mardi 31 décembre 2013

Gilad Hekselman Trio @ Olympia (Paris) décembre 2013




Gilad Hekselman Trio @ Olympia (Paris)



Six minutes to play our hearts out in front of 2000 people at the Olympia in Paris! A very memorable night for me. Thank you Joe Martin, Jeff Ballard and everyone at TSF Jazz!


                               Gilad Hekselman Quartet featuring Mark Turner in Le Vigan

lundi 30 décembre 2013

Thelonious Monk à Paris 1969


Thelonious Monk, ange du bizarre, à Pleyel en 1969

LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par 
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Pochette de l'album de Thelonius Monk, Paris 1969.

Un inédit de Monk, c'est l'aurore à minuit. Le 15 décembre 1969, Monk joue Monk à Pleyel. C'est son huitième séjour en Europe. La politique, l'érotisme, les mœurs, les rapports sociaux, les salaires, la largeur des pantalons, tout vient de changerdu tout au tout. Fraîcheur, rigueur, Monk reste Monk. Ange du bizarre.


Monk (1917-1982), Thelonious Sphere Monk avait déjà changé – et même, « toujours déjà » changé. En 1972, on le prétend usé, mais c'est autant par projection que par illusion rétrospective. Pour des broutilles ou par racisme pur, lapolice et la justice ne l'ont pas épargné. En 1969, la Columbia fignole le boulot en tentant de le changer en pop rock pour les jeunes. Autant convaincre Boulez dejouer Viens Poupoule. L'enregistrement de ce concert est aussi saisissant que le DVD qui l'accompagne. Engagement intact, ferveur du public, on écoute, on voit cette musique comme on lit Rimbaud.



A Pleyel, Monk se présente avec un fidèle parmi les fidèles, le sax ténor Charlie Rouse (1924-1988). Rouse, que l'on réduit trop vite à l'ombre portée de Monk. En revanche, ce qui surprend, le 15 décembre 1969, c'est la rythmique. De I Mean You à Blue Monk, le répertoire du concert est une anthologie plus monkienne que Monk lui-même. Cela dit, Ben Riley (batterie) et Larry Gales (basse), l'horloge historique du quartet, viennent de démissionner. Comment Monk a-t-il recruté un étudiant blanc à la basse (Nate Haglund) et un adolescent gauche à la batterie (Paris Wright) ? Mystère. Comment ces inconnus racontent-ils ce soir leur étrange tournée ? Intéressant.
PHILLY JOE CHANGE LE RYTHME EN SYMPHONIE
Après une version lumineuse de Bright Mississippi, Monk se tourne vers les coulisses. Lance des signes de sémaphore et quelques apophtegmes. Entre alors, en toute majesté décontractée, M. Philly Joe Jones, qui séjournait à Paris. Prenant la place du jeune Wright, artificier d'un feu aussi baroque que le jeu de Monk reste minimaliste, Philly Joe change une batterie de location en grandes orgues, le rythme en symphonie, la vie en songe monkien.
Une des curiosités de cette édition est l'interview menée par un personnage étonnant : Jacques B. Hess (1926-2011), écrivain, chroniqueur, traducteur, contrebassiste de jazz, ayant à son actif une tournée avec l'orchestre Ellington, déporté politique à Buchenwald pendant la guerre, musicologue à l'université Paris-IV, irrésistible conteur d'histoires. Moustache et lunettes au vent, Hess tente, non sans générosité, d'entrer en communication avec Monk. Leurs sourires se croisent, Monk rêve dans une autre sphère. En 1972, Monk fera partie d'une tournée d'All Stars. A Paris, il ne joue pratiquement pas. Après quoi, il se tait pour toujours, observant un silence de dix ans, derrière les baies de la baronne de Koenigswarter qui l'héberge. La baronne ? Pilote de bombardier pendant la guerre et protectrice des musiciens qu'elle aime d'amour.
Dans Straight no Chaser, l'indépassable portrait filmé que lui a consacré Charlotte Zwerin, Monk se fait harceler par un jeune blanc-bec à l'atterrissage de son avion en Suède. Le blanc-bec est en train d'inventer l'interview moderne, mi-flic mi-raisin. Trois fois, il aboie pour savoir ce que Monk pense de la country et du rock. Monk sourit. Le blanc-bec se plante le micro dans la narine gauche. Toujours pas un mot. Monk se tourne alors vers son compagnon de voyage : « Je crois que ce jeune homme est sourd. »

