lundi 30 janvier 2012

N'oubliez pas: Concert Eric Legnini à Lunel Viel vendredi 3 février

JAZZ A JUNAS présente,

LUNEL-VIEL - Hérault
Vendredi 3 février à 21h00
Salle Antoine Roux

Eric LEGNINI & The Afro Jazz Beat invite Hugh COLTMAN

“The Vox”
Victoire du Jazz 2011 - Meilleur album instrumental

Eric Legnini (Fender Rhodes), Franck Agulhon (batterie), Thomas Bramerie (basse), Hugh Coltman (voix)


Pianiste, arrangeur, compositeur et producteur, Eric Legnini met dans ce nouveau projet tous ses talents en exergue – l’affirmant comme l’un des plus brillants pianistes de jazz en France. Reflet du travail et de la maturité de l’artiste, ce nouvel album marque donc un tournant dans la carrière du pianiste.
Avec d’un côté un son affrojazz beat, des  rythmes percussifs, un groove brûlant, et de l’autre des airs de folk-song, qu’une voix tendrement rauque promène sur le fil d’une inspiration soul - The Vox présente deux univers musicaux a priori totalement éloignés l’un de l’autre. Pourtant, Eric Legnini et ses musiciens parviennent avec brio à faire de ce projet une œuvre singulière, cohérente et d’une sensibilité extrême.
Emporté par la voix grave et d’une sensualité irrésistible du britannique  Hugh Coltman - Chanteur harmoniciste, anciennement membre de The Hoax et Heez Bus, aujourd'hui salué par la presse comme l'un des meilleurs chanteurs depuis Paul Rodgers - Eric Legnini réussit ici, grâce à un équilibre parfait entre la soul, le folk et la pop, à parler à l’âme !


Tarifs : 15 euros / 13 euros (adhérents) / gratuit pour les moins de 16 ans
Présence de viticulteurs locaux pour la découverte de leur vin.
Renseignements et préventes au 04 66 80 30 27
www.jazzajunas.asso.fr

jeudi 26 janvier 2012

Vendredi 3 février 2012
21h00
Salle Antoine Roux
LUNEL-VIEL

Très beau concert par le groupe d"Eric Legnini The Afro Jazz Beat avec en plus
le chanteur britannique Hugh Coltman, Franck Agulhon batterie, Thomas Bramerie basse et Eric Legnini piano


The Vox


Eric Legnini & The Afro Jazz Beat


Eric Legnini (p, key), Franck Agulhon (dm), Thomas Bramerie (b), Krystle Warre (voc, g), Da Romeo (eg), Kiala Nzavotunga ( eg), Boris Pokora (ts, bcl, fl, bs), Julien Alour (tp), Jerry Edwards (tb), Okutu Moses (perc)
Eric Legnini nous avait promis un changement de cap après sa trilogie Miss Soul, Big Boogaloo et Trippin. Il disait vouloir se tourner davantage vers l’Afrique, voire y trouver une chanteuse du côté du Mali, s’enfoncer encore un peu plus dans la soul, le funk et le gospel. A l’écoute de The Vox, on peut dire qu’il tient à moitié ses promesses. La chanteuse africaine qu’il cherchait vient de Kansas City et s’avère plutôt folk-pop. De la soul il y en a, du funk aussi, mais à petites doses - pas vraiment plus qu’avant.
Bien sûr, il y a les références à Fela Kuti ou Tony Allen avec « Black President », et du funk sauce British, avec « London Spot » qui se construit - ou du moins tourne - autour d’un motif simple et obsessionnel. Et puis, il y a « The Vox », le morceau d’ouverture accrocheur. Avec des cuivres rutilants au parfum de blaxplotation, un groove un peu sale, un Fender canaille : ça transpire et ça donne envie.
Mais Legnini ne prend pas le virage annoncé, se contentant de longer les rives du continent noir. Pourtant, la pochette, tel un bouclier de la tribu songyé, évoque instantanément l’art africain, et le nom du groupe, Afro Jazz Beat, ne laissaient que peu d’équivoque. Aors ? Fausse piste ?
Alors, il reste The Vox, la voix. Celle de Krystle Warren, grave et d’une sensualité irrésistible, dorée d’un grain et d’une personnalité indéniables. Et si elle ne chante pas sur le morceau titre, elle ensoleille « Joy » avant de laisser traîner son blues sur « The Old And The Gray ». Et, insidieusement, nous ramène plus sur le continent américain - « I Need You » ou « The Old And Gray » se déclinent en ballade folk - tandis que « Near The House On The Hill », mélancolique reprise de « Nightfall » (sur Big Boogaloo), nous ramène au Legnini d’avant. Son toucher est toujours aussi aérien, étincelant et fougueux. La contrebasse de Thomas Bramerie est nerveuse et le drumming découpé, musclé, tailladé est assuré par un Franck Agulhon en grande forme. On n’enlèvera pas non plus à Legnini ce don évident pour l’écriture et l’arrangement de mélodies simples et efficaces.
Si The Vox n’est pas vraiment le début d’une nouvelle histoire, il prolonge, en tout cas, le plaisir commencé voici plus de cinq ans.

