samedi 30 juin 2012

Micihel Cuscuna: Sauveur du label Blue Note


Cuscuna au Canada, ou la manie des incunables du Jazz

Michael Cuscuna PhotoA part les veinards bien placés qui côtoyaient outre-Atlantique l’univers afro-américain au début du XXe siècle, le jazz s’est révélé au monde occidental par un canal unique : le disque. Le mode de propagation du jazz par le support vinyle ou CD s’est poursuivi tout au long du siècle de Louis Armstrong. Dans ce domaine, pour le journaliste américain Michael Bourne, la sommité de la radio jazz new-yorkaise WBGO (du jazz 24h/24), « personne n’a davantage d’importance que l’archiviste Michael Cuscuna ». Quand Bourne l’imposant s’asseoit pour l’interview, on croirait Orson Welles s’accoudant au bar.
En toute logique, le 33e Festival International de Montréal a décerné le prix Bruce-Lundval à Michael Cuscuna, 63 ans, empereur incontesté du 33 Tours. La distinction est décernée à un acteur essentiel du développement du jazz. La contribution de ce dernier à la musique est notoire pour les amateurs. L’Américain réédite depuis trente ans les coffrets MOSAIC.Ces intégrales monumentales ratissent les diamants inédits des maîtres anciens et récents. Bourne me cite celle de Nat King Cole, crooner populaire, certes, mais dont les sessions CAPITOL ont fondé l’approche moderne du piano dans les années cinquante. Pour le journaliste allemand Karl Lippegaus, une éminence, le Saint Graal porte un nom : le coffret MOSAIC du compositeur Anthony Braxton comprenant les enregistrements du Chicagoan sur le label ARISTA. Quant à moi, je pense à l'excitation ressentie en retrouvant, sous la patte de Cuscuna, les petites formations du batteur Buddy Rich, notamment le quartet volcanique avec Flip Filips. Cuscuna, c’est l’histoire officielle… avec un supplément de documents! Les sessions complètes avec des perles retrouvées, des illustrations, des analyses.
Quand il intègre en 1975 le label BLUE NOTE, Cuscuna s'acharne à sortir de l’ombre des sessions inédites. Il déniche, compile, restaure, confère un sens à l’ensemble. Le chasseur de bandes tombe bien; le marché des rééditions explose dans les années 80. Gâtés par le Reissue Boom, les amateurs achètent. Période faste pour les Aventuriers de la rondelle perdue. Cuscuna devient leader de la catégorie. Avec son compère Bruce Lundvall, du label BLUE NOTE, Cuscuna puise dans les soutes d'autres glorieuses étiquettes (Impulse, Atlantic, Columbia). Exhume des joyaux méconnus. Restaure les copies mal préservées. On lui doit la récente parution du Quartet de Thelonious Monk avec John Coltrane à Carnegie Hall. Une réédition sublime. Pour autant, Cuscuna ne se borne pas aux antiquités. Dans la conférence de presse de remise du prix, l’archiviste estime que nombre de jeunes brillants jouent dans les clubs à New-York. Il cite Jason Moran parmi les étoiles montantes. Le mémorialiste émet une pertinente réserve sur les CD : « pourquoi obligatoirement enregistrer 70 minutes sur le disque? 45 minutes, c’est déjà pas mal. Il faut éviter que la création s’émousse ». Il n’y a pas que les musiciens à décrocher des Grammies Awards. Lui-même en a eu trois. Pour Nat King Cole, Miles Davis et Billie Holiday. La propagation du jazz n'est pas prête de s'achever. Les générations futures peuvent lui dire merci.

Bruno Pfeiffer
CD
The complete Arista recordings of Anthony Braxton
MOSAIC RECORDS (8cd)         http://www.mosaicrecords.com/ 
lien Libération:

jeudi 28 juin 2012

Concert Andy McKee et René Bottlang à l'Ever'In Nîmes vendredi 6 juillet




> Bonjour, après le magnifique concert d'Alain Jean-Marie le 15 juin dernier (voir compte-
> rendu sur http://www.lejazzestla.fr ) voici encore un évènement avant de laisser la place 
> à l'été : VENDREDI 6 JUILLET à l'Ever'in à 21h. 
> Pour avoir l'assurance d'avoir un siège "bien placé", il est conseillé de réserver 
> assez vite. Certains habitués réservent au concert précédent, alors ! 