Thelonious Monk, Paris 1969, 1 CD + 1 DVD Blue Note.

dimanche 29 décembre 2013

Les bons conseils du pianiste Thelonious Monk


Friday, 17 February 2012

Thelonious Monk's Advice



The following fantastic list of advice comes courtesy of legendary jazz pianistThelonious Monk, a musical genius who died exactly 30 years ago, on February 17th of 1982. The list was transcribed by saxophonist Steve Lacy in 1960.

Enjoy.

Transcript follows.

(Source: Heck of a Guy; Image above: Thelonious Monk, via.)



Transcript
T.MONK'S ADVICE (1960)

JUST BECAUSE YOU’RE NOT A DRUMMER, DOESN’T MEAN YOU DON’T HAVE TO KEEP TIME.

PAT YOUR FOOT & SING THE MELODY IN YOUR HEAD, WHEN YOU PLAY.

STOP PLAYING ALL THOSE WEIRD NOTES (THAT BULLSHIT), PLAY THE MELODY!

MAKE THE DRUMMER SOUND GOOD.

DISCRIMINATION IS IMPORTANT.

YOU’VE GOT TO DIG IT TO DIG IT, YOU DIG?

ALL REET!

ALWAYS KNOW... (MONK)

IT MUST BE ALWAYS NIGHT, OTHERWISE THEY WOULDN’T NEED THE LIGHTS.

LET’S LIFT THE BAND STAND!!

I WANT TO AVOID THE HECKLERS.

DON’T PLAY THE PIANO PART, I’M PLAYING THAT. DON’T LISTEN TO ME. I’M SUPPOSED TO BE ACCOMPANYING YOU!

THE INSIDE OF THE TUNE (THE BRIDGE) IS THE PART THAT MAKES THE OUTSIDE SOUND GOOD.

DON’T PLAY EVERYTHING (OR EVERY TIME); LET SOME THINGS GO BY. SOME MUSIC JUST IMAGINED. WHAT YOUDON’T PLAY CAN BE MORE IMPORTANT THAT WHAT YOU DO.

ALWAYS LEAVE THEM WANTING MORE.

A NOTE CAN BE SMALL AS A PIN OR AS BIG AS THE WORLD, IT DEPENDS ON YOUR IMAGINATION.

STAY IN SHAPE! SOMETIMES A MUSICIAN WAITS FOR A GIG, & WHEN IT COMES, HE’S OUT OF SHAPE & CAN’T MAKE IT.

WHEN YOU’RE SWINGING, SWING SOME MORE!

(WHAT SHOULD WE WEAR TONIGHT? SHARP AS POSSIBLE!)

DON’T SOUND ANYBODY FOR A GIG, JUST BE ON THE SCENE. THESE PIECES WERE WRITTEN SO AS TO HAVE SOMETHING TO PLAY, & TO GET CATS INTERESTED ENOUGH TO COME TOREHEARSAL.

YOU’VE GOT IT! IF YOU DON’T WANT TO PLAY, TELL A JOKE OR DANCE, BUT IN ANY CASE, YOU GOT IT! (TO A DRUMMER WHO DIDN’T WANT TO SOLO).

WHATEVER YOU THINK CAN’T BE DONE, SOMEBODY WILL COME ALONG & DO IT. A GENIUS IS THE ONE MOST LIKE HIMSELF.

THEY TRIED TO GET ME TO HATE WHITE PEOPLE, BUT SOMEONE WOULD ALWAYS COME ALONG & SPOIL IT.

samedi 28 décembre 2013

Apéro Jazz le 3 janvier 2014 à à Nîmes



Encore une petite semaine et le JAZZ va de nouveau démarrer à Nîmes à l'Ever'in!

      Le Jazz Est Là vous souhaite de passer une bonne fin d’année avec famille et amis, chacun à sa façon. Pour se retrouver dès le début de la nouvelle année, habitués de nos concerts, amis, adhérents, nouveaux venus, musiciens, curieux, clients de l’Ever’in…. nous vous invitons, comme l’an passé, à un rendez-vous musical en toute convivialité :                                                                              le VENDREDI 3 JANVIER 2014 à partir de 19h.