Article paru dans Citizen jazz du 18 avril 2011 et écrit par Jacques Provost sur la sortie du CD The Vox

mardi 24 janvier 2012

Forrester, Monk et Nina

Thelonious Monk avec la baronesse Pannonica de Koenigswarter

JOËL FORRESTER (USA) , piano à l'AJMI Avignon dimanche passé 22 janvier 2012


Fascinante carrière que celle de Joël Forrester qui, tout d’abord, est l’unique élève de Thelonius Monk à la fin de sa vie, puis dans les années 1960, compose la musique des premiers films d’Andy Warhol. Ensuite sa renommée ne va cesser de croître aux Etats-Unis. Tout en poursuivant son travail sur les musiques de films, il joue dans les clubs new-yorkais. Il est considéré comme le meilleur des improvisateurs de films muets, il a sillonné le monde et nous fait l'honneur de sa présence aujourd’hui.
À écouter : Stop the Music (Koch International / RID-CD-002 / 1997)
À visiter : http://www.joelforrester.com/

Joël Forrester a joué à l' AJMI Avignon le dimanche 22 janvier et il racontait son histoire d'avoir joué et composé en présence de Thelonious Monk. Jolie histoire, Monk était bien parti dans ces pensées perdues dans l'appartement de la baronesse Pannonica de Koenigswarter (Nica)  et il ne jouait plus du tout le piano. Il s'habillait le matin, se mettait de nouveau sur son lit et plus rien.
Pour essayer de lui faire bouger Nica demandait des jeunes pianistes de venir jouer le piano dans son appartement  et comme ça Joël Forrester est venu. Il jouait le piano ou faisait des compositions et comme Forrestier nous racontait au AJMI: ' si sa musique plaisait à Monk ,qui était donc allongé et habillé sur son lit, Monk ouvrait la porte et se remettait sur son lit. Si la musique de Forrester ne plaisait pas à Monk, il claquait la porte.
Comme Forrestier disait: 'Monk n'a jamais joué avec lui; c'était toujours à distance!'
Jolie histoire ou anecdote par ce pianiste new-yorkais, mais je voudrai  vérifier si cette histoire était vraie.

Eh bien oui, cette jolie histoire est bien  vraie et écrite en détails  dans le livre  de Leslie Gourse:  Straight, no Chaser!  The life and genius of Thelonious Monk
en plus avec une photo de la baronesse Nica avec le jeune Joël Forrester!

Merci AJMI Avignon d'organiser ces Tea-Jazz concerts les dimanches en janvier, un mois, « maigre » en concerts de jazz

samedi 21 janvier 2012

Soirée Kathy Roberts Trio au Ever'In à Nîmes



Janvier, toujours un mois « triste » pour les fans du jazz; il n' y a pas beaucoup de concerts dans cette période d'où on digère encore mal les repas de noël.

L' AJMI Avignon donne des concerts de « Tea-Jazz »  les dimanches souvent accompagné de fort Mistral, mais on tolère bien, parce que : « on veut sortir et écouter/voir  du jazz »!

Cet année l'association Le Jazz est là de Nîmes par le sympatique Patrice Goujon a eu le courage de chercher le Trio de Kathy Roberts , des Américains qui habitent Paris et qui sont souvent un peu « oubliés » dans le Midi.

Une soirée splendide dans « le club Ever'In » laquelle approchait l'ambiance des grands clubs de jazz new-yorkais où on est bien assis, soit mal , mais on est surtout venu pour écouter du bon jazz et oublier ce janvier , ce mois « maigre en jazz ».

L'ambiance était bien présente, le jazz aussi, du blues pur par Kathy au piano, du Mingus par Christian contrebasse et Rasul sur trompette et batterie improvisée. En plus à la fin, la présence dynamique  de notre tromboniste  nîmois Francois Lemonnier sur son instrument en plastique.

Amis de jazz: février approche et la saison de Jazz à Junas commençera avec un concert  à Lunel-Viel d'Eric Legnini & The Afro Jazz Beat feat. Hugh Coltman!

La mort d'Etta James


Etta James, diva enragée de la soul

Dotée d’une voix rauque unique, la chanteuse américaine de r’n’b s’est éteinte vendredi à 73 ans.