> Andy Mc Kee / René Bottlang
> Contrebasse  / Piano


> Sans parler des duos qui ont marqué l’histoire du jazz comme celui de Max 
> Roach/Shepp, Ellington/Coltrane, Mulligan/Getz… Le Jazz Est Là a proposé à plusieurs 
> reprises des duos qui, à chaque fois, ont marqué le public souvent étonné face à cette 
> performance impliquant une complicité constante entre les deux musiciens amenés à donner 
> le meilleur d’eux-mêmes. Rappelons le duo Mc Clung/Elangué, Bobby Few/ Harry Swift, Kirk 
> Lightsey/ Ricky Ford et René Bottlang/Bernard Jean, tous ont remporté l’adhésion du 
> public. Pour cet exercice périlleux, il faut des musiciens de haut niveau et qui se 
> connaissent bien. C’est le cas avec René Bottlang et Andy Mc Kee.

> Andy Mc Kee qui réside aux Etats-Unis et qui a cotoyé de nombreux musiciens, 
> s’est produit dans le monde au sein du quartet de Steve Grossman (ex-saxophone de Miles 
> Davis) qui avait choisi au piano Michel Petrucciani. Il est le leader de la formation 
> Mingus Dynastie après la disparition de celui-ci. Lorsqu’il est en France, il retrouve 
> ses compagnons de route : Kirk Lightsey, Tom Mc Clung, Glenn Ferris, Barry Altschul…

> René Bottlang, avec l’expérience de nombreuses rencontres, évolue en marge des 
> sentiers à la mode créant une musique imprégnée de la grande sensibilité de l’homme 
> libre, non dénuée d’humour et de fantaisie, parfois grave aussi comme dans son récent 
> album (AJMI séries) « Teatro Museo » avec Barre Phillips (contrebasse) et Christian Lété 
> (batterie). Le duo, il connaît, pour l’avoir pratiqué avec Barry Altschul, Bernard Jean, 
> Charlie Haden et même avec… un autre pianiste : le très regretté Mal Waldron.

> Le Jazz Est Là ne pouvait manquer l’occasion de ces retrouvailles et profiter de la 
> présence du contrebassiste dans la région venu justement pour l’enregistrement de ce duo 
> quelques jours plus tard dans un studio de la région.

> Avant de laisser place aux festivités de l’été, il nous fallait bien un moment fort. Ce 
> sera le cas le vendredi 6 juillet à l’Ever’in.
> RESERVATION TRES CONSEILLEE 04 66 64 10 25 lejazz.estla@laposte.net
> Nos infos sur : http://www.lejazzestla.fr


> CONCERT DE RENTREE : l’EVENEMENT le Vendredi 28 Septembre
> FAMOUDOU DON MOYE / JOHN TCHICAI / B.SANTACRUZ

Les belles rencontres du Jazz à l'hôtel L'IMPERATOR

Pendant l'été l'hôtel L'IMPERATOR à Nîmes organise des concerts de jazz  tous les jeudis soirs  dans le jardin; c'est le pianiste nîmois Rafaël Lemonnier qui fait la coordination; entrée libre.


Newsletter - Juin 2012 N°3 
      

Les belles rencontres du Jazz 
Jeudi 28 Juin 20122 sets : 19h30 &  21h30

Une soirée placée sous le signe de la découverte


Nous accueillerons deux solistes de la scène jazz internationale :
Luigi GRASSO (sax alto) et Renaud GENSANE (trompette).
Ils seront accompagnés par Michel ALTIER & Charlotte CANALES et joueront des morceaux de bop et de swing à l'état pur. Ensemble, ils vous feront re-decouvrir des standards de Charlie Parker, Ellington et bien d'autres.
Au cours de cette soirée estivale, vous pourrez prendre un apéritif accompagné de tapas dans les jardins ou un repas à la table de notre restaurant gastronomique.

lundi 25 juin 2012

Nicole Mitchell nommée meilleure flûtiste 2012 par JJA Jazz Awards


Voilà la liste de 2012  JJA JAZZ AWARDS

(JJA:  Jazz Journalist Association)

