mercredi 29 février 2012

Concert Denis Fournier/Tomeka Reid et Jean-Pierre Jullian Sextet le 9 mars à Sommières








SAISON JAZZ A JUNAS 2012 (12ème édition)





SOMMIERES - Gard
Le Vendredi 9 mars à 20h30

Espace Lawrence Durrell

Soirée Jazz en L’R !
Concert soutenu par Réseau en Scène Languedoc-Roussillon

Denis FOURNIER Trio "Paysage de fantaisie" invite Tomeka Reid

Renata Roagna (voix), Pascale Labbé (voix), Denis Fournier (batterie, percussions), Tomeka Reid (violoncelle)
Dans le jazz, l'essence même de l'art musical est constituée par le chant qui fut la première source d'inspiration des instrumentistes. S'efforçant de le reproduire, ces derniers se sont avant tout inspirés des femmes qui ont su, au fil du temps, affirmer leur capacité à être de remarquables interprètes. Pour cette création, Denis Fournier a donc tenu à s'entourer de chanteuses, Renata Roagna et Pascale Labbé, au parcours artistiques atypique mais au charisme indéniable.
Construit autour de la voix et de la percussion, cette création propose un agencement particulier des espaces orchestré par le percussionniste, qui, soucieux de maîtriser les nuances de timbres et de couleurs vocales, est devenu un scénographe qui agence les espaces musicaux tout en laissant à chacune des diverses personnalités invitées la liberté d'imposer leur univers.


Jean-Pierre JULLIAN sextet

Lionel Garcin (sax alto, soprano), Adrien Dennefeld (violoncelle), Aurélien Besnard (clarinette basse), Tom Gareil (vibraphone), Guillaume Séguron (contrebasse), Jean-Pierre Jullian (batterie-compositions)

P

our cette création originale, le batteur et percussionniste Jean-Pierre Jullian puise son inspiration dans un projet nourri de jazz, de musiques improvisées et ethniques – indienne, africaine, ibérique – et convie pour cette invitation au voyage des musiciens de talents.
Entre Jazz et musique contemporaine, écritures et improvisations, venez découvrir cette aventure artistique hors du commun initiée par le magistral Jean-Pierre Jullian qui, par la profondeur de sa démarche, nous ouvre de nouveaux horizons.

Tarifs : 15 euros / 13 euros (adhérents) / gratuit pour les moins de 16 ans
Bar et petite restauration sur place
Renseignements et préventes au 04 66 80 30 27 / www.jazzajunas.asso.fr
Pour continuer le travail engagé sur la commune de Sommières, Jean-Pierre Jullian et son groupe feront une intervention et un mini concert, pour les élèves des écoles de Sommières dans l’après-midi.

En partenariat avec la commune de Sommières


Jean- Pierre Jullian Sextet 

Photos par Frank Bigotte

dimanche 26 février 2012

Photos du grand concert d'Elliott Murphy and the Normandy All Stars





Photo du concert d'Elliott Murphy  and the Normandy All Stars pendant la grande soirée du rock et blues à Vergèze en 2011

Photos par Frank Bigotte; autres photos mettez vous sur :
http://www.citizenjazz.com/Elliott-Murphy-and-the-Normandy.html

samedi 25 février 2012

l'Original Dixieland Jazz Band 26 février 1917

Le Point.fr - Publié le 26/02/2012 à 00:00



Originaire de La Nouvelle-Orléans, l'Original Dixieland Jazz Band revendique l'invention du mot "jazz".

26 février 1917 : "Fucking" Blancs qui enregistrent le premier disque de jazz !