Par Dominique Queillé

Etta James en 2004. (REUTERS)




La légendaire chanteuse de blues, soul et jazz Etta James est décédée vendredi à l’âge de 73 ans dans un hôpital de Riverside (Californie) des suites d’une leucémie. De son vrai nom Jamesetta Hawkins, elle avait remporté au cours de sa carrière six Grammy Awards et dix-sept Blues Music Awards.
Née le 25 janvier 1938 à Los Angeles, la chanteuse américaine, considérée comme l’une des plus belles voix de la musique noire, sera révélée au monde par le hit At Last en 1961. Ce titre, écrit par Mack Gordon et Harry Warren vingt ans plus tôt, fut d’abord popularisé par Glenn Miller, puis Nat King Cole, avant d’être repris avec un énorme succès par Etta James. Devenu un classique, le tube a été interprété par Beyoncé en 2009 pour le bal d’investiture du président Barack Obama. Rendue populaire grâce à des chansons comme The Wallflower ou Good Rockin’ Daddy, Etta James a toujours navigué grâce à sa voix à la fois rauque et chaude qui pique l’âme, du blues à la soul et du rhythm’n’blues au rock avec une aisance prodigieuse. Au point d’être classée à la 22e place par Rolling Stone sur sa liste des 100 plus grands chanteurs de tous les temps. Malgré une vie en dents de scie - enfance tumultueuse, une mère adolescente (14 ans), un père inconnu, diverses trahisons amoureuses, addiction aux drogues -, elle a su dépasser ses souffrances dans sa façon de chanter.
Attraction. Elle n’a que 5 ans quand elle fait ses premières vocalises à l’église St Paul Baptist de Los Angeles, où elle devient rapidement une attraction. Sa carrière débute à l’adolescence. Un temps séparée de sa mère, elle retourne vivre auprès d’elle dans les années 50 à San Francisco où elle va former, avec deux amies, le trio féminin The Creolettes. Johnny Otis, séduit par leur prestation, l’auditionne et lui propose d’aller enregistrer un disque à Los Angeles. Bien que nécessitant pour ce faire l’accord obligatoire de sa mère (qui est alors en prison), elle réussit à se débrouiller en imitant sa signature. Roll With Me Henry sort au début de 1955. Jamesetta s’appelle désormais Etta James. The Wallflower, titre de l’album, s’installe durant quatre semaines au sommet des charts. C’est le début d’un tourbillon de tournées qui s’enchaînent jusqu’à la fin de la décennie. En 1960, elle signe sur le label Chess avec une série de succès comme All I Could Do Was Cry et My Dearest Darling, ainsi que deux duos avec Harvey Fuqua, If I Can’t Have You et Spoonfull pour la seule année 1960. Suivront At Last et Trust In Me en 1961, Something’s Got a Hold on Me et Stop the Wedding en 1962, Pushover en 1963. La disparition de Leonard Chess, fondateur du label, la bouleverse. Elle quitte ensuite la compagnie discographique et, après l’échec commercial de Deep in the Night puis de Changes, produit par Allen Toussaint, elle lutte contre une addiction à l’héroïne en multipliant les cures de désintoxication en milieu psychiatrique.
Héritières. Après bien des luttes, elle fait un retour dans les années 80 et retrouve les scènes. Reine de la soul, Etta James a été distinguée pour son hommage à Billie Holiday, Mystery Lady, en 1994, puis pour Let’s Roll, meilleur album blues contemporain en 2003. Ses chansons sont devenues des classiques du genre et ont influencé un grand nombre de chanteuses. Impossible de ne pas évoquer Janis Joplin comme l’une de ses héritières, tout comme Tina Turner. En 2008, Beyoncé joue son personnage dans le film Cadillac Records, retraçant ses années Chess. En novembre sortait The Dreamer, son ultime album. A cinq jours de ses 74 ans, le rêve est fini.



Article dans la Libération  par Dominique Queillé de samedi 21 janvier 2012

lundi 16 janvier 2012

Stéphane Belmondo Quartet Alès vendredi 20 janvier au Cratère

 






Stéphane Belmondo(Bugle,Trompette)- Sangoma Evret  (Batterie)- Sylvain Romano(Basse)- Kirk Lightsey (Piano et flûte).


Dee Dee Bridgewater, Lee Konitz, André Ceccarelli et Milton Nascimento figurent au nombre de ses — nombreuses ! — collaborations, et son premier album solo, "Wonderland", paru en 2004, avait été vivement remarqué. Son nouveau projet, "The Same As It Never Was Before", risque de ne pas passer inaperçu. Peu de musiciens, à dire vrai, ont sa stature dans le paysage du jazz contemporain.