A noter que Flûtiste de l'année 2012 c' était  bien Nicole Mitchell qui était  présente pendant tout  le 2011 festival:
 Le Languedoc-Roussillon rencontre Chicago



2012 JJA JAZZ AWARDS WINNERS


Three 2012 JJA Jazz Awards to Sonny Rollins. Photo by  Tom Wetmore.
Sonny Rollins, saxophone colossus, was the big winner of the 2012 Jazz Journalists Association Jazz Awards, announced this afternoon at a gala party at the Blue Note Jazz Club in New York City. The tenor saxophonist was named Musician of the Year, his album Road Shows, Vol. 2 chosen as Best Record of the Year and he was judged Best Tenor Saxophonist, too. 

Horace Silver, who at age 84 is residing in an assisted care facility in upstate New York, was hailed for his Lifetime Achievement in Jazz.

Amiri Baraka, author of the books Blues People and Black Music as well as plays, poetry and social criticism, was the recipient of an Award for Lifetime Achievement in Jazz Journalism; author Albert Murray, age 94, was honored with a "Words and Music" Award, co-presented by the JJA and the Jazz Foundation of America. Robin Bell-Stevens, executive director of JazzMobile, and Adrian Ellis, recently resigned executive director of Jazz at Lincoln Center, were celebrated as New York City "Jazz Heroes."

Other Awards in the 40 categories of excellence in music and music journalism voted on by professional members of the JJA went to a broad spectrum of jazz stylists; all the winners are listed below.


2012 JJA JAZZ AWARDS WINNERS

Nominees in all categories 
These awards honoring excellence in jazz music, recordings, presentation and journalism were presented by the Jazz Journalists Association at the 16th annual JJA Jazz Awards Awards gala on June 20, 2012 at the Blue Note Jazz Club in  New York City.
Note: We ask that you  DO NOT cut-and-paste or copy the entire winners list into your own blog or site, please link to this page instead. We, of course, welcome coverage and commentary on the list that includes some winner names. If you blog about or report on the winners we will be happy to link back to you; please send the URL of your blog post or report to admin@jazzjournalists.org

AWARDS FOR MUSIC
Lifetime Achievement in Jazz: Horace Silver
Musician of the Year: Sonny Rollins     
Composer-Arranger of the Year: Maria Schneider
Up and Coming Artist of the Year: Ben Williams     
Record of the Year: Sonny Rollins, Road Shows, Vol. 2 (Doxy Records)
Best Historic Recording/Boxed Set: Miles Davis, Bootleg Sessions, Vol. 1, Quintet Live in Europe 1967 (Columbia Legacy)
Record Label of the Year: ECM    
Large Ensemble of the Year: Mingus Big Band
Small Ensemble of the Year: Joe Lovano Us Five     
Best Male Vocalist: Kurt Elling    
Best Female Vocalist: Gretchen Parlato
Trumpeter of the Year: Ambrose Akinmusire  
Trombonist of the Year: Wycliffe Gordon
Multi-reeds Player of the Year: Anat Cohen   
Alto Saxophonist of the Year: Rudresh Mahanthappa
Tenor Saxophonist of the Year: Sonny Rollins
Baritone Saxophonist of the Year: Gary Smulyan    
Soprano Saxophonist of the Year: Jane Ira Bloom   
Flutist of the Year: Nicole Mitchell
Clarinetist of the Year: Anat Cohen
Guitarist of the Year: Bill Frisell   
Pianist of the Year: Vijay Iyer
Keyboard player of the Year: Gary Versace
Bassist of the Year: Christian McBride
Violinist of the Year: Regina Carter
Percussionist of the Year: Poncho Sanchez   
Mallets Instrumentalist of the Year: Gary Burton   
Drummer of the Year: Roy Haynes
Player of Instruments Rare in Jazz of the Year: Toots Thielemans, harmonica

