jeudi 30 août 2012

Magic Slim & The Teardrops

Arte Liveweb vous montre : Magic Slim & The Teardrops pendant leur concert le 9 juillet à Vienne.

Magic Slim & Teh Teardrops était à JUNAS le 18 juillet pendant le Festival
 Le Languedoc-Roussillon rencontre La Nouvelle Orléans





http://liveweb.arte.tv/fr/cat/Jazz___Blues/

mercredi 29 août 2012

Ngyuên Lê sur ''Jazzques''

L'excellent blog  belge  ''Jazzques'' tenu par  Jacques Prouvost (merci Jacques pour la permission de publier  sur notre blog de Junas)  vient de publier un interview avec le guitariste Ngyuên Lê , qui était avec nous au Vigan pendant le festival de jazz  en avril  2012.


NGUYÊN LÊ. L'INTERVIEW.


L'excellent guitariste Nguyên Lê sera en concert au Festival d'Art Huy ce 19 août.
Un concert qu'il ne faudra pas manquer si vous aimez le jazz, le rock et les musiques ethniques. Il a sorti chez ACT Music le très bon album ("Songs Of Freedom") qui mélange allègrement et intelligement quelques-uns des morceaux emblématiques du rock et de la pop (Led ZeppelinThe BeatlesJanis JoplinIron Butterflyou encore Stevie Wonder) avec les musiques indiennes, vietnamiennes ou nord-africaines. Une réussite ! Bien loin des clichés "habituels".
Lors de son passage à l'Espace Senghor à Bruxelles, j'ai eu l'occasion de le rencontrer.
Nguyen Le_01.jpg
Il y a eu “Purple”,  il y a eu aussi, avant et après, des projets basés plus spécifiquement sur la musique vietnamienne … Peut-on dire que “Songs Of Freedom” est la suite de “Purple” ou bien est-ce une parfaite fusion entre rock, jazz et musique asiatique?
Il y a eu des tentatives avant “Purple”. Mais c’est vrai que “Purple” a été déclencheur. Il y avait longtemps que je voulais travailler sur la musique de Jimi Hendrix. J’y pensais déjà en '93, avec le groupe que j’avais à l’époque.
Ultramarine?
Non, non, c’était après, avec Richard Bona, avant qu’il ne devienne la star qu’il est devenu. Je m’intéressais à l’énergie du rock. J’ai toujours adoré ça et je voulais développer cet élément. D’ailleurs, c’est quelque chose que j’ai toujours essayé de garder dans ma musique, quel que soit le projet. Au départ, c’était pour jouer, pour la joie que cela procure sur scène, la joie de sentir le retour" du public. Puis, il y a le passage au disque. Et pour cela, il faut plus que du plaisir, il faut du “concept”. Ce concept, je l’ai découvert avec une version de “Voodoo Chile. Il y avait une lecture ethnique, une lecture africaine sur un morceau rock. Je voulais relier plein d’éléments avec le morceau original. Autant par le texte que par la musique. Relier tous les symboles qui sont transportés par l’histoire d’Hendrix. Il était assez naturel, pour moi, de faire le rapport entre la transe Gnawa et la transe d’Hendrix. Pour moi, Hendrix a toujours été ne musique de transe. Et c’est comme cela que j’essaie de la jouer d’ailleurs. J’ai poussé le concept de cette fusion jusqu’à traduire les paroles d’Hendrix en Bambara. J’ai aussi invité le musicien algérien Karim Ziad pour jouer les percus. J’ai gardé l’énergie rock et l’esprit d’ouverture et d’improvisation typiquement jazz. Mais cela, c’était seulement pour un seul morceau. Et j’aimais ce concept et je voulais le pousser plus loin. Puis, Siggi Loch, le patron de ACT Record m’avait demandé de faire un deuxième volume sur la musique d’Hendrix. Alors, j’ai commencé à travailler, et puis j’ai réfléchi et je me suis dit que je ne devais pas me limiter à Hendrix. J’étais très excité d’aller voir plus loin, avec d’autres morceaux rock.
Est-ce une musique qu’il a fallut “réinventer” cette musique ? Car  ce mélange ethnique n’est peut-être pas toujours aussi évident que dans “Voodoo Chile ou dans la musique d’Hendrix en général ?
Oui. Mais au départ, avec le projet Hendrix, il y avait aussi une idée de “simplicité” volontaire. L’idée n’était pas de réécrire des choses, de les re-arranger. A l’opposé, dans Songs Of Freedom, j’ai voulu pousser le côté écriture beaucoup plus loin. Et ce groupe est,  pour moi, comme un mini Big Band. C’est pour cela que j’avais besoin d’un instrument harmonique, comme le vibraphone, par exemple. Ce que joue Illya Amar est très écrit. Cela n’en a peut-être pas l’air, mais c’est assez précis. Et le vibraphone donne une autre couleur que le piano ou le synthé ! Cela donne une lumière, une certaine clarté à l’ensemble
Pourquoi ne pas avoir voulu créer un groupe très rock dans l’instrumentation de base et jouer la couleur avec différents invités ?