D'une certaine manière, Stéphane Belmondo et Kirk Lightsey (74 ans et véritable mémoire vivante du jazz), ont tous les deux été parrainés par Chet Baker. Très jeune, le splendide trompettiste français et héros du jazz hexagonal, fut adoubé par son glorieux ainé, et l'incomparable pianiste américain fut longtemps son accompagnateur fétiche (mais aussi celui de Dexter Gordon, Woody Shaw, Freddie Hubbard, ...). Une rencontre musicale et émotionnelle arbitrée par l'immense batteur Billy Hart (Shirley Horn, Wes Montgomery, Jimmy Smith, Herbie Hancock, Miles Davis, Stan Getz, ...). Un concert exceptionnel !
Un duo avec Chet Baker !
Un soir de 1987, alors qu’il joue au Palace, un club aujourd’hui disparu, Stéphane est entendu par Chet Baker qui l’invite à se joindre à lui pour le concert qu’il doit donner le lendemain au New Morning. Sur scène, Chet présente Stéphane à son public comme le trompettiste le plus prometteur de sa génération en Europe. Il s’en suivra de longues conversations entre eux et des bœufs nocturnes en tête-à-tête qui achèvent de convaincre le jeune homme de suivre la voie du jazz.

Jazz façon Dujardin: c'est pas mal aussi: Merci the Artist

«The Artist» remporte trois prix aux Golden Globes

Le film est récompensé notamment du prix de meilleur acteur comique pour Jean Dujardin et de meilleure comédie.

L'acteur Jean Dujardin tient sa récompense de meilleur acteur comique, décerné dimanche à Berverly Hills aux Golden Globes. - REUTERS
Le film français The Artist a dominé dimanche soir la 69e cérémonie des Golden Globes, en remportant trois trophées, notamment celui de meilleure comédie et meilleur acteur comique pour Jean Dujardin, un bon augure à un mois et demi des Oscars. Le film de Michel Hazanavicius, qui était en tête des nominations, avec six mentions, est également le film le plus récompensé de la soirée.
«On pensait que ce serait un film pour festivals, un film que les critiques pourraient aimer, mais pas ça. On ne s’attendait pas à ça», a déclaré Michel Hazanavicius devant les journalistes en brandissant son trophée. C’est la première fois qu’un film français remporte un Golden Globe pour la meilleure comédie.
Sur scène, c’est le producteur Thomas Langmann qui a reçu le prix, entouré de toute l’équipe du film – chien inclus. Il a rendu hommage à son père, le producteur, acteur et réalisateur Claude Berri, qui avait remporté en 1966 un Oscar pour son court métrage Le poulet. «C’est un véritable honneur d’être devant vous ce soir», a-t-il lancé à la salle. Il a également remercié Michel Hazanavicius: «Merci non seulement pour le film, mais aussi pour ce que tu es.» Quelques minutes plus tôt, Jean Dujardin avait reçu le trophée du meilleur acteur de comédie, qui vient s’ajouter au prix d’interprétation masculine remporté au dernier festival de Cannes. Il succède ainsi à Gérard Depardieu, qui avait été distingué dans la même catégorie en 1991 pour Green Card.
Il a raconté, lisant un texte préparé en anglais, qu’on lui avait prédit qu’il ne pourrait jamais faire de cinéma car il avait «le visage trop expressif, trop gros». «Je n’y peux rien, mes sourcils sont indépendants», a-t-il ajouté en riant. «Sérieusement, j’ai toujours suivi mon instinct et me suis battu pour mes rêves. Alors je veux vous remercier de m’avoir prouvé le contraire ce soir», a-t-il conclu, avant de finir son intervention par un sourire à la Douglas Fairbanks.
The Artist raconte l’histoire de George Valentin (Jean Dujardin), une star du muet sombrant dans l’oubli faute d’avoir embrassé l’avènement du cinéma parlant, et le destin contraire de la jeune actrice Peppy Miller (Bérénice Bejo), l’une de ses admiratrices à la gloire irrésistible.
Le film a également remporté le Golden Globe de la meilleure musique originale, signée Ludovic Bource. Il a neanmoins échoué dans les catégories de la réalisation, du scénario et du seconde rôle féminin

Extrait du Libération de lundi 16 janvier 2012

samedi 14 janvier 2012

Concert Katy Roberts au Ever'In Nîmes vendredi 20 janvier




Katy ROBERTS / Rasul SIDDIK / Christian BRAZIER

PIANO TROMPETTE CONTREBASSE


Après trois années d’existence, l’Association Le Jazz Est Là poursuit sa série de concerts jazz-club à l’Ever’in. Premier concert 2012 avec un trio d’exception.
  