Cette année, 2 formations :
 À 19h : Rémi Charmasson guitare, Bernard Santacruz basse, Bruno Bertrand batterie



     A 21h : « Sweet,Sweet Bulb » JM Bernard pads électroniques, Thiriet oud, violoncelle, guitare,                           Claude Saut guitare

      Entrée Libre   Profitez des rencontres durant cette période pour informer vos amis. Belle occasion de se souhaiter une bonne année et de partager un bon moment musical. Nous espérons vous trouver très nombreux.                                                                                                              Patrice Goujon pour Le Jazz Est Là   
 N’oubliez pas notre prochain concert :    
 Samedi 25 janvier 2014 Bobby Few/Rasul Siddik/Bernard Santacruz/Samuel Silvant
     Nous vous invitons également à lire notre article sur « Mandela, Jazz et Apartheid » (rubrique articles) qui rend hommage à quelques jazzmen sud-africains.      http://jazzestla.blogspot.com
                    L'équipe 'Le Jazz Est Là' vous souhaite des bonnes Fêtes de Fin de l'Année

vendredi 27 décembre 2013

Michael Cuscuna, fondateur du MOSAIC RECORDS


Record Label Profiles

Mosaic Records: Making Jazz History

Mosaic Records: Making Jazz History
By  Published: December 23, 2013
No one is more astonished by the longevity of Mosaic Records than Michael Cuscuna, the veteran record producer and one-time disc jockey who founded the label together with Charlie Lourie, a former clarinetist who worked in both jazz and classical contexts before becoming an executive at CBS records, Blue Note, and elsewhere. Arguably the premier reissue label in jazz, Mosaic Records issued the first of its limited edition box set recordings in 1983. Originally available through mail order only—at a time when music fans bought records almost exclusively at brick-and-mortar retail shops—Mosaic is renowned for its definitive editions that bring together all the existing recordings of individual jazz artists on a specific label or within a set time frame, accompanied by detailed essays by leading jazz scholars. The label's catalog includes major historic recordings by such musical icons as Thelonious MonkMiles Davis,Count Basie, and Nat "King" Cole, as well as sets that call attention to the recorded legacies of lesser-known artists. 

The thirtieth anniversary is indeed a surprise. "It snuck up on us actually," says Cuscuna. "And, for my money, it's quite a miracle. We've been on a roller coaster ride from the day we started. We just started with a small amount of savings of mine, and it took us two or three years to draw a salary. We were living mostly on credit cards. Then when it started rolling, and it was great." 

Leading up to the founding of Mosaic, Cuscuna worked as a disk jockey briefly early in his career inPhiladelphia and New York, and by the 1970s he was a producer for Atlantic Records, working on new recordings by such artists as Dave Brubeck and the Art Ensemble Of Chicago. "I was actually always doing both new recordings and reissues. It was a juggling act. I started working with reissues when I had free time between recording projects. In those days at Atlantic, our offices were right down the hall from the recording studio. When I didn't have record dates to do, I called up tapes. I'd find out we had unreleased Ray CharlesJohn ColtraneWarne MarshChick Corea. I'd pull out stuff and think, this is great; maybe I can think of a way to put this out. And I did." When he left Atlantic, he did some freelance record producing for other labels, mostly new recordings. Ultimately, he also sought out work with Blue Note Records, aiming to unearth materials from its trove of unissued recordings. 