C’est un peu la démarche que j’avais faite avec “Purple”. Sauf que je ne chante pas et qu’il me paraissait essentiel qu’il ya ait du chant dans ce projet. Donc, par rapport au quartette de “Purple”, j’ai ajouté une couche harmonique.
Tu as revu aussi le line-up du groupe par rapport à « Purple », il y a des raisons particulières ?
Disons que Stéphane Galland et Linley Marthe sont des musiciens qui ont fait partie de la dernière génération de mon groupe Hendrix. On a beaucoup tourné la musique d’Hendrix avec cette rythmique-là. Et comme ça marchait très bien, qu’on était sur la même longueur d’onde au niveau de l’énergie, on a continué.
Pour revenir aux morceaux, comment as-tu procédé pour le choix, selon quels critères, quelles idées ?
Il y a plein de morceaux qui sont venus naturellement, car c’étaient des morceaux que j’adorais quand j’étais plus jeune. Je dirais même que  ce sont des morceaux qui m’ont fait aimer la musique. C’est la première musique que j’ai écoutée. Avant cela, je n’avais même pas le goût de la musique.
Oui, il me semble avoir lu cela quelque part. Tu t’es mis à la musique assez tard, vers quinze ans, ce qui semble assez incroyable.
Oui, peut-être. Le vrai groupe qui m’a fait aimer la musique c’est Deep Purple. Mais quand j’ai réécouté leur musique dans l’idée de la travailler pour "Songs Of Freedom" cela ne m’intéressait plus du tout. Led Zeppelin, par contre, je l’ai redécouvert. J’aimais déjà ça à l’époque, mais pas à ce point. Pas comme maintenant.
Nguyen Le_02.jpg
Pour quelle raison Led Zep' est-il plus intéressant ? Il y a plus de richesses harmoniques, ou  rythmiques ?
C’est beaucoup plus créatif. C’est resté super moderne. Et quand on écoute les enregistrements live, on se rend compte qu’ils improvisent de façon monstrueuse. Comme des jazzmen. Ce qui était très beau à l’époque, même s’il y avait une différence entre le jazz et le rock, c’est que les rockers improvisaient. Et pour Hendrix ouClapton, bien sûr, c’était monnaie courante. Et Led Zep' allait dans le même sens.
Reprendre des thèmes rock et improviser dessus est parfois très casse-gueule. On ne va pas donner d’exemples, mais on en connait. Il faut trouver de l’espace pour improviser. C’est difficile ? Moins évident que sur des standards de jazz, par exemple ?
Pour moi, ce n’et pas spécialement difficile. C’est à dire que j’ai comme première attitude de respecter le morceau. Je ne cherche pas du tout à le dénaturer, à le détruire ou le rendre méconnaissable. J’essaie toujours d’être complètement relié au sujet de départ. Comme pour Hendrix et "Voodoo Chile". Ceci dit, une fois que j’ai trouvé mon point de vue, je développe très loin le travail qui peut paraitre parfois assez éloigné du matériau original. Mais l’esprit est présent, c’est la même chanson, les mêmes paroles. En fait, il s’agit plutôt d’une histoire de couches. Et je m’aperçois que je fais ça tout le temps. Ça fait des années que je m’amuse à réécrire de la musique sur de la musique qui existe déjà. J’écris de la musique sur des musiques qui n’ont pas besoin de moi, finalement. Et ces musiques, ce sont autant celles d’Hendrix que la musique Vietnamienne ou que la musique du Maghreb. Tous ces morceaux traditionnels - et on peut y inclure Hendrix ou Led Zep' sans problème – ce sont des diamants en eux-mêmes. Je veux qu’ils restent des diamants. Par contre, je veux me les approprier, avec le rêve que j’aurais pu les écrire moi-même (rires). C’est un rêve, il ne faut pas prendre ça au premier degré !
Pour chacun des morceaux, tu as conçu des arrangements aux influences différentes: une fois c’est le Vietnam, une fois l’Afrique, l’Inde…  Y avait-il une idée bien précise derrière chaque morceau ?
Absolument. Une fois encore, il s’agit de trouver un point de vue initial précis pour commencer l’arrangement.
Qu’est ce qui fait que tu décides de traiter tel morceau sur un raga ou sur un rythme africain ?