KATY ROBERTS, s’est formée à Boston où elle enseignera elle-même au Berklee College of Music. Son univers musical est marqué par des influences venant de Charlie Mingus, Ronnie Matthews, Joe Henderson, Coltrane…  Elle joue aux côtés de Billy Hart, Alan Dawson, Salim Washington….Installée à Paris en 1990, elle joue avec des musiciens prestigieux comme  Sonny Simmons, Oliver Johnson (disparu aujourd’hui), Ernest Dawkins, Frank Lacy et le noyau des américains restés à Paris : Steve Mc Craven, Wayne Dockery, John Betsch, Mra Oma. Plusieurs albums en leader révèlent son grand talent dans son jeu, ses compositions et ses arrangements. A ses côtés, le musicien le plus présent : le remarquable trompettiste Rasul Siddik.

RASUL SIDDIK fait son apprentissage aux Etats-Unis entouré des plus grands de l’avant-garde des années 70 : Julius Hemphill, Oliver Lake, Lester Bowie, John Hicks… S’installant à Chicago, il se rapproche des musiciens de l’AACM (représentée par le célèbre Art Ensemble of Chicago) et est co-fondateur du Black Artists Group. Il fréquente alors Joseph Jarman, Muhal Richard Abrams, Henry Threadgill. En 1975, le « Now !Artet » devient la formation principale à laquelle se joint parfois… Pharoah Sanders ! Depuis plus de 10 ans à Paris, il se produit avec Bobby Few, David Murray, Kirk Lightsey, Archie Shepp, Joe Lee Wilson (récemment disparu), Sunny Murray. Avec « House of Art » (album 2006), il retrouve James Lewis et Ghasem Botamuntu reformant le « Now !Artet ». La marque profonde de toutes ces fortes collaborations transparaît dans le jeu énergique, radical, sans concessions de ce trompettiste.

CHRISTIAN BRAZIER connaît bien, lui aussi, tous ces musiciens. Le public avait remarqué son jeu puissant aux côtés de Steve Potts invité en 2009. Marqué à ses débuts par la rencontre avec Barre Phillips, son itinéraire l’a amené à constituer ses propres formations, dont la plus récente avec « Circumnavigation », se révélant compositeur subtil et lyrique. Parallèlement, il a collaboré avec des musiciens comme Charles Tyler, Sunny Murray, Akosh S. et … Rasul Siddik. Il y aura, à n’en pas douter, un jeu très soudé et fort avec ce trio dont chaque acteur est épris d’une exigence forte de liberté.
Réservation : lejazz.estla   ou téléphoner Patrice Goujon: 04 66 64 10 25

André Ceccarelli

Article pris du jazzblog de Bruno Pfeiffer Liberation sur André Ceccarelli, le batteur qui était régulièrement présent aux concerts de Jazz à Junas

jeudi 12 janvier 2012

La Saison 2012 est arriveé!!

LA SAISON 2012, 1er semestre !!

 - Vendredi 3 février 2012  :
Eric Legnini and the Afro-Jazz beat invite Hugh Coltman LUNEL-VIEL, 21h00 salle Antoine Roux
- Vendredi 10 février 2012  :
Trio Zéphyr et Pierre Diaz                                                       LE VIGAN, 21h00 Auditorium du Lycée André Chamson
- Mercredi 22 février 2012 :
Anne Paceo Quintet                                                                   NIMES, 20h30 La Milonga Del Angel
- Vendredi 9 mars 2012 :
Denis Fournier Trio invite Tomeka Reid (1ère partie)
Jean-Pierre Jullian Sextet                                                      SOMMIERES, 20h30 Espace Lawrence Durrell
- Jeudi 15 mars 2012 :
Arnaud Méthivier et Otto Lechner Duo                                     ANDUZE, 20h30 Ecole de Musique
- Vendredi 30 mars 2012 :
Film + Fethi Tabet BOISSERON, 20h30 Salle Chabrol
- Samedi 7 avril 2012 :
Youn Sun Nha GANGES, 20h30 Théâtre de l'Albarède
- Vendredi 13 et samedi 14 avril 2012 : FESTIVAL DU VIGAN 3e édition :
Kora Jazz Band, Nguyen le Quintet
Omar Sosa Solo, Yaron Herman et Michel Portal Duo
+ Le Chauffeur est dans le pré et Ciné Concert avecRoberto Tricarri 
- Samedi 4 mai 2012 :
Ping Machine  AIGUES-VIVES, 21h00, Salle Marius Ecole
- Mardi 3 juillet 2012 :
Impérial Quartet ALLEGRE LES FUMADES, 21h00 Théâtre de Verdure

mardi 10 janvier 2012

Pour les fans de Sam Rivers: his Sessionography

Mosaic


The
Sam Rivers
Sessionography


(September 25, 1923 - December 26, 2011)





A work in progress
by Rick Lopez.