AWARDS FOR JAZZ JOURNALISM
Lifetime Achievement in Jazz Journalism: Amiri Baraka   
Helen Dance-Robert Palmer Award for Writing in the Year 2011:Larry Blumenfeld
Willis Conover-Marian McPartland Award for Broadcasting: Josh Jackson    
Lona Foote-Bob Parent Award for Photography: Herb Snitzer     
Print Periodical of the Year: JazzTimes
Website of the Year: AllAboutJazz.com
Blog of the Year: Marc Myers' Jazz Wax
Book of the Year: Norman Granz: The Man Who Used Jazz for Justice (University of California Press), by Tad Hershorn    
Liner notes of the Year: Francis Davis, Sonny Rollins' Road Show, Vol. 2 (Doxy Records)
Photo of the Year: Chick Corea by Pavel Korbut
Short Form Jazz News Video of the Year: Victory! - The Making of J.D. Allen's Album by Mario Tahi Lathan

NYC Awards Gala Photos by Fran Kaufman

 

JJA President Howard Mandel on the Jazz Awards and how they "celebrate the world-wide nature of the jazz network."


JJA International Jazz Blogathon April, 2012



http://www.jjajazzawards.org/2012/06/2012-jja-jazz-awards-winners.html#more




Unique Concert Impérial Quartet à Allègre-les-Fumades


Le mardi 3 juillet  à 21 h : venez nombreux à Allègre-les- Fumades dans le Théâtre de Verdure pour écouter le fameux Impérial Quartet.




Jazz à Junas écrit : Dans l'espace singulier du jazz français où s'exprime Laurent Dehors, Andy Elmer et quelques autres, ces quatre jeunes-là ne sont pas des inconnus, loin s'en faut. Avec cette nouvelle formation, ils tracent une ligne musicale inventive aux contours accrocheurs, qui agrippe le spectateur ébaubi par sa force de persuasion, sa vérité intrinsèque. Le souffle est là qui bouscule et dérange les codes par ses cousinages multiples et premiers.
Groupe régional lauréat du projet « Jazz Migration »(Afijma) 2012 et retenu par le Collectif Jazz en L'R pour les résidences du Collectif 2012


Le souffle est là : mais quel souffle !! On n'entends pas souvent un souffle avec une sonorité grave lequel sort du saxophone basse de Gérald Chevillon ; le saxophone basse est un des sept saxophones inventé par le bon Belge Adolphe Sax soit par son fils Adolphe Edouard Sax et c'est vrai, c'est assez rare que le jazz utilise cet instrument . Peter Brötzman et Anthony Braxton sont les deux musiciens les plus connus pour utiliser cet instrument dans le '' free jazz''.


Mais on a maintenant l' Impérial Quartet, un groupe régional pour nous offrir un beau concert avec cet instrument très rare en jazz et nous faire trembler les arbres (et nous-mêmes) avec ces sons graves. Inutile de dire que les Belges, tant qu'ils n'ont pas toujours un gouvernement, mais qu'ils ont nous laissé des belles inventions 'saxophoniques '



Gérald Chevillon : saxophone basse     www.myspace.com/imperialquartet
Damien Sabatier : saxophones
Joachim Florent : contrebasse
Antonin Leymaire: batterie



http://www.youtube.com/watch?v=ro1EkipwJW4









vendredi 22 juin 2012

Résidence d'artistes au Collège de Clarensac


Voilà quelques extraits du Journal  Résidence d'Artistes






jeudi 21 juin 2012

Jazz in Watercolors Video à New York

Video fait de l'exposition  Jazz in Watercolors de Ton van Meesche à New York dans le fameux Cornelia Street Cafe


Tenor-saxophone solo par Lucky Thompson sur l'album de 
Miles Davis : 'Walkin"

Jazz in Watercolors by Ton van Meesche First Art Exhibition in New York City at the famous Cornelia Street Cafe
00:03:42
Ajoutée le 07/06/2012
81 visionnage(s)



On se verra en juillet à Junas dans les Carrières pour le Festival
Jazz à Junas ou le Languedoc-Roussillon rencontre la 
Nouvelle- Orlèans


www.tonjazz.eu        info@tonjazz.eu

mercredi 20 juin 2012

Article sur Christian Scott dans All About Jazz

Christian Scott sera dans les Carrières de Junas le vendredi 20 juillet à 21.00 avec son Quintet composé de Jamire Williams, batterie; Matthew Stevens guitare; Fabian Almazan piano; et Kriss Funn contrebasse