Le 26 février 1917, une bande de musiciens s'engouffre dans les studios du label Victor Talking Machine Company, à Chicago, pour enregistrer le premier disque de jazz de l'histoire. Stupeur, ils sont blancs de chez blancs ! Le cornettiste est blanc, le pianiste est blanc, le batteur est blanc, le clarinettiste est blanc, le tromboniste est blanc. Pas l'ombre d'un Noir, pas même un métis ! Malgré cela, les ventes de leurs soixante-dix-huit tours avec les deux morceaux Livery Stable Blues et Dixie Jass Band One-Step s'envolent. Avec un million et demi d'exemplaires vendus, ils laissent sur place Enrico Caruso. De la folie. Dans la foulée, les musiciens de l'Original Dixieland Jass Band décident de virer les deux "S" de "Jass" pour les remplacer par deux "Z". Le mot "jazz" tombe dans le langage courant, les jazzmen blancs s'en sentent les créateurs. Pour eux, le jazz est né. Facile.
Mais comment les jazzmen noirs ont-ils ainsi pu se faire avoir ? Tout commence à La Nouvelle-Orléans quand, un soir de décembre 1915, Harry H. James, propriétaire d'un night-club de Chicago, repère dans la rue Dominic James, dit "Nick La Rocca", en compagnie du groupe Papa Jack Laine's Reliance Brass Band, alors qu'il joue du cornet, pour promouvoir un match de boxe. Après le match, Harry suit La Rocca au Haymarket Cafe, où ce dernier rejoint le groupe du batteur Johnny Outha Stein pour jouer. Le night-cluber tombe sous le charme et ne tarde pas à convaincre la bande de venir à Chicago. Début 1916, le Stein's Dixieland Jass Band débarque donc dans la capitale de l'Illinois, mené par le batteur Stein, un Blanc, avec le cornettiste La Rocca, un Blanc, le clarinettiste Alcide Nunez, un Blanc, le tromboniste Eddie Edwards, un Blanc, et le pianiste Henry Ragas, encore un Blanc. Bien qu'un peu pâlots, ces jazzmen rencontrent un succès immédiat. Bientôt, Stein prend la porte, remplacé par Tony Sbarbaro, toujours un Blanc. Nick La Rocca hérite de la direction du groupe qui est renommé l'Original Dixieland Jass Band.

Pâles copies !

Le célèbre Al Jolson, grande star du music-hall, leur trouve un impresario illico et un nouveau contrat à New York. La grande vie commence. Dès leur premier concert au Reisenweber Club, le 15 janvier 1917, c'est un véritable carton ! Pourtant, les vrais spécialistes du jazz font, eux, la fine bouche. D'après leurs oreilles, cette bande de Blancs est très loin de rivaliser avec les jazzmen noirs. Ils vont jusqu'à qualifier leurs représentations de caricatures et les accusent d'en faire des tonnes sur scène. De pâles copies, quoi.
Mais de pâles copies qui ne se débrouillent pas si mal que ça, puisque deux semaines plus tard, voilà l'Original Dixieland Jass Band en train d'enregistrer pour le label Columbia. L'enregistrement n'est guère probant. Les bandes finissent à la poubelle. Ce n'est pas pour cette fois. Une deuxième chance est donnée au groupe par le label Victor Talking Machine Company (qui deviendra plus tard RCA-Victor, le label du King Elvis Presley) le 26 février 1917. Cette fois, ils ne se ratent pas. Ils enregistrent le premier disque de jazz de l'histoire.
Une vingtaine d'autres morceaux suivront, pour Columbia, qui les récupère vite fait. Tous les labels se disputent désormais l'Original Dixieland Jass Band. Durant des mois, celui-ci est la star des clubs new-yorkais, mais bientôt les groupes noirs lui volent la vedette. Voilà donc les "culs blancs" traversant l'Atlantique en 1919 pour aller astiquer leurs cuivres dans les salles anglaises et retrouver le monopole de la gloire. Le 28 juin 1919, ils enregistrent un triomphe au Savoy de Londres pour le Bal de la victoire. Le roi George V, Foch, et même Pétain les applaudissent à tout rompre. De retour aux États-Unis, la gloire a fléchi, mais demeure jusqu'à ce jour de janvier 1925, où le chef de meute, Nick La Rocca, en pleine dépression, fiche le groupe par terre et retourne tout seul à La Nouvelle-Orléans au volant de sa Buick. Un éclair de lucidité ? Il faut dire qu'il y a de quoi paniquer quand un pauvre bougre de jazzman blanc voit débarquer Louis Armstrong, Sydney Bechet et compagnie. Le groupe était fichu d'avance.