Document begun March 10, 1997

UPDATES

January 8, 2012


Photograph by Francis Wolff
(65.05.21, the Blue Note Contours session)





The Deep Digging; The Incantations;
The Inspirations; All These Words...


A memoir of the trip to New York City for the Sam Rivers, Dave Holland, and Barry Altschul concert
at Columbia University's Miller Theatre, May 25th, 2007.



The RivBea Research Collective mailing list.



Contact RivBea ::: Monique Rivers-Williams & Sam Rivers
Sam Rivers RivBea Music Productions
803 Park Lake Place, Maitland, FL 32751
407-362-1600 (Studio) / 321-256-5268 (Fax) / 407-690-7025 (Cell)
RivBea@earthlink.net
Official Web-site
Sam Rivers at MySpace
http://www.bb10k.com/RIVERS.disc.html

vendredi 6 janvier 2012

La collection Savory pour restauration au Harlem Jazz Museum

La saison de jazz n'a pas encore bien démarré  dans le Languedoc-Roussillon; pour quand même prendre des bonnes "vitamines jazziques", regardez sur les 2 sites en-dessous.


La collection Savory est maintenant dans le musée du jazz à Harlem pour la restauration.
C'est  l'ingénieur de son William Savory qui avait enregistré plein de concerts de Duke Ellington, Lester Young , Fats Waller, Cab Calloway et des autres.

Des articles dans la presse, des videos, extraits de concerts et autres à savourer sur le site français de Cab Calloway et sur le site du Harlem Jazz Museum.

Des inédits de Cab Calloway dans la Savory Collection !
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Une des précieuses galettes de la collection Savory
(photo : copyright : Chester Higgins Jr./THe New York Times)

"Every collector's wet dream", c'est ainsi que Loren Schoenberg qualifie ce qui est l'événement de l'année 2010 - peut-être des années à venir - dans le monde du jazz. Au printemps dernier, Loren Schoenberg, directeur du futur Musée du Jazz à Harlem, a fait l'acquisition d'une incroyable collection de disques de transcriptions radiophoniques des années 30. Ces quelque 975 acétates appartenaient à William SAVORY qui avait été ingénieur du son (il était dans l'équipe qui avait mis au point les 33 tours, rien que ça) et dont le métier était d'enregistrer pour de riches clients les concerts de musique classique et d'opéra qui passaient à la radio. Mais lui, ce qui lui plaisait, c'était le jazz...


Bill SAVORY : un collectionneur de génie solitaire

C'est pourquoi, à ses moments libres, il enregistrait tout ce qui passait à la radio. Mais ce "tout" n'était pas n'importe quoi ni n'importe qui : Armstrong, Waller, Ellington, Basie, Allen, Holiday, Goodman... Tous les grands noms de l'époque du Swing l'intéressaient. Mais Savory en revanche n'était pas intéressé à partager ses disques. Savory apparaît cependant dans l'histoire du jazz à propos du fameux concert de Benny Goodman à Carnegie Hall pour lequel il fournit à Columbia ses enregistrements privés... Ils devinrent (et restent) le disque live de jazz le plus vendu ! C'est donc vous dire combien les amateurs éclairés parlaient avec respect et circonspection de la mystérieuse (voire mystique) collection Savory. Personne ne l'avait vue, entendue. Durant de longues années, Loren Schoenberg qui avait été secrétaire de Benny Goodman avait tenté de prendre contact avec Savory qui ne répondait jamais aux questions sur sa collection. William Savory est décédé en 2004 mais ce n'est qu'au printemps 2010 que Loren Schoenberg profita d'une visite à une convention de disques dans la région qu'il se rendit au domicile de Savory où son fils habite toujours. C'est alors qu'en quelques secondes, Schoenberg comprit qu'il avait touché le pactole ! Un garage rempli de caisses en bois ou de paquets de cartons. Certains étaient dans un état pitoyable, mangés par l'humidité et les champignons. Mais à y regarder de plus près, chaque galette portait une inscription magique...
Après un deal (dont le montant final est tenu secret), les caisses prirent le chemin de New York et le nettoyage puis le transfert commença, confié à Doug Pomeroy.


La restauration commence et est très prometteuse

Pour le moment (à la parution de cet article, oct 2010), environ 30 % de tous les disques ont été tranférés numériquement, bruts mais non restaurés. Soit environ 35 heures de jazz totalement inédit...