Je pense que les raisons sont spécifiques aux morceaux. Si l’on prend “I Wish”, que j’ai voulu en version “Bollywood”, c’est parce que ça groove déjà monstrueux au départ. Je ne pouvais pas en faire une ballade. Même si c’est un truc facile de jazzmen: prendre un morceau rock et le ralentir, en faire une version sobre et dépouillée. Et ça marche bien.  Mais moi, je voulais garder une version groovy. Et je voulais que cela corresponde à ma personnalité et que cela parle aux gens de ma génération, à ceux qui, comme moi, sont dans ce monde métissé. J’ai réfléchi aux musiques ethniques qui groovent et qui ont un côté joyeux et un peu clinquant… Il fallait que cela corresponde au morceau original qui, lui aussi, est très joyeux, presque bling-bling. "In A Gadda Davida" est un morceau que j’ai beaucoup écouté dans mon adolescence. Quand on écoute ça, c’est pop, mais déjà très oriental. Mais c’est de l’orientalisme psychédélique d’époque. J’ai simplement repris le petit interlude qui ne dure qu’une ou deux mesures sur le morceau original, que j’ai juste exploité. Je l’ai allongé et cela a inspiré tout le reste du morceau.
interview,youn sun nah,nguyen le,stephane galland,linley marthe,himiko paganotti,illya amar,robert plant,richard bona,karim ziad,siggi loch,jimi hendrix,dhafer youssef,david linx,julia sarr
Quel morceau a été l’élément déclencheur du disque ?
Au départ, il y avait "Voodoo Chile", qui était le morceau fondateur, comme je l’ai dit. Mais “Eleanor Rigby” est venu assez vite. Puis “Black Dog” ! Que je voulais absolument faire avec Dhafer Youssef. C’était impossible de passer à côté, c’est mon Robert Plant !!
Il y avait donc aussi l’idée de choisir des voix spécifiques suivant les morceaux. Comment les as-tu choisi ?
C’était moins simple, en effet. Il faut dire que, au départ, j’avais l’idée de traduire les paroles dans les langues appropriées aux arrangements. Comme je l’avais fait avec "Voodoo Chile". Je voulais pousser l’idée ethnique jusqu’au bout. En vietnamien ou en turc, cela aurait été super. Mais je me suis vite aperçu que je n’avais pas vraiment le droit de faire ça. Cela aurait été assez problématique au niveau juridique. J’ai oublié ça et les choses sont venues assez naturellement. Puis, certaines voix sont arrivées au dernier moment, comme Youn Sun Nah. Je cherchais la “bonne chanteuse” pour "Eleanor Rigby". Mon arrangement était asiatique et j’avais pris des contacts avec une chanteuse indienne qui habite en Californie. Mais c’était compliqué à mettre en place. Je me suis aperçu qu’il fallait que j’arrête d’aller chercher des inconnus que je n’avais entendu qu’une seule fois. L’idée était excitante, mais difficile à réaliser. Il fallait quelque chose de plus simple et naturel au niveau de la relation. Alors, comme je participais, à l’époque, à l’élaboration du disque "Same Girl" de Youn Sun Nah - pas en tant que musicien mais en tant qu’ingénieur du son – je l’ai entendu chanter "Enter Sandman", un morceau de Metallica. J’ai craqué et je me suis dit que c’était elle qui allait chanter “Whole Lotta Love”.  Et puis, il est devenu évident que c’est elle qui allait chanter "Eleanor Rigby".
Par contre, sur scène, tu ne peux pas emmener tous les chanteurs. Tu as dû faire un choix, là aussi. Cela n’a pas dû être facile.
En effet, il y a eu le concert au New Morning, pour la sortie de l’album où tout le monde était présent. C’était fabuleux. Mais, en effet, je ne peux pas faire ça tout le temps. Mais Himiko Paganotti est parfaite pour reprendre le rôle de chacun, et le sien, sur scène. Elle a un talent fou. Bien sûr, elle ne va pas chanter comme Dhafer, Julia Sarr ou David Linx. Mais le disque, une fois encore, c’est une chose et le live en est une autre. Et ce qui est intéressant, en live, c’est que le groupe prend possession de la musique. Au début, je suis le chef - simplement parce que j’ai écrit tout ça - alors on me suit. Mais très vite, chacun connait la musique par cœur et se l’approprie. Elle revit. On développe autre chose, une énergie qui se renouvelle sur scène. C’est le sens de l’improvisation.
Tu essaies aussi, à chaque projet de renouveler, en grande partie, tout le personnel. C’est pour garder de la fraîcheur de la spontanéité ?
C’est une volonté, par rapport à chaque disque, d’essayer de nouvelles choses. La vie est très courte, j’ai plein d’idées. Depuis que je fais des disques sous mon nom, je me dis qu’il faut que cela en vaille la peine, que je trouve quelque chose à dire. Chaque disque a un sens et je déteste me répéter. Surtout sur disques. Et j’essaie de faire un peu le contraire du disque précédent. Je ne vais sans doute pas faire un disque “rock” après ce “Songs Of Freedom”, c’est sûr. Comme l’album que j’avais fait juste avant celui-ci, "Saiuky", qui était très acoustique et joué avec des musiciens vietnamiens traditionnels.

