jeudi 27 novembre 2014

Michael Cuscuna, icône du disque de jazz

27/11/2014

lundi 24 novembre 2014

Concert du Ernest Dawkins Trio au Subito Nîmes, le vendredi 5 décembre à 20h15




Ernest Dawkins trio

La venue du saxophoniste Ernest Dawkins est un évènement, non pas seulement parce qu’il est un musicien de Chicago et qu’il fera un bref séjour en France (c’est donc une chance de le recevoir), mais aussi parce que c’est un acteur de longue date du mouvement animé par de nombreux musiciens dans le cadre de l’AACM (Association for the Advancement of Creative Musicians) fondée en 1965. Parallèlement à New-York, Chicago fut une ville historiquement très active aussi bien dans le domaine du blues que du jazz. Avec l’émergence du free-jazz ou « New Thing », des musiciens s’organisent dans une sorte de collectif duquel émergera le célèbre « Art Ensemble of Chicago ». Mais bien d’autres musiciens se côtoient dans l’AACM comme Anthony Braxton (qui fut son voisin d’enfance), Chico Freeman, Joseph Jarman, Don Moye, Claudine Amina Myers…. se revendiquant dans le contexte politique de l’époque de la « Great Black Music ». Ernest Dawkins travaille avec l’ensemble « Ethnic Heritage » et fonde dans les années 2000 le « New Horizons  Ensemble» qui se produit régulièrement à Chicago et dans les tournées mondiales, combinant bebop, swing et avant-garde. Dans le « Chicago trio » il est aux côtés de Hamid Drake et Harrison Bankhead que nous avons reçus lors du concert « The Turbine». Il est aussi compositeur et enseignant dans les grandes écoles de Chicago et bien sûr dans l’AACM dont il fut un temps le président.

Bernard Santacruz (contrebasse) et Samuel Silvant (batterie) ont rencontré le saxophoniste à Chicago dans le cadre du projet « The Bridge » initié par Alexandre Pierrepont qui vise à organiser des rencontres régulières entre des musiciens de France et de Chicago. La présence exceptionnelle d’Ernest Dawkins en France était donc l’occasion de retrouvailles musicales avec celui dont le parcours en fait un représentant de la culture afro-américaine qu’il défend à travers sa musique. Loin des tournées « clés en main », Le Jazz Est Là affectionne particulièrement ces rencontres assez uniques (nous en avons connu d’autres avec John Tchicai, Bobby Few…) avec des musiciens pour lesquels la création, l’échange, le partage du même héritage musical et la confrontation des expériences restent au cœur de leurs préoccupations. Les musiciens de l’AACM de Chicago sont rompus à ce type d’expérience. Ne ratez donc pas cette occasion que nous offre Ernest Dawkins avec ce trio.

Attention, la jauge de ce lieu est limitée, il est fortement conseillé de réserver
(Le concert devra commencer à 20h15 précises)


Infos sur : http://jazzestla.blogspot.com      

Apéro-Vintage Jazz , vidéo de la belle soirée 21 novembre à Nîmes


20141121 apero Jazz Alizés formation 125 à la... par zimprod

http://dai.ly/x2avh4p

vendredi 21 novembre 2014

Littérature pour le weekend: Mal Waldron sa vie et l'Europe


The Truly Underrated Mal Waldron, Interviewed

The term underrated applies to so many amazing jazz artists that it becomes almost a vapid turn-of-phrase. But in so many cases, it is not; the quietly ubiquitous Mal Waldron is a perfect case in point. What an amazing talent he was: as a soloist, accompanist, composer and organizer of music. Read this Ted Panken piece, all at once or in pieces. But if you break it up, throw on some music that Waldron instigated, to drive home the message.