Christian Scott: Shining a Light

Christian Scott: Shining a Light
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Published: June 19, 2012
We get into the framework of a composition when we're playing it, and people can feel that we're trying to emit the space that we're coming from. When I'm playing 'Fatima Aisha Rokero 400,' I'm not thinking about what might be in the fridge back home.
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Trumpeter/bandleader Christian Scott's aTunde Adjuah (Concord, 2012), like its immediate predecessor, Yesterday You Said Tomorrow (Concord, 2010), delivers on two fronts. Musically, it retains what is precious in the jazz tradition, while drawing in ideas from hip hop, rock, funk, ambient and Afrorock. Extra-musically, it reaffirms jazz as protest music.
Born and brought up in New Orleans, Scott has lived in New York City since graduating from Boston's Berklee College of Music in 2003. In New Orleans, he was taught to play jazz by musicians "who were literally the children of the architects of the music." One of things he learnt was that "jazz is, first and foremost, about freedom, about shining a light."
On aTunde Adjuah, Scott shines a light on a range of modern social injustices. These include the rape of 400 African women in the Sudanese town of Rokero by Janjaweed militiamen ("Fatima Aisha Rokero 400"), the killing of an innocent black teenager in Florida earlier this year ("Trayvon"), the demonization of the homeless in the US ("Vs. The Kleptocratic Union: Mrs McDowell's Crime"), the international trafficking of women for the sex trade ("Away: Anuradha And The Maiti Nepal"), and police killings of innocent people in New Orleans in the wake of hurricane Katrina ("Danziger").
All About Jazz: One thing that is tremendously exciting about your style of jazz is that it embraces a range of influences, from hip hop to Afrorock, that are not normally regarded as "jazz."
Christian Scott: I call it "stretch music." I'm not attempting to replace jazz conventions, but to create a sound that is "genre blind" in its acculturation of other forms, languages and cultures. I'm trying to play music that is of today while also being rooted in the tradition.
AAJ: Another thing that is uplifting is that you are using your music to address social injustice. You are reaffirming jazz as a music of protest.
CS: As an artist, I'm not entirely comfortable with telling other musicians what they should or should not do with their work. But if I do have a criticism about what's happened to the music over the last twenty years, it is that a lot of the major musicians haven't made strides to get closer to the listening public, to engage with society. A lot of times, the music is just being made for the musicians.
I think the trend reflects the dynamic of American society as a whole. I've never felt America so divided as it is now. There's a huge section of the population, about half, who have cut themselves off from the wider world. They are incredibly misinformed about how government works, what government is doing, about how other people live. It's not a quarter, or a third, it's half of them. It's terrifying!
AAJ: Some older people are withdrawing into isolationism, some younger ones into an attitude close to nihilism.
CS: Yes. With the younger musicians, it seems to me that they are more concerned with doing stuff that will make them attractive to record labels rather than articulating what they feel about a political issue. I'm 28 now, and as I get older I realize that a lot of musicians my age or a little younger are feeling that they have no stake in trying to change things.
When you have a dynamic like that from the youth it is very dangerous. It's one thing when you have been playing this music for twenty, thirty years and you've reached a place where you are maybe a little more comfortable and life is showing you certain things; your thinking may be different to what it was when you were in your teens or early twenties. But you get guys coming out of college at 22, and they don't care about what is going on outside. I've had conversations with young musicians and they were proud that they didn't care about what is going on in the wider world. That sort of attitude scares the shit out of me. Fortunately, of course, there are young musicians who are trying to shine a light.
AAJ: A few musicians who have been along to the Occupy Wall Street action reported that they were not made welcome by some of the protestors, who let them know they regard jazz as part of the power structure they want to change.
CS: Well, I've been along there several times and I didn't feel that. It was actually a lot of fun, because though the people there disagree about many things, the one thing they do agree on is that we need to find a consensus about how to change the dynamic. Otherwise it's going to get scary, man.
AAJ: Do you think that because your music is instrumental, without sung lyrics, its ability to articulate protest is constrained?
CS: On one level, maybe. On the plus side, instrumental music can carry more power because it requires real intensity of feeling to get it over. When I'm playing a tune, I'm really trying to be in that space in the moment I'm doing it. And my band has that ability, too—I think it's one of the things that makes us one of the better bands right now, in that we all have the ability to get into the framework of a composition when we're playing it. A lot of bands, they are just playing the song, whereas we're really dealing with whatever the issue is. And people can feel that, because we're trying to emit the space that we're coming from. When I'm playing "Fatima Aisha Rokero 400," I'm not thinking about what might be in the fridge back home.
We did a performance in North Carolina last week, and after we did "400" there was an old lady who came up to me and she said that it made her think of an experience her husband told her about from when he was in the last world war. She said the music made her feel how he must have felt about it.
But on other occasions, with tunes that I do that are incredibly politically charged, I've had people tell me they remind them of the loving feeling they had when they gave birth. Sometimes it's the general intensity rather than the specific issue that is communicated. That doesn't bother me at all. Of course, I want you to think about those issues, but I'm in no way trying to force people in any direction, I'm just expressing how I feel about certain things.