Merci à Jos L. Knaepen pour les photos.
 A+

lundi 27 août 2012

13 Miniatures for Albert Ayler

Un peu de tout pour commencer la semaine!

STEVE SWALLOW ... Ouverture ..!
AUG 14, 2012 07:38:00 GMT

"..C’est une bonne chose que la musique de jazz recèle une telle diversité. Ça lui permet de rester en bonne santé. En fait, plus votre définition du jazz est particulière, plus vous risquez de tuer cette musique en la réduisant à une façon de jouer ou




Video de Hamid Drake solo à Paris 2010









13 Miniatures For Albert Ayler


Joëlle Léandre et al.


Le concert organisé par Joëlle Léandre à la Fondation Cartier en décembre 2010 à l’occasion duquarantième anniversaire de la mort d’Albert Ayler a réuni maintes grandes figures de la musique improvisée, de Michel Portal à John Tchicai (seul artiste ayant eu le bonheur de jouer avec lui). Avec 13 Miniatures For Albert Ayler, le label RogueArt propose, sous forme de douze extraits précédés d’un texte de Daniel Caux lu par Jacqueline Caux, un écho fidèle du souffle qui a animé cette soirée.
Souffle des saxophones de Raphël ImbertUrs LeimgruberEvan Parker et John Tchicai, qui construisent ensemble une mécanique subtile faite de grincements et de mélodies brisées évoquant la personnalité tumultueuse d’Ayler.
Souffle d’énergie ensuite lorsque le magnifique trio Simon Goubert / Jean-Jacques Avenel / Joe McPhee cherche dans les heurts la puissance évocatrice du saxophoniste.
Souffle de lyrisme enfin, lorsque les deux contrebassistes, Joëlle Léandre et Barre Phillipsretrouvent le poète Steve Dalachinsky pour la lecture incendiaire d’un poème inspiré, que l’on retrouve sur le livret étoffé accompagnant le disque.
Il faut prendre ici la « Miniature » au sens pictural du terme. Les morceaux ne sont pas spécialement courts, mais recréent les atmosphères chères à Albert Ayler comme on dresse une topographie. Avec un luxe de détails digne d’une enluminure, ces treize miniatures accompagnent sa musique plus qu’elles ne l’invoquent. Treize fois, pourtant, sa musique est présente dans chaque note et infuse l’ensemble des échanges.
Dans Albert Ayler - Témoignages sur un Holy Ghost, ouvrage signé Franck Medioni qui entre sigulièrement en résonance avec ces 13 Miniatures [1], Jean-Jacques Birgé écrivait à propos d’Ayler : « En musique, rien ni personne ne lui ressemble, parce que nous sommes en face d’un Art Brut qui se joue de toutes les influences séculaires ou tout bonnement quotidiennes. Il met l’urgence au programme de chacune de ses œuvres. » Treize fois les musiciens lui donnent ici raison. Chacun célèbre le disparu en allant puiser au fond de sa propre musique le terreau qu’il y a déposé. Au fil de ces Miniatures, ce qui pourrait n’être qu’une juxtaposition d’individualités brillantes prend alors la forme d’un portrait fidèle tracé à l’encre indélébile - comme l’empreinte qu’il a laissée sur l’improvisation actuelle.
Évidemment, les solos des saxophonistes revêtent ici une signification particulière. Celui d’Evan Parker est un fracas profond qui gravit lentement les cieux, Joe McPhee clôt l’album sur une oraison poignante : chant intérieur, mélodie pleine de lyrisme… Le temps de quelques instants mystiques, on a pu croire qu’Ayler se trouvait dans la salle, quelque part... Qui sait ?
[1] Paru aux éditions Le Mot et le Reste en 2010, ce livre accueillait déjà la plupart des musiciens de ce disque. Voir notre chronique.
P.-S. :Jean-Jacques Avenel (b), Jacqueline Caux (voc), Jean-Luc Cappozzo (tp, flh), Steve Dalachinsky (voc), Simon Goubert (voc), Raphaël Imbert (saxes), Sylvain Kassap (cl), Joëlle Léandre (b, voc), Urs Leimgruber (ss), Didier Levallet (b), Ramon Lopez (dms), Joe McPhee (ts, flh), Evan Parker (saxes), Barre Phillips (b), Michel Portal (bcl), Lucia Recio (voc), Christian Rollet (dms), John Tchicai (as)

http://www.citizenjazz.com/Joelle-Leandre-et-al.html
par Franpi Barriaux // Publié le 27 août


vendredi 24 août 2012

Photos du Festival au Vigan par Frank Bigotte

Les photos du Festival au Vigan par Frank Bigotte sont visibles sur:


Festival du Vigan (Hérault) 2012

http://www.citizenjazz.com/Festival-du-Vigan-Herault-2012.html

Von Freeman à Nîmes 1982

Jolie photo de Chico et Von Freeman au festival de Nîmes 1982



Hommage en image : Von Freeman

JPEG - 86.4 ko
Photo Christian Ducasse
Arènes de Nîmes, juillet 1982. Cecil McBee : contrebasse, Chico et Von Freeman : saxophone ténor, Billy Hart : batterie.