-Michael Cuscuna

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For Mal Waldron’s 89th birthday, A Director’s Cut of a DownBeat Piece from 2002

In recognition of the 89th birth anniversary of the late pianist-composer Mal Waldron, I’m posting a “directors’ cut” of an article that ran in DownBeat in 2002, with a link to the two interviews that I conducted with Mr. Waldron — one on WKCR, another on the phone — that contributed to the bulk of the piece. It was an honor to meet and interact with him.
* * *
An expatriate for roughly half his life, 77-year-old pianist Mal Waldron, New York born, finds it increasingly difficult to come home. “I don’t plan to return to the States for a while,” he noted in New York last August, two nights into a week at the Blue Note with bassist Reggie Workman and drummer Andrew Cyrille. “I like to smoke cigarettes, and I can’t smoke on the bandstand. Having the smoke around me when I play the piano helps me to feel the mood, and feel relaxed and jazzy. That’s my ‘snoozedecker,’ like they say; my blanket of security, like the little kid in ‘Peanuts.’”

Dhafer Youssef Quintet mardi 25 novembre au Cratère d'Alès à 20.30







DHAFER YOUSSEF QUINTET
JAZZ MILLÉSIMÉ ET TASTE VIN - UN CONCERT DE JAZZ SUIVI PAR LA DÉGUSTATION D'UN VIN DE LA RÉGION.
DURÉE: 1H30 ENVIRON - 850 PLACES NON NUMEROTÉES - GRANDE SALLE
TARIF: TARIF UNIQUE : 16.50€ - LOCATION À PARTIR DU 17 OCTOBRE

> ACHETER SON BILLET 

DHAFFER YOUSSEF - OUD, VOIX
EIVIND AARSET - GUITARES ÉLECTRIQUES
KRISTJAN RANDALU - PIANO
PHIL DONKIN - CONTREBASSE
FERENC NEMETH - BATTERIE 



Impossible de résister à cette musique d’une beauté absolue qui, sous des rythmes orientaux, mêle oud, piano, contrebasse, batterie et la voix céleste de Dhaffer Youssef qui fusionne avec la clarinette, telle un couple d’hirondelles qui volent ensemble, changent de direction, se mêlent et se confondent, comme des incantations.  Dhafer Youssef est un oudiste, vocaliste et compositeur tunisien, issu d’une longue lignée de muezzins. Très jeune, sa voix, déjà exceptionnelle et remarquée de tous, jaillit du haut du minaret de son village pour l’appel à la prière. Dans la foulée, il apprend l’oud puis rejoint le Conservatoire de Tunis. Plus tard, c’est à Vienne, où il s’est installé, qu’il découvre le jazz. Très rapidement, sa musique qui mêle de façon alchimique jazz, influences orientales et sa voix si singulière qui semble venir de l’au-delà, le propulse dans une carrière internationale.