Certains disques étaient dans un tel état de décomposition qu'ils étaient perdus à jamais. Mais dans l'ensemble, les sillons sont récupérables. On peut d'ailleurs le voir à l'ouvrage dans la vidéo ci-dessous.

 http://thehidehoblog.zumablog.com/index.php?sujet_id=14910

 Savory Banner
We’re thrilled to have acquired the Savory Collection. Audio samples of this treasure trove of original recordings can be heard below as well as on the NY Times website, where our acquisition of the collection was reported on in detail. Additional press coverage of the acquisition is listed on the Savory Press page. There are many legal issues to be cleared before we can share any more on the web than these short bits. However, the material is available for listening by appointment in our Visitors Center.

http://www.jazzmuseuminharlem.org/savory/index.php

mardi 3 janvier 2012

Concert Le Jazz est là: le 20 janvier 2012 à l'Ever'In Nîmes

Prochain concert à l'Ever'In  Nîmes

Reprise 2012 concert exceptionnel

Vendredi 20 janvier 21h à l'Ever'in
- Katy Roberts piano
- Rasul Siddik trompette
- Christian Brazier contrebasse
Retenez dès maintenant cette date !
Présentation du concert - Affiche
Les sites des musiciens :
Katy Roberts piano - Rasul Siddik trompette - Christian Brazier contrebasse


Reservations 04 66 64 10 25  ou via le site: http://www.lejazzestla.fr/

lundi 2 janvier 2012

Concerts Tea Jazz à l'AJMI Avignon

ROGRAMME SAISON 2011-2012
Janvier 2012
Tea-Jazz
Vous ne connaissez pas encore le principe ?
[ti : d3æz] : n.m. inv. ang. - Concert de jazz (habituellement solo) précédé d’un espace temps convivial de partage de douceurs et boissons non alcoolisées (thé de préférence).
Origine : concept encore existant, créé en 2001 par l’AJMi, scène de jazz (Avignon/France).
Le public vient à 16h30 avec un goûter à partager, l’AJMi offre les boissons.
À 17h00, le concert commence. Durée approximative : 1h15.
Alors rendez-vous chaque dimanche de janvier avec votre gâteau pour ce moment convivial !

 DIMANCHE 8 JANVIER 2012, 17H00
  • STEPHAN OLIVA « FILM NOIR »
  • TEA-JAZZ / PIANO SOLO
« Avec “Film Noir” le pianiste consacre un disque entier au genre, transpose sur son clavier les ombres du noir et blanc, les couleurs parcimonieuses de son jeu crépusculaire ne les faisant que mieux ressortir. Oliva a choisi onze œuvres emblématiques du genre : Asphalt Jungle, Touch of Evil, Whirlpool, Killer’s Kiss, Sunset Boulevard, Odds Against Tomorrow, La Nuit du chasseur, et une suite inspirée par quatre films d’Akira Kurosawa. Usant de la pédale forte en quasi continu, ralentissant les tempos, jouant des contrastes de dynamiques, improvisant les yeux ouverts, Oliva réussit à nous faire revoir ces films les yeux fermés sur « l’écran noir de nos nuits blanches ».
À écouter : Film Noir (2011, Illusions Music) Le site & le Myspace


  •  DIMANCHE 15 JANVIER 2012, 17H00
    • ÉDOUARD FERLET « UPSIDE BACH »
    • TEA-JAZZ / PIANO SOLO
    « En 2004 il sortait son 1er album en solo qui reçut un accueil exceptionnel de la presse. C’est son nouveau projet autour de Bach qu’il nous présente, celui-ci l’accompagne quotidiennement depuis qu’il pratique le piano et l’a fortement inspiré dans son travail de composition et d’improvisation. L’écriture de Bach est pour lui un modèle de transversalité, des musiciens de style radicalement différent jouent sa musique : du baroque au jazz, en passant par le classique, le rock, la pop, la musique traditionnelle... Il joue l’œuvre de Bach comme un standard de jazz, avec la même liberté et ce détachement qui permet de s’approprier les morceaux. »
    « La musique de Bach m’accompagne quotidiennement depuis que je pratique le piano et m’a fortement inspiré dans mon travail de composition et d’improvisation. Cela m’est apparu évident de lui rendre hommage, après toutes ces années passées à travailler et à écouter sa musique. Pour ce projet, j’ai traversé la rive qui me sépare de lui tant son univers est puissant. Je me suis autorisé avec sincérité et respect à mêler son univers au mien. L’écriture de Bach est pour moi un modèle de transversalité, des musiciens de tous style confondus se sont intéressés à lui et 300 ans après sa mort les réminiscences de sa musique sont largement présentes dans le paysage musical d’aujourd’hui. J’ai souhaité jouer l’oeuvre de Bach comme l’on joue un standard de jazz. Avec la même liberté et ce détachement qui permet de s’approprier le morceaux. Il a fallu dans un premier temps interpréter les pièces version « pianiste classique » avant de pouvoir s’évader et s’en éloigner, pour y associer mon univers. L’écriture de Bach est pour moi un modèle de transversalité, des musiciens de style radicalement différent jouent sa musique : du baroque au jazz, en passant par le classique, le rock, la pop, la musique traditionnelle... Je désirais dessiner mon propre chemin et proposer une façon encore différente de jouer Bach, de s’en amuser, de le transfigurer et de se l’accaparer pour le vivre avec mes émotions propres. Bach est l’antithèse d’un intellectuel bien qu’il ait écrit les plus grandes pages de l’histoire de la musique, c’est probablement grâce à cette qualité qu’il a su fédérer tant de musicien. Il a aussi réconcilié le simple auditeur avec les élites de la musique grâce à la pureté et à l’évidence de son écriture. Pour me donner une direction forte et distincte, j’ai souhaité respecter le sens spirituel et mystique de l’oeuvre de Bach. Je ressens cela dans son approche rythmique et dans la passion qui s’en dégage à travers les répétitions évolutives de ses mélodies. Dans certaines adaptations j’ai gardé un lien fort avec la pièce d’origine. Ce lien existe parfois à travers des transformations techniques que j’ai appliquées précisément. L’improvisation est fortement présente dans chaque morceaux dans des forme variés que la partition originale sous-entend.
    Explication des transformations des pièces :