Mosaic Records actually started as a side project for Cuscuna and Lourie, almost by accident. "Charlie and I had been friends since he was working at Blue Note around 1975. I convinced him to let me come in and go through the Blue Note vaults to look at its unissued material. We became best friends fairly quickly. We wanted to start a production company together. In 1981, Blue Note died completely. Horace Silver was the last artist on the label. He delivered his last album in the spring of '81. I was working on a series of previously unissued releases—two titles a month—and I put out my last album in the summer of '81." 

suite: http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=46091#.Ur0-QNLuI8o


About Bob Kenselaar

Bob Kenselaar
Joined All About Jazz in 2012
Follow Bob along with 11 other members
Bob Kenselaar is former Assistant Curator of the Institute of Jazz Studies, Rutgers University, and has published articles on music in The New Grove Dictionary of Jazz, the Annual Review of Jazz Studies, and The Aquarian Weekly.



mardi 24 décembre 2013

Le grand Yusef Lateef vient de nous quitter à l'âge de 93 ans




http://www.nytimes.com/2013/12/25/arts/music/yusef-lateef-innovative-jazz-saxophonist-and-flutist-dies-at-93.html?_r=0

Dr. Yusef Abdul Lateef, 93, of Shutesbury, passed away Monday, Dec. 23, 2013, in the late morning. He passed peacefully at home with loved ones.
 
Dr. Lateef was a Five College Professor of Music and Music Education from 1987 to 2002 and was well known for his support and mentorship of up and coming artists. Dr. Lateef was a 2010 recipient of the National Endowment for the Arts Award. This Grammy Award-winning composer and musician’s career began in the 1940’s and has continued with touring and performing worldwide until the summer of 2013.
 
His biography, “The Gentle Giant,”, by Herb Boyd, aptly describes his patient, soft-spoken demeanor and compassionate heart. Dr. Yusef Lateef was a devout member of the Ahmadiyya Muslim Community since 1948 and had performed the Hajj (pilgrimage to Mecca) on two occasions.
 
He was predeceased by his wife, Tahira Lateef, a daughter and a son. He is survived by his second son, Yusef Lateef, current wife Ayesha Lateef, granddaughter Iqbal, as well a host of great-grandchildren.
 
A viewing will be held Thursday, Dec. 26, from 3 to 5:15 p.m. with Janaza prayers at 5:15 p.m. at the Douglass Funeral Home, 87 N. Pleasant Street, Amherst, MA.




Yusef Lateef est mort

Précurseur de la fusion entre jazz et musiques du monde, le grand saxophoniste et flûtiste américain Yusef Lateef s’est éteint à 93 ans.

PAR MARC ZISMAN | CHERS DISPARUS | 24 DÉCEMBRE 2013
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Yusef Lateef est décédé le 23 décembre 2013 d’un cancer de la prostate. Ce souffleur unique, aussi magique aux commandes d’un saxophone ténor que d’une flûte (ses deux armes de prédilection) ou même d’un hautbois voire de nombreux instruments plus exotiques (shehnai, chophar, xun, arghoul, koto, etc.) était âgé de 93 ans. Dans l’histoire du jazz, Lateef était un être à part, d’une sensibilité et d’un raffinement précieux, et d’une curiosité qui habitera sa musique. Grâce à lui, le jazz ouvre ses oreilles vers d’autres sons, d’autres textures musicales, orientales notamment. Yusef Lateef était également porte-parole de la Communauté Musulmane Ahmadiyya après sa conversion à l’islam en 1950.
Né William Emanuel Huddleston le 9 octobre 1920, à Chattanooga dans le Tennessee, le musicien grandit dans diverses villes, Lorain dans l’Ohio d’abord puis Detroit dans le Michigan où son père décide de changer le nom de famille en Evans. Pour l’amusante anecdote, Yusef Lateef utilisera d’ailleurs le nom de Bill Evans lors de ses premiers concerts professionnels jusqu’à sa conversion en 1950…
A ses débuts, Lateef côtoie la scène de Detroit et fréquente les futures pointures locales comme le vibraphoniste Milt Jackson, le contrebassiste Paul Chambers, le batteur Elvin Jones et le guitariste Kenny Burrell. Dès l’âge de 18 ans, il devient professionnel et se produit au sein de plusieurs big bands. En 1949, Dizzy Gillespie l’invite à partir en tournée avec son orchestre. L’année suivante, il rentre à Detroit et se lance dans des études de composition et de flûte à la Wayne State University. C’est à cette époque qu’il intègre la Communauté Musulmane Ahmadiyya.
En 1957, les choses sérieuses commencent pour lui et le label Savoy Records publie son premier album en tant que leader. Le contrat n’étant pas exclusif, Yusef Lateef enregistre à la même période pour New Jazz Records, une sous-division de l’écurie Prestige. En 1961, avec des disques comme Into Something et Eastern Sounds, son charisme, certes feutré, de leader s’impose un peu plus. Comme s’imposent également les volutes orientales qui infiltrent, avec subtilité, sa musique, grâce notamment à l’utilisation de divers instruments (rahab, shanai, arghul, koto et une collection de flutes chinoises) qui cohabitent avec son ténor et sa flûte. La fusion (la vraie !) entre jazz et musiques du monde vit sans doute ici ses premiers balbutiements… Un style qui influencera d’ailleurs John Coltrane… Cette activité solo n’empêche guère Yusef Lateef de travailler avec d’autres jazzmen comme au sein du quintet de Cannonball Adderley entre 1962 et 1964.