Article publié dans Le Point du 26 février 2012
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L'Artiste gardois et les Belges


« The Artist » a l’accent belge

JEAN-CLAUDE VANTROYEN
lundi 16 janvier 2012, 16:46

La bande-son de The Artist a remporté le Golden Globe de la meilleure musique originale. Elle a été enregistrée par deux orchestres belges.

e film de Michel Hazanavicius est muet, certes, mais il possède un fameux accent belge. Toute la musique, signée Ludovic Bource, a été enregistrée en Belgique, à Bruxelles et à Gand, par deux orchestres belges : le Brussels Philharmonic et le Brussels Jazz Orchestra. Et cette bande-son vient de remporter le Golden Globe de la meilleure musique originale. Une fameuse surprise, une formidable reconnaissance et un extraordinaire coup de pub pour ces deux orchestres. Qui espèrent que « The artist » va doubler la mise aux Oscars…
Le Brussels Philharmonic a enregistré les « soundtrack » au Studio 4 de Flagey. Dans ses murs, puisque c’est là que l’ancien orchestre de la VRT réside. « Ce studio possède une sonorité extraordinaire, explique l’intendant du Brussels, Gunther Broucke. Et pas seulement pour le public, mais aussi lors des enregistrements. »
C’est en été 2011 que cet enregistrement a eu lieu. Ce ne fut pas la première bande-son du genre. « Nous avons déjà exécuté la musique de quatre ou cinq films. Et nous avons obtenu le Golden Globe pour celle de « The Aviator «, avec Leonardo DiCaprio. Nous avons de l’expérience. L’orchestre est excellent. Et comme c’est l’ancien orchestre de la radio, il possède la concentration et la rapidité d’exécution nécessaires pour enregistrer rapidement. C’est pour ça qu’on est venu nous chercher. » Cette activité cinéma du Brussels Philharmonic s’étend d’ailleurs : une spin off est créée pour répondre aux demandes, souvent urgentes, des producteurs, auxquelles un grand orchestre au planning serré ne peut pas toujours répondre.
Et le Brussels Jazz Orchestra ? « La production du film enregistrait avec le Brussels Philharmonic, raconte Frank Vaganée, le directeur artistique du BJO. Elle avait besoin d’un big band pour la scène finale et quelques autres. Le Brussels nous a recommandés. »
Ce n’est pas la première fois non plus. Le BJO a participé à quelques bandes-sons. Dont celle du film « Essaie-moi », sur la musique du guitariste belge Pierre Van Doormael. Et cette pub du Golden Globe pourrait amener d’autres commandes. « On l’espère bien, reprend Frank Vaganée. C’est un travail très intéressant pour nous. Avec « The artist », un film muet, nous avons pu prendre beaucoup de place. On est là pour soutenir les images. Le compositeur, Ludovic Bource, était très strict : il fallait donner de l’atmosphère, de l’énergie. La scène finale devait être très enthousiasmante. Dans un style années 30, auquel nous ne sommes guère habitués puisque nous sommes un orchestre contemporain, mais c’était très gai à faire, et maintenant très gratifiant. »
C’est aussi un beau coup de pub pour un orchestre de jazz qui, dès le 27 mars, va occuper la scène du mythique Blue Note à New York avec le pianiste Kenny Werner et le saxophoniste Chris Potter. « Ca va nous aider à rassembler du public », ponctue Frank Vaganée.

 On a déjà dit qu' il faut pas un gouvernement pour jouer du bon jazz après le fameux concert de Philip Catherine au Vigan en 2011. Et encore la preuve avec le Brussels Jazz Orchestra pour le film 'L'Artiste'
Espérons que nos amis belges avec leur nouveau gouvernement sauvegarderont du bon jazz!!    Le Jazz c'est la survie!

Article du journal Le Soir samedi 25 février 

jeudi 23 février 2012

Cordes en!Scène à l'Ever'In dimanche 4 mars à 17 h

Le troisième volet du triptyque « Cordes en Scène » aura 
lieu le DIMANCHE 4 MARS à 17h 
à l’Ever’in (place Séverine à Nîmes).
 
Ceux qui ont manqué le solo exceptionnel de Bernard Santacruz à la contrebasse en 
novembre, ceux qui ont manqué, en février, celui d’Eric Longsworth au violoncelle tout 
aussi remarquable, ou bien ceux qui ont eu loisir d’acclamer l’un ou l’autre de ces 
musiciens, voire pour certains les deux, tous auront sans doute grand plaisir d’avoir 
l’occasion de les trouver réunis en compagnie d’un de leurs compagnons de longue date : 
le guitariste Rémi Charmasson. Trio à cordes qui promet de nous livrer une musique 
empreinte d’une grande sensibilité, d’une grande originalité, avec l’amour partagé de la 
liberté. Les acteurs de ce trio ayant chacun un itinéraire bordé de multiples rencontres 
et expériences musicales, toutes marquées par le désir d’une grande créativité, les 
cordes devraient s’entremêler … à nous nouer le cœur !
Comme d’habitude la réservation est dès à présent ouverte auprès de Le Jazz Est Là par 
mail ou au 04 66 64 10 25. Rappelons que nous attribuons les places au concert dans 
l’ordre des réservations. L’ouverture de l’Ever’in sera exceptionnelle ce dimanche. 
Compte tenu de l’horaire particulier, il est possible que certains souhaitent prolonger 
la soirée autour d’ un plat. Nous vous demandons de bien vouloir le faire savoir un peu à 
l’avance, si possible, afin que l’Ever’in puisse se préparer à cette demande éventuelle : 
Ever’in 04 66 76 21 81 Merci. A très bientôt. http://www.lejazzestla.fr
 