  •  Suites for Solo Cello « BWV1007 Prelude ». J’ai utilisé la technique du miroir inventé par Arnold Schoenberg, en prenant comme première note un fa dièse aigu. Puis j’ai inventé des basses. L’exposition du thème reste strictement intacte par rapport à l’originale, puis il est développé en utilisant des fragment de ce miroir. Il en découle une nouvelle suite harmonique sur laquelle j’improvise.

  •  The Well-Tempered Clavier, « Prélude VI BWV851 D min ». J’ai gardé exactement les notes de la mélodie en rajoutant une note toutes les deux mesures. La mesure en 6/8 devient donc une mesure impaire en 7/8.

  •  The Well-Tempered Clavier, « Prrlude V BWV850 D maj ». Même technique que la précédente, la mesure en 4/4 devient en 5/4. Il s’est dégagé un certain rythme latin que j’ai développé en introduction de cette pièce.

  •  The Well-Tempered Clavier, « Prélude BWV848 Db maj ». Technique similaire mais j’ai cette fois-ci enlevé une note toutes les 2 mesures. Puis je me suis inspiré de la ligne de la main gauche pour la transformer en ostinato jazzy à la Keith Jarret.

  •  « Jésus que ma joie demeure BWV147. Choral of the Cantata Herz und Mund und Tat und Leben. J’ai gardé la même mélodie ainssi que les mouvement de basse à un détail près qu’elle est jouée en mineur ( »Jésus que ma tristesse deumeure"). La partie solo est inspiré de la musique Celte.

  •  The Well-Tempered Clavier, Book I : « No. 2 In C minor, BWV847 ». J’ai utilisé la partie de la main gauche comme support pour une improvisation à la main droite. La mélodie de la basse reste intacte, puis je termine la pièce en jouant texto la musique. À écouter : Upside Bach (à sortir sur le label Mélisse en 2012) À visiter : le site & le Myspace




  •  DIMANCHE 22 JANVIER 2012, 17H00
    • JOËL FORRESTER
    • TEA-JAZZ / PIANO SOLO
    Fascinante carrière que celle de Joël Forrester qui, tout d’abord, est l’unique élève de Thelonius Monk à la fin de sa vie, puis dans les années 1960, compose la musique des premiers films d’Andy Warhol. Ensuite sa renommée ne va cesser de croître aux Etats-Unis. Tout en poursuivant son travail sur les musiques de films, il joue dans les clubs new-yorkais. Il est considéré comme le meilleur des improvisateurs de films muets, il a sillonné le monde et nous fait l’honneur de sa présence aujourd’hui.

  •  À écouter : Stop the Music (Koch International / RID-CD-002 / 1997)

  •  À visiter : le site

  •  IMANCHE 29 JANVIER 2012, 17H00
    • FRANCK AMSALLEM
    • TEA-JAZZ / PIANO SOLO & VOIX
    « Étonnant que de l’entendre chanter, d’autant que son choix s’est porté sur ce qu’il y a aujourd’hui de plus délicat à interpréter : les standards. Cet enregistrement, longuement mûri, le montre dans son environnement le plus personnel : piano-voix. Il a accompagné de nombreux chanteurs et sait faire ressortir ce qu’il y a d’essentiel dans une chanson. Il a choisi ses chansons dans un répertoire de standards, de mélodies venant de maîtres comme Cole Porter, Jérome Kern, Harold Harlen... et c’est une agréable surprise ! »

    vu sur le site de Citizen jazz:  http://www.citizenjazz.com/Jazz-a-l-Ajmi-Avignon,3465990.html