By
Published: June 19, 2012
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AAJ: On a lighter note, on the new album, one of the things you are expressing is how you feel about people comparing you with Miles Davis.
CS: Yeah, on "Who They Wish I Was." That one is about me constantly having to navigate comparisons between me and Miles Davis. It sounds like something Miles might have done in the mid-1960s; it's modal, but some of the textural things are more modern. When I'm playing that tune I'm trying to capture the vulnerability of playing the instrument in public. You can hear that in Miles, he's completely willing to be vulnerable to people and place.
AAJ: On Yesterday You Said Tomorrow you played a customized trumpet called Katrina. Please tell us a little about the horns you use on aTunde Adjuah.
CS: The Katrina was made in 2006. On the new album I play three other horns, all of them made in 2011. There's a hybrid of a trumpet, a flugelhorn and a cornet. It's called a siren. There's a smaller version called a sirenette, and another one called a reverse flugel.
The Katrina is a trumpet with the bell tilted up twenty-two degrees and shifted a few centimeters to the left. It looks a bit like Dizzy Gillespie's trumpet, but it works in the exact opposite way. It's harder to play in the upper register, because it has got one less turn in it than Dizzy's, but it makes it a little easier to switch from a whisper to something high and piercing. All of these horns are about extending timbre and texture.

Selected Discography
Christian Scott, aTunde Adjuah (Concord, 2012)
Stefon Harris / David Sánchez / Christian Scott, 90 Miles (Concord, 2011)
Christian Scott, Yesterday You Said Tomorrow (Concord, 2010)
Christian Scott, Live at Newport (Concord, 2008)
Christian Scott, Anthem (Concord, 2007)
Christian Scott, Rewind That (Concord, 2006)
Photo Credits
Page 1: Kiel Scott
Page 2: Derek Conrad Murray
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Related Video(s):

http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=42352&pg=2
article écrit par  Chris May 

Isabelle Olivier Big Sea Band

L'harpiste Isabelle Olivier, chez Jazz à Junas l'année passée au Vigan et à Massilargues-Atuech,  a fait récemment un video avec son Big  Sea Band par france musique; à déguster!


Isabelle Olivier Big Sea Band


jazz sur le vif - Isabelle Olivier Big Sea Band par francemusique

« Jazz sur le vif » : Isabelle Olivier Big Sea Band « DODECASONGS » avec :
  •  Isabelle Olivier (harpe), 
  •  Catherine Delaunay (clarinette et cor de basset), 
  •  Johan Renard (violon), 
  •  Sébastien Texier (saxophone et clarinette), 
  •  Tam de Villiers (guitare), 
  •  Olivier Sens (électronique), 
  •  Marc Buronfosse (contrebasse) 
  •  Joe Quitzke (batterie)Concert enregistré le 12 mai 2012 au studio Charles Trenet.

  • mardi 19 juin 2012

    Concert La NHACA à Bonnevaux




    "LA NHACA" & "DUO MAQUET/BACHEVALIER"
    FÊTE DE LA MUSIQUE À BONNEVAUX (Théâtre de verdure au col du Péras-30)

    Samedi 23 Juin

    2012

    à partir de 18h30 
    Tarif 5€ & 3€

    BONNEVAUX (Théâtre de verdure au col du Péras-30)

    CETTE SOIRÉE,ORGANISÉE PAR LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES HAUTES CEVENNES, COMMENCERA À 18H30 par une prestation du duo Maquet/Bachevalier 
    "LA PELA E LO CALAMÈU". 
    Leur travail en duo a permis une introspection minimaliste et intimiste, mais leurs énergies jumelées ont donné un cocktail explosif "musique trad - contemporaine". Les sons des flûtes en roseaux avec les multitudes de percussions sont les ingrédients de base, d'où le nom "La péla è lo calamèu". Henri et Michel se sont rencontré au sein du collectif "Cafarnal Tribu", l'un venant de la musique traditionnelle et ayant envie de "jazzer" et l'autre venant du jazz et de la musique improvisée, et ayant besoin de "racines". La discussion musicale a commencé, et n'est pas prête de s'arrêter...