mardi 21 février 2012

Joli Article sur Ahmad Jamal dans Citizen Jazz

 

Jamal, le grand

Il arrive à 12h30 pile dans cette suite très ‘Seventies’ d’un hôtel discret de l’ouest parisien. Vue panoramique, surplombant la Seine, à deux pas de Radio France. C’est un géant, le plus grand depuis Charlie Parker, affirme un critique américain. Il ne vise qu’une chose, dans l’immédiat : le fauteuil face à la caméra.
A 81 ans, on lui en donne facilement dix de moins. Ahmad Jamal s’installe. Professionnel et affable. Vêtements sport de style classique, tons clairs. Il a gardé ses lunettes fumées. Une coquetterie, dans l’œil. Et son « look » depuis des années. Dans ses verres aux reflets bleus, on se voit en tout petit, plus tard, au montage. On découvre aussi ses mains, effilées, délicates telles qu’on les imaginait à l’écoute de son album la veille. Le cinquantième en plus de cinquante ans de carrière..............

Encore un peu de souvenir du concert du grand Ahmad Jamal à Junas 2011


Très joli article écrit sur Ahmad Jamal par Sophie Golstein et  pour lire tout l'article mettez
vous sur: http://www.citizenjazz.com/Jamal-le-grand.html  du 20 février 2012

samedi 18 février 2012

Bill Evans pianiste All About Jazz

  Très bon et bel article sur le pianiste Bill Evans  écrit par Bob Kenselaar et apparu (en anglais) sur Allaboutjazz.

Mettez vous sur:http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=41417

pour lire en entier.

Jazz in the Aquarian Age

Breakfast with Bill Evans

Breakfast with Bill Evans
By Published: February 16, 2012
I never aimed to be a stylist or influence. I didn’t even aim to have an identity. I just play music the way I play it, putting it together my own way and trying to serve a certain kind of quality or beauty.

mercredi 15 février 2012

concert Anne Paceo Quintet , La Milonga del Angel Nîmes 22 février 2012

 Anne PACEO Quintet  à Nîmes 
 Antonin Tri Hoang (sax alto, clarinette basse), Pierre Perchaud (guitare), Leonardo Montana (piano), Stéphane Kerecki (contrebasse), Anne Paceo (batterie, compositions)

 
                                         photo: Gala
Anne Paceo explore de nouveaux horizons avec la fine fleur du Jazz hexagonal. Charlie Haden a dit d’elle : «Elle m'a immensément impressionné par son talent, sa musicalité et son dévouement à sa forme d'art. Son style personnel et son si particulier font d'elle une musicienne unique. » A 27 ans, Anne a déjà un parcours assez exceptionnel. Une victoire du jazz dans la catégorie Révélation en 2011, un Django d’or Nouveau Talent en 2009, 2 disques en tant que leader : Empreintes et Triphase, un trio avec lequel elle a joué plus de 120 concerts à travers le monde et dans les plus grands festivals (Jazz à Vienne, Paris Jazz Festival, Abidjan Jazz festival, Taipei international jazz festival, Jazzhead...) et enfin des collaborations avec les plus grands musiciens de la scène Européenne et internationale, de Christian Escoudé à Rick Margitza en passant par China Moses, Emmanuel Bex, Philip Caterine, Alain Jean-Marie, Henri Texier ou encore Rhoda Scott.
Victoire du Jazz 2011 - Révélation instrumentale - Prix Franck Tenot
Benjamin de l’Orchestre National de Jazz de Daniel Yvinec, Antonin Tri Hoang a déjà une personnalité à part, déployant une grâce et une incroyable musicalité au saxophone alto et à la clarinette. Passant de la guitare électrique à la guitare acoustique avec autant d’aisance, Pierre Perchaud a, quant à lui, cette particularité de pouvoir « s’échapper » de l’instrument de sorte à en tirer le meilleur. Stéphane Kerecki vient renforcer l’équilibre de cette nouvelle formule avec précision, quant à Leonardo Montana, fidèle parmi les fidèles c’est avant tout la complicité et le rythme qui le guident auprès des baguettes d’Anne Paceo.
Mercredi 22 février à NIMES
20h30, Milonga del Angel
Tarifs : 16 € / 13 € (adhérents Jazz 70, Jazz à Junas, Jazz en L’R, étudiants, chômeurs) / gratuit pour les moins de 16 ans
Réservations auprès de JAZZ 70 : www.jazz70.fr