http://www.citizenjazz.com/Hommage-en-image-Von-Freeman.html

jeudi 23 août 2012

Trio Zéphyr dans Citizen Jazz

Trio Zéphyr dans Citizen Jazz ((http://www.citizenjazz.com/Trio-Zephyr,3467431.html)






Sauve tes ailes


Trio Zéphyr

Delphine Chomel (vln, voc), Marion Diaques : (vla, voc), Claire Menguy (cello, voc), Steve Shehan (perc)
Remarqué avec le saxophoniste Pierre Diaz sur le très beau Jour de Vent, enregistré comme le présent album sur le label La Buissonne, le trio (à cordes) Zéphyr est un voyageur au long cours qui nourrit sa musique aux sources de différents fleuves. De formation classique (violon, alto, violoncelle), les musiciennes, également chanteuses, aiment à bâtir leur musique entre patrimoine écrit et expression populaire. Voilà plus de dix ans qu’elles pérégrinent tout autour de la Méditerranée et de ses dispersions sud-américaines en s’efforçant d’inventer un langage hybride, loin des synthèses et de toutes les fusions.
Si, avec Pierre Diaz, le voyage s’attardait avec langueur dans une Espagne meurtrie, Sauve tes ailes se veut plus vagabond. Poussé par un vent ardent, Zéphyr aime à nous perdre dans le déluge de cordes comme sur la carte sans boussole de ses influences. C’est avec un plaisir mêlé d’étourdissement qu’on les suit dans cette course effrénée, de « L’Euphrate », où l’alto bâtisseur de Marion Diaques se lance dans une course folle avant d’être apaisé par des voix à l’unisson, à « Grenade », où la violoniste Delphine Chomel et la violoncelliste Claire Menguy devisent dans l’atmosphère rougeoyante d’une musique pleine de soleil et de feu.
Pour le suivre dans cette errance, le trio a invité un autre bourlingueur, Steve Shehan, rencontré lors d’une collaboration commune avec Hadouk Trio. Ce percussionniste, qui a joué avec Paul McCartney aussi bien qu’avec John McLaughlin sculpte la musique du trio pour l’arrimer quelques instants à un territoire, notamment dans la douce saudade de « Taladjinata » (qui permet de goûter de nouveau à la finesse du travail d’enregistrement de Gérard de Haro). Lorsqu’il intervient, la musique prend des allures plus pop. Ainsi, au pivot de l’album, sur le très onirique « 3 cycles » qui rassemble en une seule pièce toutes les impressions du voyage, on croit percevoir çà et là des effluves d’un Dead Can Dance devenu chaleureux.
Car il ne s’agit pas ici d’un fantasme de l’ailleurs réorchestré tel qu’on peut l’envisager dans laworld music, mais d’une migration en liberté qui picore ses références comme on s’enrichit d’un voyage ; bien sûr on reconnaît dès le début de « Sauve tes ailes » un goût prononcé pour Philip Glass. On retrouvera plus tard, notamment sur « Perles », de lointaines fragrances d’Orientalisme debussyen ou encore quelques ocres indiennes parsemées par Shehan au gré d’« Indella ».
Sauve tes ailes (tes elles ?) n’est pas une simple apostrophe, mais plutôt une incantation nous invitant à préserver une légèreté synonyme de Liberté. Par exemple, le choix de chanter dans une langue inconnue, comme chinée au fil des voyages, permet au trio de ne pas s’ancrer dans une seule culture mais de s’approprier une vision cosmopolite qui rehausse la mélodie. On le suit avec délectation dans son périple.
par Franpi Barriaux // Publié le 6 août 2012


Festivals de jazz dans le Gard et l'Hérault

Quelques festivals de jazz dans le Gard et l'Hérault pour le weekend


Lunel Viel:
BOJAN ZUn piano sous les arbres accueille cette année BOJAN Z
Né dans une famille mélomane à Belgrade en 1968, Bojan Zulfikarpasic commence ses études de piano à l'âge de 5 ans. Comme adolescent, il continue ses études au conservatoire de Belgrade et devient un musicien de jazz connu de la scène yougoslave, en 1989 il reçoit le Prix du meilleur musicien de jazz en Yougoslavie.

Classique, électrique, lumineux... Bojan Z défendra seul sur scène son dernier disque Soul Shelter. Un concert unique sous les arbres du parc de l'Orangerie.
Samedi 25 août 2012 à 21h30 - 18€ - 12€



BARJAC EN JAZZ

Du 23/08/2012 au 26/08/2012
Dernière mise à jour : 14/06/2012 14:20:33
DU JEUDI 23 AU DIMANCHE 26 AOÛT 2012, FESTIVAL DE JAZZ À BARJAC, DANS LA COUR DU CHÂTEAU À 20H30.
Agrandir l'imageJEUDI 23:
Frédéric Monzo (Trio): concert gratuit devant l'office de tourisme.

VENDREDI 24:
Michel Bachevalier (Trio d'arrosage),
Florence Fourcade.

