire très actuel et totalement libéré. Jacob Sacks, qui possède lui aussi un touché très particulier et très personnel, embraye sur la ligne ouverte par le saxophoniste. Son intervention est redoutable. Il plaque les accords, plus vite et toujours plus fort. Il reprend la mélodie - presque à l’envers - ou en esquisse juste les lignes de force. Vinnie Sperrazza et Michael Formanek, quant à eux, semblent adopter un autre point de vue. Tout aussi décalé. Tout aussi étonnant. Tout aussi juste. Cette relecture est éblouissante d’idées et de plaisir.
cornelia street cafe,jacob sacks,ellery eskelin,michael formanek,vinnie sperrazza
Le quartette propose - et trouve - toujours le parfait dosage entre musique contemporaine, une pointe de free jazz et le blues. Une nouvelle new thing en quelque sorte.
Ce jazz s’écoute à plusieurs niveaux. On peut y entendre des thèmes assez formels sur lesquels on accroche une bonne dose de modernisme… à moins que ce ne soit l’inverse. Mais bon sang, ces gars savent d’où ils viennent. Ils se nourrissent des racines profondes du jazz et du blues pour en faire fleurir des fruits totalement nouveaux. Les reliefs, les aspérités et les contrepieds constants, nous perdent et nous excite. Et Jacob Sacks et ses compagnons s’amusent à enlever ce glacis qui pourrait nous être trop confortable. Ils nous obligent à rester en alerte. Les musiciens placent chaque note au millimètre, au bon timing. Et chacun garde sa façon de s’exprimer. Au final, toutes ces fortes personnalités n’en font plus qu’une.
cornelia street cafe,jacob sacks,ellery eskelin,michael formanek,vinnie sperrazza
Alors, pour le plaisir, le quartette reprend encore «We See» de Monk (incontournable Monk!) dans une version étonnante, comme pour prouver que le jazz est une éternelle remise en question.
Une conception à laquelle on ne peut qu’adhérer.

A+

mardi 4 juin 2013

The Miles Davis Story

Miles Davis The Miles Davis Story

http://www.youtube.com/watch?v=7CRdLSLy5Jg


longue film de + 2 heures

Miles_davis_2
It's easy to forget how influential, poetic and blistering Miles Davis was as a jazz artist and larger-than-life personality. Here's a terrific British documentary on the trumpeter [photo above by Herb Snitzer]...



Du blog de Marc Myers JazzWax: http://www.jazzwax.com/

Publiée le 31 mai 2012
Trumpeter-bandleader Miles Davis (1926-91) was a catalyst for the major innovations in post-bop, cool jazz, hard-bop, and jazz-fusion, and his wispy and emotional trumpet tones were some of the most evocative sounds ever heard. He was also one of the most identifiable and misunderstood pop icons of the 20th century. This engrossing British documentary shows the complex layers of this magnificent and mercurial artist. Through rare footage and interviews, we learn of Davis's middle-class upbringing and his early days with bop legends Dizzy Gillespie and Charlie Parker. The documentary bluntly deals with Davis's narcotic nadir and his rise from the depths to become a bona fide jazz icon in the mid-'50s to late '60s. But the most penetrating and poignant portraits of Davis come from musicians who played with and were influenced by him, including Shirley Horn, Herbie Hancock, Joe Zawinul, and Keith Jarrett.
Outstanding musical selections include modal masterpieces "So What" and "Blue in Green," the haunting soundtrack to the 1957 French film Ascenseur pour l'échafaud, his romantic rendition of Cyndi Lauper's "Time After Time," and his collaborations with arranger Gil Evans. The most surprising aspects of Davis's personality that emerge from this film are his shyness, vulnerability, and, yes, humility. As he said himself, "Don't call me a legend. Call me Miles Davis." --Eugene Holley Jr.

The Miles Davis Story explores the music & the man behind the public image from Miles middle class upbringing in racially segregated East St. Louis to the last years when he traveled the world like a rock star.

lundi 3 juin 2013

Concert 'Les Petits Loups de Jazz à Junas' le samedi 15 juin à Junas


Depuis 6 ans « Les Petits Loups de Jazz à Junas » qui ont débuté avec Olivier Caillard en 2008, puis poursuivi avec Samuel Silvant et Guillaume Séguron, seront cette année, sous la direction de Bernard Ariu musicien et compositeur héraultais qui a accepté un double challenge si l’on puit dire.
En effet, la famille des Petits Loups de Jazz à Junas s’agrandi et accueille l’école Prosper Gély de Lodève et ses « Petits Loups des Voix ». Les deux écoles, Proper Gély et Junas-Aujargues, travailleront ensemble à la création d'un répertoire vocal sur des standards jazz de Charles Mingus, Ibrahim Maalouf, Antonello Salis et bien d'autres, arrangés pour l’occasion par Bernard Ariu. Les élèves écrieront les paroles qu'ils chanteront par la suite.

Nous aurons la chance d'entendre le résultat de tout ce travail à Junas lors du concert du 15 juin,.« Les Petits Loups de Jazz à Junas » seront accompagnés de Bernard Ariu et retrouveront Samuel Silvant et Guillaume Séguron. Le répertoire sera redonné par « Les Petits Loups des Voix » avec les classes participantes de l'école Prosper Gelly le samedi 22 juin à Lodève.

De plus, le Service Educatif Musique de Jazz à Junas, est heureux de vous présenter l’orchestre des Ateliers Jazz du Collège Gaston Doumergue de Sommières qui est porté depuis 10 ans par le professeur de musique Laurent Rieu. Les élèves, accompagnés de Marc Simon, nous présenteront leur création "L'eau Paiera" petite opérette sur l'écologie et la protection de la planète qu'ils ont conçu de toutes pièces textes et musiques!


GRATUIT POUR TOUS !!