Exposition Jazz in Watercolors march 2012

Grâce au Festival de Jazz à Junas 2010, ou le Languedoc-Roussillon avait invité New York, je vais exposer mes aquarelles de jazz et blues dans le fameux jazzclub:
 Cornelia Street Café, dans le Village à New York.

Le saxophoniste ténor Dave Liebman était invité avec son groupe 'Contact' John Abercrombie, Marc Copland, Drew Gress et Billy Hart pour la soirée de jeudi 22 juillet 2010.

En parlant avec Dave sur les possibilités d'une éventuelle exposition new yorkaise, il m'avait donné quelques pistes et voilà le mardi soir 6 mars à 18.00 il y aura un vernissage de mon exposition 'Jazz in Watercolors '

Vous êtes tous les bienvenus!!
 

                              Jazz in Watercolors
                                              March 2012
                                 Ton van Meesche
 

                 The Cornelia Street Cafe

29 Cornelia Street Greenwich Village, New York 10014

                   Opening tuesday evening March 6, 5:30 pm -7

samedi 11 février 2012

Le Temple de Junas, haut Lieu culturel pendant le Festival Jazz à Junas



Le Temple de Junas, un lieu important pendant le Festival de Jazz à Junas


Junas : une intense activité culturelle
Junas est un village de 1000 habitants situé dans le Gard entre Nïmes et Montpellier à 25 kilomètres de la mer en terre de « Bouvine ». C’est un village à forte activité associative connu pour organiser depuis 25 ans les « Rencontres Européennes de la Pierre » ouvertes récemment à la Polynésie et à l’Afrique. Sa célébrité est aussi due au Festival «  Jazz à Junas » qui va fêter ses 20 ans en 2013 et qui fonctionne aussi sur la formule de rencontres entre la Région Languedoc Roussillon et d’autres pays. Depuis quelques années s’y déroule aussi un festival de musique Country et de Rock and roll
et de façon biannuelle une fête de la courge qui met en valeur les traditions locales.

 
Le temple de Junas
Le temple de Junas construit sous la restauration en 1821 est un édifice néo-classique  mais unique par son architecture intérieure (voute gothique) qui rappelle la sobriété des constructions cisterciennes, et son clocheton très ouvragé. Ce   clocheton accueille une cloche de grande qualité, œuvre du fondeur marseillais, Eugène Beaudoin. L’originalité architecturale du temple de Junas est très certainement liée à une longue expérience du travail de la pierre dans un village où l’exploitation de carrières remonte  à l’Antiquité romaine.

Au fil des ans, le temple est devenu un des lieux importants pouvant accueillir la vitalité des activités culturelles de Junas.
Le temple, un lieu culturel fréquenté et reconnu, une exposition d’arts plastiques, une chorale classique et un concert de jazz, on peut voir sur l’une des photos deux des fenêtres et la rosace qui seront remplacées par des vitraux.
 Concert Christine Lutz et Michel Altier Festival 2008 au Temple

 

3) Le projet de réalisation de vitraux dans le temple de Junas, par un artiste contemporain, Daniel Humair
Le temple de Junas est éclairé par 6 fenêtres et une rosace sans décorations, constituées de vitres transparentes. Il n’y a pas encore très longtemps, la religion huguenote interdisait toute représentation et ornements à l’intérieur des édifices cultuels. Mais aujourd’hui ces principes ont évolué et il y a plus de tolérance par rapport à la présence d’images dans les temples protestants.
Le projet est donc de remplacer ces fenêtres et cette rosace par des vitraux et de faire réaliser ces vitraux par un peintre contemporain en utilisant une technique novatrice.
Ce projet initié par l’association Jazz à Junas qui organise des concerts et des expositions de photos de jazz dans le temple et l’Association pour la Restauration du Temple A.R.T
(association laïque), a été approuvé à l’unanimité par le conseil presbytéral protestant. L’association « Courants d’Art » qui expose depuis 15 ans dans le temple a affirmé aussi son intérêt et sa solidarité pour une telle réalisation.