SAMEDI 25:
Michel Gas (Quintet),
Benjamin Legrand.

DIMANCHE 26:
Christiane Raby et Bernard Scotti,
Max Fumel (jubilé pour ses 50 ans de Jazz),
Participation de l'École de musique "Sol en Cèze".

Festival organisé par PLEIN CADRE avec la participation de la Mairie et de l'Office de Tourisme de Barjac.

Billeterie sur place, prévente Office de Tourisme (04 66 24 53 44).
Tarifs:
- 1 concert 18€
- 2 concerts 32€
- 3 concerts 45€

Directeur artistique Bob Mazarguil
06 07 14 88 20
barjacenjazz@gmail.com

Le Grau du Roi:



21h30 - ANA POPOVIC

UNE HÉROÏNE DU BLUES MODERNE.

Cette bête de scène née à Belgrade en 1976 fait chanter sa guitare six cordes et les autres comme les meilleurs. On la surnomme avec raison la “Jimi Hendrix au féminin”. Guitares brûlantes, musique endiablée sont les ingrédients de ses concerts. Ana Popovic ne se contente pas de clichés usagés, sa musique est fraîche, positive et ouverte aux autres genres.  Elle offre des compositions contemporaines tout en préservant les racines du blues.

2011 est l'année de la consécration.
Ana enregistre son 6ème album “Unconditional” dans un studio de la Nouvelle Orléans (USA) et collabore avec des musiciens qu’elle vénère : Sonny Landreth, Jon Cleary. Le rêve devient alors réalité. C’est également le cas lorsqu’elle est invitée à partager la scène de BB King’s, son idole lors d'un show en Allemagne.
D’abord révélée dans son pays, puis en Hollande et en Europe, elle conquiert tout naturellement les Etats-Unis, la terre de ses idoles du blues, après avoir enregistré son premier album Hush en 2001 à Memphis, (Tennessee). La suite est faite de magnifiques rencontres et de nombreuses victoires, qui, grâce à des disques jonglant entre audace et allégeance au blues originel lui permettent aujourd’hui de parcourir le monde entier...

En 2012 et 2013 elle revient pour notre plus grand plaisir sur les scènes françaises



LINE-UP :
Ana Popovic (YU): Guitare et chant
Ronald Jonker (NL): Basse et choeur
Stephane Avellaneda (FR): Batterie
James Pace (USA): Hammond /piano / Clavier et choeur
Sud Festival vous offre un espace de rencontre pour les Nuits du Blues.


mercredi 22 août 2012

Villette Jazz par Bruno Pfeiffer dans La Libération




21/08/2012

mardi 21 août 2012

Louis Sclavis sur ALL ABOUT JAZZ

Article sur le site: ALL ABOUT JAZZ  sur Louis Sclavis, clarinettiste et saxophoniste français sur 6 pages.
Louis Sclavis était à Junas en 2009 pendant le festival Le Languedoc-Roussillon rencontre la Hongrie  pour L'Oeil d'Eléphant avec: Guy Le Querrec, Michel Portal, Henri Texier et  Jean-Pierre Drouet.

http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=42620#.UDNFJKkaMl8     (6 pages)