lundi 10 novembre 2014

Jazzdor 2014 : Harrel sur images



 Tom_Harrell_&_Wayne_Escoffery_©_Mathieu_SchoenahlLe trompettiste Tom Harrel a mis sur orbite vendredi 7 novembre la 29e édition du festival strasbourgeois Jazzdor. Le compositeur n'a pas attendu 68 ans pour devenir une figure majeure du jazz. Le discours lyrique, les trouvailles ingénieuses, la vélocité, les phrasés ensorcelants de l'improvisateur de l'Illinois n'ont pas un quart-de-souffle à envier aux discours d'un Woody Shaw, d'un Louis Smith, d'un Tony Fruscella, ou d'un Clark Terry. Les thèmes variés enthousiasment. Et pour cause : l'enchanteur se montre aussi arrangeur d'exception.
Alain Fontanel, Le premier adjoint, donné aujourd'hui comme le maire-bis de Strasbourg, était monté sur la scène pour exprimer au fondateur, Philippe Ochem, la reconnaissance de la ville, dont "Jazzdor participe du rayonnement", et lancer les festivités. Anne Issler, la nouvelle DRAC (Directrice Régionale des Affaires Culturelles), saluait "l'organisation extraordinaire, la grande qualité du festival", confirmait enfin"le soutien sans failles au label". On rompra pour une fois avec la défiance actuelle envers les propos des politiques pour adhérer sans réserves, tant les affiches m'ont emballé, tant la programmation de la quinzaine à venir promet.
TRIP_-_ad
Pour cet unique concert en France, Tom Harrel, le virtuose, chiffonné pourtant par un fort décalage horaire, a mis à genoux un public extatique. Schizophrène, soumis à des traitements chimiques depuis l'âge de 20 ans, l'artiste ne se présente pas devant le micro comme le roi des boute-en-train. Sosie d'Ernest Hemingway, à la tignasse immaculée, l'homme vêtu de noir ignore la salle. Pique du nez. On dirait le zombie avant son réveil. Silence de cathédrale. Après d'interminables secondes, le dépressif s'anime. Il lance le compte à rebours du quintet pour l'unisson de Sound Image, signé de sa main, le premier morceau. Les exposés avec le ténor rappellent un hard-bop de la meilleure coulée. On pense aux formations du regretté Horace Silver (Harrel l'accompagna), de Donald Byrd, d'Art Blakey. Le label BLUE NOTE n'est pas à court de héraults.
 Tom_Harrell_Quintet_©_Mathieu_SchoenahlL'orfèvre pose le nez sur les partitions. Pour offrir une rivière de joyaux (Trances, Dance, Sunday). Le saxophoniste ténor Wayne Escoffery, sorte de Bob Berg survitaminé, remplit l'espace avec aisance. Position recueillement, bugle au poing, bras pendant, Harrel regarde le sol. Ou fixe le vide. On s'en fout : on reste suspendu à son cou. Et quand vient le tour de jouer, la légende reprend. La séduction naît de l'attaque, de la modulation, de la sonorité et du velouté de chaque note. Le charme, de l'enchaînement méticuleux des séquences. Un régal par tous les tempos. Les morceaux mélangent grooves, harmonies complexes, riffs ravageurs et mélodies fondantes. Le mélodiste compte la totalité des auditeurs dans la poche. Les musiciens du groupe manifestent par les sourires la jubilation de participer à l'événement. Prestations impeccables du pianiste (Danny Grissett) et du batteur (Adam Cruz). Mention supérieure au contrebassiste Ugonna Okegwo. Son duo magique avec le leader sur Body and Soul marquera les esprits. Suivront Cycle, Star Eyes. Le rappel tenu à fond de train signale que le styliste inscrit aussi son travail dans la lignée des enregistrements lumineux de Chet Baker au milieu des années 50, surPacific Jazz : le Saint Graal des trompettistes. Quelle baffe! La claque d'un géant, ça fait mal...

Bruno Pfeiffer

Tom Harrel jouait à Junas pendant le festival 2014 Le Languedoc Roussillon rencontre New York

CD
Tom Harrel, Trip (avec Mark Turner et Ugonna Okegwo), 2014
(photo jaquette Angela Harrel)

vendredi 7 novembre 2014

Chicago Blues Festival mardi 25 novembre Paloma Nîmes

Et nous vous proposons une coproduction Jazz 70 et Paloma :
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Le 45ème CHICAGO BLUES FESTIVAL
à PALOMA  (250 chemin de l’Aérodrome, Nîmes)
le Mardi 25 novembre 2014 à 20h30 (ouverture des portes à 20h)
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En prévente : 15€TR, 18€TP 
Attention : 18€TR, 21€TP sur place le soir du concert.
Achat uniquement aux points de ventes habituels (Fnac, Géant, Cultura…)
à Paloma et  chez le disquaire indépendant 340 MS, 2 rue Auguste Pelet à Nîmes.
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Chaque année depuis 45 ans voici un rendez-vous incontournable, le Chicago Blues Festival qui revient pour une tournée européenne avec de belles surprises musicales.
“Hommage au Texas Blues” sera le thème de cette nouvelle édition, ce blues initié par des ouvriers noirs américains qui travaillaient dans les gisements de pétrole. Avec sa voix puissante et son style de guitare réellement incisif, Andrew Jones sera incontestablement le leader de ce groupe. Il a partagé la scène des plus grands et sera accompagné ici de la voix de Kerrie Lepaï, chanteuse Gospel depuis son enfance qui saura enflammer le répertoire Texas Blues. On retrouvera à leur coté, Mark “Kaz” Kazanoff, qui a côtoyé les meilleurs bluesmen tout au long de sa carrière et dirige aujourd’hui d’une main de maître la section cuivres au sein des Texas Horns.
 
Energie, swing et authenticité garantis au cœur des origines du blues
 
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dimanche 2 novembre 2014

Bruno Pfeiffer dans la Libération

01/11/2014