    2EME PARTIE, PRÉVUE AUX ALENTOURS DE 21H, la soirée se poursuivra avec le groupe 
    "LA NHACA" (photo)
    La formule se décline sous forme d’un concert dansant, émaillé de chants et d’improvisations.Leur répertoire est essentiellement axé sur les musique et chants à danser des Hauts Cantons du Languedoc (Espinouse, Montagne Noire, Cévennes), ainsi que Sud Aveyron , Artense, plus quelques incursions vers les danses rituelles du Bas Languedoc. PLUS DE 2H DE BAL ! Rigodons, Mazurkas, Bourrées, Valses, Rondeaux, Polkas...
    REPAS TIRÉS DU SAC,et pour ceux et celles qui arriveront les mains dans les poches, une buvette et de la petite restauration seront possible sur place.



    04 66 61 19 55 : Communauté de Communes des Hautes Cévennes.

    lundi 18 juin 2012

    Le Programme du Cratère d'Alès 2012 - 2013

    Le nouveau programme du Cratère d'Alès 2012 - 2013 vient de sortir ; il y aura de très beaux concerts de jazz à déguster:

    Carmen Souza     le 19 Octobre

    Térez Montcalm   le 27 novembre

    Baptiste Trotignon  le 15 janvier

    L'Impérial Orphéon  du 27 janvier au 31 janvier   (en collaboration avec Jazz à Junas)

    Palatino Quartet        l 12 février

    Denis Badault       le 9 avril (en collaboration avec Jazz à Junas)

    Plus de détails sur le site du Cratère: http://www.lecratere.fr/liste3.php

    samedi 16 juin 2012

    Souvenirs des Petits Loups de Jazz à Junas

    Oublions pour un fois la crise en Europe et mettez vous en France, dans le Gard pour voir et écoutez notre futur: les Enfants.
    C'était bien à Junas qu'ils ont donné leur enthousiasme, leur spectacle , musique et poésie sous un soleil  splendide .
    Merci à Christian, Guillaume, Isabelle, Samuel et l'équipe de Jazz à Junas!









    mardi 12 juin 2012

    Samedi 16 juin à 17 h: Les Petits Loups de Jazz à Junas


    Les Petits Loups de Jazz à Junas  



    Le projet des Petits Loups de Jazz à Junas , qui avait débuté avec Olivier Gaillard en 2008, est reconduit pour la 5ième année consécutive avec les élèves des écoles du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) Junas-Aujargues, autour d'un nouveau projet d'improvisation musicale porté par Samuel Silvant et Guillaume Séguron.
    Pour la première fois ce projet fera parti d'un projet plus global de l'école puisque les musiciens vont être en résidence durant une semaine (classe transplantée) avec les élèves concernés et s'inscrit autour d'un thème commun au projet de l'établissement : la pierre et le minéral!


    Cette année ce concert sera le point d'orgue de l'ensemble des actions pédagogiques portées par l'association. puisque nous découvrirons également la nouvelle création de Samuel et Guillaume (issue de la résidence au collège de Clarensac)