Le projet rénovation de la voute et vitraux est porté par la municipalité dans sa globalité.

Jazz à Junas pour réaliser ces vitraux a proposé un artiste à la fois connu pour ses talents de peintre et de musicien : Daniel Humair. Celui-ci, enthousiasmé par le lieu et ce travail de création a proposé de réaliser des dessins complètement abstraits qui excluraient toute forme symbolique. Son objectif est de restituer une lumière qui redonne au lieu sa magie et son caractère sacré.

Pour mener à bien ce projet il a proposé de travailler avec Eric Linard pour la réalisation de ces vitraux. Eric Linard est un grand professionnel qui fait autorité dans le monde de l’art. Il a inventé une nouvelle technique de fabrication de vitraux qui laisse toute liberté à la création de l’artiste

Cette réalisation aura un caractère tout à fait unique par sa qualité mais aussi son exception puisqu’à notre connaissance, il n’existe en France qu’un seul temple avec des vitraux réalisés par un artiste contemporain.

Ces vitraux donneront au temple une grande valeur artistique qui pourra être admirée au moment des cultes et des manifestations culturelles ; mais aussi au quotidien selon des modalités à définir et en particulier pendant la saison touristique. Ils ajouteront à la valeur patrimoniale du lieu.

Daniel Humair, un peintre et un musicien de dimension internationale


Né à Genève le 23 mai 1938 Daniel Humair est un artiste autodidacte, reconnu internationalement comme peintre et musicien de Jazz.
Daniel Humair est un des grands batteurs de jazz européen qui a joué depuis les années 50 avec tous les musiciens de légende à l’exception de Miles Davis et Sonny Rollins. Il a eu l’occasion de se produire dans la plupart des grands festivals de jazz tels que Newport,  Monterey,  Paris, Berlin, Montreux, Chicago, Barcelone, Nice, Antibes, etc...Sa discographie comprend plus de 200 disques, dont une dizaine sous son  nom. Ses dernières années ont vu sa consécration comme musicien et, il a reçu de nombreux prix. En 1998 il est élu meilleur musicien européen par l’Académie de jazz.
Parallèlement à sa carrière musicale, Daniel Humair poursuit depuis 50 ans une intense activité de peintre. Il confie lui-même qu’il consacre plus de temps à la peinture qu’à la musique ; ce qui prouve bien que cette pratique artistique n’est pas secondaire dans sa vie mais au contraire assumée comme essentielle. C’est donc en professionnel que Daniel Humair trouve sa place dans le marché de l’art. Sa peinture de tendance expressionniste abstraite a été influencée par l’abstraction américaine et française.
Daniel Humair s’est constitué un répertoire de formes qu’il fait « vibrer » dans l’espace plastique par l’utilisation de couleurs vives et généreuses. Son geste rapide et précis, celui du batteur, lui permet de créer dans une improvisation savamment maîtrisée. Il a su inventer son propre langage pictural ; sa peinture depuis longtemps reconnue, est présentée par plusieurs galeries internationales, et peut être vue dans de nombreuses collections publiques ou privées. Depuis 1965 Daniel Humair a réalisé plus de 170 expositions personnelles que ce soit dans des centres d’Art contemporain, centres culturels, musées, ou dans de nombreuses galeries.
Ce grand artiste n’est pas un étranger à Junas puisque c’est un des musiciens qui est venu le plus régulièrement (5 fois en 18 ans), jouer dans les carrières, dans le cadre du festival Jazz à Junas. Le choix de Daniel Humair pour réaliser les vitraux du temple n’est donc pas seulement lié à sa renommée mais aussi aux liens qu’il a noués avec le festival et ses organisateurs. Et c’est dans le temple qui abrite quotidiennement des concerts gratuits pendant le festival qu’il va intervenir.


Eric Linard, le grand spécialiste français de la sérigraphie et de la fabrication de vitraux contemporains
Eric Linard ouvre son premier atelier de sérigraphie en 1970 à Strasbourg, il se spécialise dans l’édition d’estampes. Il crée, à ce moment là, sa propre maison d’édition et diffuse ses lithographies, gravures et estampes auprès des musées, galeries, collectionneurs, essentiellement en France, aux Etats Unis et au Japon. Dès 1986 Il participe aux grandes foires internationales d’Art contemporain.
Il reçoit de nombreux prix, en particulier l’Oscar européen de la sérigraphie en 1983.