Louis Sclavis: Maps of the Mind

Louis Sclavis: Maps of the Mind
By  Published: August 13, 2012
I am more interested in the people than in the instruments.
"My music? I know what it is, and I don't know what it is. It's a paradox." Now entering his fifth decade as a recording artist, multi-reedist/composer Louis Sclavis may not have a clear handle on the music he makes, but he has absorbed the lessons of all the music he has turned his hand to, from free jazz to film scores, from African music to neoclassical composition. Listening to Sources (2012), Sclavis' ninth release on the ECM label—and his first with his exciting new Atlas Trio—what is most striking is how, after all these years, Sclavis refuses to revisit past glories. Instead, the search goes on for new sounds and textures. "Like everybody, I have some influences," Sclavis says, "but the influences are not direct. I have been composing for 40 years, so when I do my own projects it's only my music. It's not pop, not jazz, not ethnic music. The music I play is Louis Sclavis music."
Few artists succeed in creating new sounds with each new recording, but this creative restlessness is something that has marked Sclavis' tenure in Manfred Eicher's ECM stable. It's probably no accident that—with the exception of a few long-standing, ongoing collaborators—Sclavis habitually uses different musicians for each project, forcing himself into personally uncharted territory in the process. Whether writing the soundtrack for Charles Vanel's 1932 silent movie on Dans La Nuit (ECM, 2000) or combining brass, string and reed instruments with guitar and electronics to sonically represent the street art of Ernest Pignon-Ernest, on Napoli's Walls (ECM, 2002), Sclavis remains uncategorizable yet instantly recognizable. Just don't try hanging a name on the music.
Sclavis is no stylist, but he has his own style, preferring to create music in the twilight between the fringes of jazz and contemporary classical composition. "I don't like to put influences that are too clear in my music," he explains. "I want to exist at the border of many different kinds of music. Sometimes the influence could be from classical music, like Olivier Messiaen, and sometimes from Indian music, but sometimes it's just a game between me and my instrument, and between me and my memory."
This seemingly simplistic, organic approach to composition is well exemplified by the opening track of Sources, the hypnotically minimalist "Pres d'Hagondange." "This piece is only a simple game with the clarinet," Sclavis says. "You have 'boo dab a dapbe dab a dop'—these two things. It's like a kid with a very simple game. What can I do with this?" The music on Sources was conceived for this group, and this particular setting of clarinet, piano/keyboards and electric guitar was something completely new for Sclavis: "It's very new. I've never had a trio with just piano and guitar. I chose the musicians first because I had already played with them a little, and I was sure with them that it would work.
Louis Sclavis Atlas Trio"It wasn't that I needed a guitar and a piano," continues Sclavis. "It's just that I wanted to work with these two guys. It was interesting for me to have this combination of instruments, because I was obliged to compose in a new way. You cannot compose for guitar and piano as you do for saxophone. I just proposed some very simple material and then waited to see what would happen with the musicians. I am more interested in the people than in the instruments."
Though Sclavis' music on Sources may be simple musical sketches in essence, the inner pathways of the compositions reveal an almost paradoxical complexity. Certainly, the tunes weren't just hammered out in a three-hour studio blitz but instead were nurtured and grown with care and discipline. It's a compositional process, which Sclavis explains in simple terms. "For me, it's a little bit like a theatre piece," Sclavis expands. "I like to have a kind of dramaturgy. Even if the musicians are very free, I like to have strict direction, but not in the beginning. I begin with small things, and we rehearse. Then I come back to the composition, and I try to find a good way for each musician. We rehearse again, and then I come back again to the composition. It's a long process."
Sources has been in the incubator for a year, the time that Sclavis, pianist/keyboardist Benjamin Moussay and electric guitarist Gilles Coronado have been performing the music live, developing the compositions all the time. "After one year of concerts, we play more freely," relates Sclavis. "But the structure of each tune stays the same. When we perform live, we try to push to the maximum the form of the piece. Each tune has its own personality, and in concert we really push very far the personality of each piece.

dimanche 19 août 2012

Von Freeman, père de Chico, vient de nous quitter à l'âge de 88 ans

Von Freeman vient de nous quitter; père de Chico Freeman qui était chez nous à Junas en  2011 pendant le festival Le Languedoc-Roussillon rencontre Chicago.
Qu'il soufflera son saxophone en paix avec ses amis!