    Gratuit pour tous

    dimanche 10 juin 2012

    Louis Joos expose à Paris dans la Galerie Oblique

    Un excellent dessinateur bruxellois expose à Paris dans la galerie Oblique



    « L’Artiste :
    Né à Auderghem en 1940, Louis Joos est un personnage hors du commun.
    « Dessiner, c’est se poser énormément de questions. Le dessin n’est, à mes yeux, pas un geste mais plutôt une mentalité. »
    Sa première BD, Louis Joos en posa les jalons dans la revue subversive Aménophis. « A l’occasion d’un numéro sur les champignons, j’ai initié une bande dessinée que j’ai achevée et envoyée à tout hasard à Futuropolis. » Le succès d’estime ne tarda pas. Une carrière venait de naître.
    Le dessinateur consacra assez rapidement ses talents aux ambiances enfumées, aux histoires sombres et au côté marginal du jazz. Certains ne le connaissent que pour cette partie de son oeuvre mais dès 1991, l’illustration de livres jeunesse vint donner une autre dimension au travail de l’artiste. « Depuis des années, Pascal Mottet, plus connu sous le nom de Rascal, m’invitait à une collaboration mais le simple fait de feuilleter un quelconque exemplaire de Martine m’effrayait. Les bouquins didactiques avaient éveillé en moi des réticences difficilement surmontables. Il parvint finalement à me convaincre. » L’album Escales marqua sa véritable entrée dans le livre de jeunesse. Il y utilisa des techniques aussi variées que le fusain, l’aquarelle et la peinture à l’huile.
    Tout en continuant dans cette voie, il poursuivit son histoire d’amour avec le jazz. Anecdote éloquente s’il en est du talent de Joos, Monk fut dessiné d’une traite, sans brouillon. Sa manière d’opérer a toujours étonné. « Si j’ai pu découvrir le Canada, je ne suis jamais parti aux Etats-Unis. Je m’inspire donc des photos de livres et revues, d’images enregistrées à la télévision tant dans les reportages que dans des fictions. Quand je sens l’idée mûre, je dessine de tête, sans modèle, agrégeant des souvenirs en un amalgame composite. »
    Quant aux thèmes évoqués, « ils relèvent souvent de la réalisation de soi face aux difficultés. Des problèmes rencontrés par quelques marginaux obligés de se conformer à ce qu’attend d’eux la société. Il s’agit d’une recherche d’équilibre entre liberté et rigueur. Mes personnages sont curieux et inquiets. Ce qui les intéresse les effraie… »
    « Seuls les chiffres intéressent pas mal de monde. Moi j’avais besoin d’une ambiance. On passe notre temps à préserver notre réalité. Cela ne m’intéresse pas. J’ai beaucoup apprécié Cendrars, Bukowski et Céline avant que je ne connaisse le personnage. Le paroxysme, la colère organisée m’intéressent. J’apprécie au plus haut point la jubilation d’écrire même des choses extrêmement noires. Ces auteurs m’ont plu et ont stimulé mon désir de découverte. »
    Une curiosité que Louis Joos suscite à son tour…

    L’Exposition :
    « Peindre la note bleue
    Et si la note bleue était noire ? Si Louis Joos avait su, seul, lui donner une âme de papier, d’encre et de silence ?
    Joos, c’est l’écrivain-dessinateur, un voyageur en encre de Chine, un biographe du pinceau. Sa vie est dédiée à la musique. Au jazz, surtout. Et son oeuvre est sa vie. Parce que son oeuvre est tout entière tournée vers cette seule passion pour les portées musicales et les « gueules » qui l’ont fait rêver de toute leur voix ou de tous leurs doigts. Louis Joos n’aime pas le jazz. Il le vit. Et il le peint. Il en joue. Lui-même pianiste, il ne dédaigne pas poser le pinceau, parfois, pour caresser le clavier du piano, le temps d’un air de Thelonious Monk.
    Monk. Mingus. Des noms qui font rêver. Des noms qui sonnent. Courts. Percutants. Comme un rappel de la musique. Louis Joos leur a consacré un livre à chacun. Mais dans la carrière déjà longue de ce dessinateur d’exception, le jazz ne prend pas toute la place. Il prend celle du noir et du blanc. Car rien ne peut mieux rendre compte de l’ambiance d’un concert dans une boîte enfumée que l’encre de Chine et l’eau. Voire le pastel gris sur la feuille. Joos aime les taches de noir qui éclaboussent le papier, les tramés gris, les éclaboussures. Car ce noir et blanc qu’il maîtrise comme peu de ses confrères est à lui seul le frère d’armes des blanches et des noires qu’il aime tant déchiffrer sur la portée. » © THIERRY BELLEFROID


    lien: http://www.citizenjazz.com/Louis-Joos-At-the-Village.html