C’est donc Eric Linard, un grand spécialiste français qui a été choisi par le peintre Daniel Humair pour réaliser les vitraux du temple de Junas à partir de son propre travail de création.

Réalisation immédiate, objectif inauguration pour le lancement du Festival Jazz à Junas de juillet 2013 (les 20 ans du festival).
             Concert des Jeunes Musiciens de Jazz au Temple après leur Stage en 2011



vendredi 10 février 2012

Belles Photos de bon"vieux jazz" par Teenie Harris

Dans le Daily Mail de vendredi 10 février il y a quelques belles photos de bon "vieux jazz"
; pour admirer des autres photos mettez vous sur le lien en-dessous





 http://www.dailymail.co.uk/news/article-2099132/Teenie-Harris-Photographer-An-American-Story.html

mercredi 8 février 2012

Trio Zephyr et Pierre Diaz au Vigan vendredi 10 février



SAISON JAZZ A JUNAS 2012 (12ème édition)

LE VIGAN - Gard
Le Vendredi 10 février à 20h30
Auditorium du lycée André Chamson

Soirée saison Service Culturel de la ville du Vigan en partenariat avec Jazz à Junas

TRIO ZEPHYR et Pierre DIAZ

C
© Elizabeth Riley
Claire Menguy (violoncelle, chant), Marion Diaques (alto, chant), Delphine Chomel (violon, chant), Pierre Diaz (saxophones)



Création de Pierre Diaz et du Trio Zéphyr - coup de foudre musical entre 3 musiciennes et un saxophoniste – Jours de vent est une perle rare. Mais loin de raconter l’Histoire, Jours de vent évoque l’exil à travers une musique partagée entre la couleur d’un espoir qui rechigne à s’éteindre et la flamme qui vacille dans les bourrasques du destin - ce destin qui chavire les hommes.

Tout commence "Le lendemain matin" comme on se réveille d’une étrange gueule de bois portée par un violon vagabond. Au fil des morceaux, comme sur les trois photos d’époque que propose la pochette, on comprend vite qu’au-delà de la toile de fond historique il s’agit surtout ici d’une histoire personnelle. Des archives sonores datent un propos - l’exil - qui reste malheureusement d’une totale modernité et qui, finalement renvoie moins au passé de l’Espagne qu’à la difficulté d’être l’héritier de l’Histoire. L’ensemble façonne un jazz de chambre onirique et évocateur qui travaille les timbres avec beaucoup de précision.
Il y a dans Jours de vent – par une longue étreinte entre le saxophone et les cordes - une poésie et un lyrisme qui frappent tout droit l’âme de l’exilé...Magnifique !


Tarifs : 12 euros / 8 euros / gratuit pour les moins de 16 ans
Renseignements et préventes Mairie du Vigan au 04 67 81 66 00





En partenariat avec la commune du Vigan


vendredi 3 février 2012

Pascal Gasquet et Trio d'en bas au Citizen Jazz

 

 Voilà une belle photo du Trio Pascal  Gasquet prise par Frank Bigotte pendant le concert  à Vergèze; pour des autres photos de Frank Bigotte, mettez vous sur Citizen jazz: http://www.citizenjazz.com/Pascal-Gasquet-trio.html

En dessous  (ou d'en bas)vous trouverez un article écrit par Michel Arcens le 30 janvier 2012 sur le Trio d'en bas, un concert qu'on a bien aimé en décembre  au Milonga à Nîmes