Von Freeman, Fiery Tenor Saxophonist, Dies at 88



  • FACEBOOK
  • TWITTER
  • GOOGLE+
  • E-MAIL
  • SHARE
  • PRINT
  • REPRINTS

Von Freeman, who was considered one of the finest tenor saxophonists in jazz but attained wide fame only late in life, died on Aug. 11 in Chicago. He was 88.
Jack Vartoogian/FrontRowPhotos
Von Freeman performing at Avery Fisher Hall in 1996.
ArtsBeat
Breaking news about the arts, coverage of live events, critical reviews, multimedia and more.
Arts & Entertainment Guide
A sortable calendar of noteworthy cultural events in the New York region, selected by Times critics.
The cause was heart failure, his son Mark said.
Though his work won him ardent admirers, Mr. Freeman, familiarly known as Vonski, was for decades largely unknown outside Chicago, where he was born and reared and spent most of his life.
As The Chicago Tribune wrote in 1998, his playing “represents a standard by which other tenor saxophonists must be judged.”
Last year, Mr. Freeman was named a National Endowment for the Arts Jazz Master, the nation’s highest honor in the field.
Not until the 1980s did he begin performing more often on famous out-of-town stages, including Alice Tully Hall and the Village Vanguard in New York. Earlier in his career Mr. Freeman had made much of his living, as he told The Tribune, playing for “strip joints, taxi dances, vaudeville shows, comedians, jugglers, weddings, bar mitzvahs, jazz clubs, dives, Polish dances, Jewish dances, every nationality.”
If he never got his big break as a young player, Mr. Freeman said, then that was because he never especially sought one.
“I’m not trying to brag or nothing, but I always knew I could play, 50, 60 years ago,” he told The Tribune in 2002. “I really don’t play any different than the way I played then. And I never let it worry me that I didn’t get anywhere famewise, or I didn’t make hit records.”
What he preferred to chasing fame, he said, was playing jazz as he felt it demanded to be played. The result, critics agreed, was music — often dazzling, occasionally bewildering — that sounded like no one else’s.
Mr. Freeman’s playing was characterized by emotional fire (he was so intense he once bit his mouthpiece clean off); a huge sound (this, he said, took root in strip clubs where the band played from behind a curtain); and singular musical ideas.
His work had a daring elasticity, with deliberately off-kilter phrasing that made it sound like speech. He cherished roughness and imperfection, although, as critics observed, he could play a ballad with the best of them.
Where some listeners faulted him for playing out of tune, others praised him for exploiting a chromatic range far greater than the paltry 12 notes the Western musical scale offers.
“Don’t tune up too much, baby,” Mr. Freeman once told a colleague. “You’ll lose your soul.”
His masterly tonal control let him summon unlovely sounds whenever he chose to, and he chose to often. His timbre has been called wheezing, honking, rasping and, in the words of Robert Palmer of The New York Times in 1982, a “billy goat tone” — a description that, as context makes clear, was not uncomplimentary.
Earl LaVon Freeman was born in Chicago on Oct. 3, 1923. (His given name was occasionally spelled Earle.)
His father was a city policeman — a highly unusual job for a black man then — whose beat included the Grand Terrace Ballroom, a storied nightclub. There, Von soaked up the music of Louis Armstrong, Fats Waller, Earl Hines and other titans of the age.
Young Von pined for a horn, and as luck would have it there was one in the house. The fact that it was attached to his father’s Victrola did not deter him, and one day when he was about 7, he pried it off, drilled holes in it and began to blow.
Deplorable sounds ensued, and his father overheard. “He picked me up, just kind of shook me, then hardly spoke to me for about a year,” Mr. Freeman later told Down Beat magazine. But if only as a deterrent, his father bought him a saxophone.
By 12, Von was playing professionally in Chicago nightclubs, reporting for work armed with a note from his mother. It read, “Don’t let him drink, don’t let him smoke, don’t let him consort with those women, and make him stay in that dressing room.”
He graduated from DuSable High School, a public school famous for its jazz program (other alumni include Nat King Cole and Dinah Washington), and entered the Navy, playing in its jazz band.
After his discharge, Mr. Freeman resumed his career, sitting in with some of the finest musicians to appear in Chicago, including Dizzy Gillespie, Charlie Parker and John Coltrane.
He was often invited to join them on the road, but he turned most offers down. He was disinclined to leave home: besides his wife and four children, he had his mother to look after. She had been widowed since Von was a young man, when his father was shot and killed in the line of duty.
In later years, Mr. Freeman played at jazz festivals throughout the United States and Europe. But despite his newfound fame, till nearly the end of his life held court each Tuesday night at the New Apartment Lounge, a small Chicago club where he had performed since the early 1980s. “Vonski’s Night School,” musicians called his sessions there, and young players came from around the world for the chance to sit in with him.
Mr. Freeman’s marriage to Ruby Hayes ended in divorce. Besides his son Mark, he is survived by another son, Chico, a prominent tenor saxophonist, and a brother, George, a jazz guitarist. Two daughters, Denise Jarrett and Brenda Jackson, died before him, as did another brother, Eldridge (known as Bruz), a drummer.
His recordings include “Doin’ It Right Now,” (1972), “Young and Foolish” (1977), “The Great Divide” (2004), “Vonski Speaks” (2009) and, with Chico, “Freeman & Freeman” (1981).
Though Mr. Freeman had not looked for it, renown, when it came, was a vindication.
“A lot of people who didn’t pay a lot of attention to me or to my music started coming around when I was heading to my 80th birthday,” he told The Tribune in 2002. “Now they were saying, ‘Well, Vonski, you’re all right after all.’ ”


  • Email
  • print
  •  21
Von Freeman
Von Freeman performs at Pritzker Pavilion in Millennium Park in 2006. (Tribune photo 2006 / August13, 2012)
Von Freeman recorded too infrequently for an artist of his stature, but his slender discography nonetheless sheds light on one of the most influential jazz men Chicago has produced:

“Doin' It Right Now” (Atlantic, 1972). Freeman's belated debut as leader was produced by Rahsaan Roland Kirk and captures the piquant quality of his tenor work.

“Have No Fear” (Nessa, 1975). Chuck Nessa, a visionary producer of Chicago artists, documents Freeman in a bluesy mood.

“Serenade and Blues” (Nessa, 1975). The saxophonist offers expansive balladry and original tunes.

“Fathers and Sons” (Columbia, 1982). Freeman enjoys a rare moment on a national record label, in a recording that features the Freeman and Marsalis families.

“Walkin' Tuff” (Southport, 1989). Freeman partners with Chicago sidemen on mostly jazz standards.

“Von & Ed” (Delmark, 1999). Former Chicago tenor man Ed Petersen faces off with Freeman, the two revisiting their tenor “battles” at the Green Mill.

“You Talkin' To Me?!” (Delmark, 2000). Chicago tenor phenom Frank Catalano duets with his mentor.

“The Improvisor” (Premonition, 2002). One of the best recordings of 2002, “The Improviser” captures the mercurial brilliance of Freeman's solos.

“The Great Divide” (Premonition, 2004). Romantic balladry and 21st century experimentation converge.

“Vonski Speaks” (Nessa, 2009). Recorded at the Berlin Jazz Festival in 2002, “Vonski Speaks” attests to the high standards of his late-in-life work.