Le Trio d’en bas

Le « Trio d’en bas » qui a obtenu le prix du concours Jazz Migration 2010 et enregistre son premier disque, invente une musique sans frontières qui s’ancre pourtant dans la tradition, de Parker au free jazz, tout en créant de nouveaux et réjouissants univers.
Il y a parfois d’heureuses surprises au détour du parcours noctambule et plus ou moins hasardeux de l’amateur de jazz. Le Trio d’en bas en sur la scène du Médiator à Perpignan, à l’invitation du festival Jazzèbre est de ces moments réjouissants que vous n’attendez pas forcément et qui, finalement, vous emportent et transportent pour longtemps. Parce que vous avez, sans y être préparé le moins du monde, découvert non seulement un nouveau groupe, mais aussi une nouvelle musique.
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Le Trio d’en bas © H. Collon/Objectif Jazz
Arnaud Rouanet (saxophones, clarinettes et percussions de toutes sortes), Samuel Bourille (claviers) et Yoann Scheidt (batterie) vous jettent à la figure et aux oreilles des notes, des images, des mondes non seulement inhabituels, mais aussi inouïs. C’est par des moyens insolites, voire incohérents (dont une lampe de chevet allumée projetée sans ménagement sur le sol…) qu’ils mettent en scène et en sons leurs univers déglingués. Tout cela pourrait être simplement « foutraque » si ces trois jeunes musiciens ne connaissaient pas aussi bien leurs classiques, de Sonny Rollins, à Archie Shepp en passant notamment par Gato Barbieri, Duke, Charlie Parker, Dolphy ou Coltrane. On pourrait penser que tout cela fait, ensemble, plus ou moins bon ménage. Mais voilà, le Trio d’en bas y va par quatre chemins, ou plutôt par tous les chemins possibles et imaginables – en tous cas par ces trois musiciens capables de tout ; on prend plaisir à les suivre, mais il faut, autant qu’eux, être un peu « casse-cou »...
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Arnaud Rouanet © H. Collon/Objectif Jazz
Le Trio d’en bas sait être inventif, repousser les limites, les reconstruire (si tant est qu’il y ait ici quelque frontière qui tienne plus de trois ou quatre mesures), tout en faisant vivre le swing, sans pour autant se perdre dans l’abstraction, le concept. On pourrait, pour décrire cette musique, se référer à Frank Zappa ou à la Compagnie Lubat. Mais on serait encore loin du compte. Difficile de définir une musique en train de s’inventer...
Sur leur site, fort complet, on peut lire : « Dans un tel contexte d’insécurité sonore flagrante, d’absence de repères et de surdité croissante […] ne restons pas sans voix face à de telles menaces. » Histoire d’expliciter le projet, les musiciens ajoutent - et affirment joliment sur scène et dans la vie, avec humour et intelligence, brio et jubilation : « Adeptes du collage, de la superposition et du décalage des différentes formes musicales, c’est […] dans l’absence de carcans que l’on trouvera le ciment de ce qui fait la cohésion de l’ensemble du travail de la compagnie. »
Objectif atteint, sans aucun doute. Le « Trio d’en bas » se fait peu à peu une réputation. Il a par exemple été lauréat du concours Jazz Migration 2010 (prix décerné par l’AFIJMA et la FIJ). Il est en train d’enregistrer son premier disque entre Perpignan et Carcassonne. Souhaitons-lui le succès qu’il mérite : venu « d’en bas » il nous tire vers « le haut. »
  
http://www.citizenjazz.com/Le-Trio-d-en-bas.html

mercredi 1 février 2012

Concert Eric Longsworth au Théatre Telemac Nîmes dimanche 5 Février

Après le magnifique concert du 20 janvier avec Katy Roberts, Rasul Siddik et 
Christian Brazier (profitez encore du lien avec le site de ces musiciens sur notre page 
web : http://www.lejazzestla.fr ), voici venu le moment du deuxième volet du triptyque « 
Cordes en Scène » le dimanche 5 février 2012 à 17h30 au Télémac théâtre. Après 
l’extraordinaire solo de contrebasse de Bernard Santacruz au mois de novembre dernier qui 
avait fortement impressionné le public, c’est le violoncelle d’Eric Longsworth qui va 
occuper le devant de la scène. Entre jazz, musique actuelle ou improvisée, avec la 
virtuosité de ce musicien , harmonie, mélodie et rythme seront au rendez-vous, le tout 
s’entremêlant aux récits de ses randonnées dans le Grand Nord Canadien, l’Alaska ou le 
Grand Canyon, ballades qu’il nous conte avec beaucoup d’humour et d’humanité. Du conte 
en musique, de la musique qui se raconte, le tout accompagné d’un jeu de lumières 
complétant l’atmosphère intimiste de ce spectacle qui devrait intéresser un large public 
dans l’espace convivial du Télémac. 
Entrée 10 et 8 € Rens. et Réserv. 04 66 64 10 25 http://www.lejazzestla.fr
Télémac : 14, rue Fernand Pelloutier (derrière le Carré d’Art)
Patrice Goujon pour Le Jazz Est Là