Entre 1963 et 1966, Lateef enregistre sur le label de Coltrane, Impulse!, et travaille régulièrement avec le trompettiste Richard Williams et le pianiste Mike Nock. Un live au Pep's Lounge capté en juin 1964 restera d’ailleurs dans les annales, publié au disque en deux volumes (Live At Pep’s, volume 1 et (Live At Pep’s, volume 2)… A la fin des années 60, le musicien commence à incorporer dans sa musique des éléments de soul contemporaine et de gospel. De nouveaux apports à son art qu’il a toujours refusé de qualifier de jazz, terme trop réducteur selon lui… Durant les années 80, sa musique slalomera même jusqu’en terre new age. En 1987, son disque Little Symphony remportera d’ailleurs le Grammy Award du meilleur album new age !
En 1992, Yusef Lateef fonde son propre label, YAL Records. L’année suivante, l’Orchestre de la Westdeutscher Rundfunk lui commande une suite, The African American Epic Suite, pièce pour orchestre et quartet évoquant l’affranchissement des esclaves aux États-Unis. Œuvre qui sera jouée par l’Atlanta Symphony Orchestra et le Detroit Symphony Orchestra. Dans sa vaste discographie, on trouve également ce beau projet récent aux côtés de Lionel et Stéphane Belmondo. En 2005, les deux frères l’invitent à enregistrer avec eux Influence, superbe double album mêlant jazz et musique classique.


http://www.qobuz.com/info/Actualites/Chers-disparus/Yusef-Lateef-est-mort174649

dimanche 22 décembre 2013

Her Geller vient de nous quitter à l'âge de 85 ans

Herb Geller, né le 2 novembre 1928 à Los Angeles (États-Unis) et mort le 19 décembre 20131 à Hambourg (Allemagne), est un saxophoniste,compositeur et arrangeur américain.

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Herb Geller (1928-2013),
 an alto saxophonist whose commanding, butterfly-like style was influenced by Benny Carter and who left his mark on dozens of West Coast jazz recordings in the 1950s under his own name and as a sideman, died on December 21. He was 85.
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Herb and his first wife Lorraine, a pianist, were a power jazz couple in Los Angeles in the 1950s. But when Lorraine died suddenly at age 30 in 1958, Herb suffered a terrible emotional blow, alleviated only by world tours and a move to Hamburg, Germany, where he re-married and remained based until his death. For more, see my interview series with Herb in 2010, when I asked him about Lorraine's death...
- See more at: http://www.jazzwax.com/#sthash.XmNNiOSz.dpuf

http://en.wikipedia.org/wiki/Herb_Geller


Photo : HERB GELLER R.I.P.        2.11.1928 Los Angeles - 19.12.2013 Hamburg

Bill Evans Trio and Quartet With Herb Geller, Hamburg, 1972. 2-CD SET.
 BILL EVANS, piano
 EDDIE GOMEZ, bass
 MARTY MORELL,drums
 HERB GELLER, alto flute, piccolo flute and Alto sax

Label: Turning Point





jeudi 19 décembre 2013

Cadeau de Noël pour les Enfants de Miles Davis


After a Lengthy Battle, ‘Miles Davis Way’ Is Official

Shirley Zafirau underneath the sign on West 77th Street that will be renamed Emon Hassan for The New York Times
Shirley Zafirau underneath the sign on West 77th Street that will be renamed “Miles Davis Way,” in honor of the jazz musician who lived on the Upper West Side block. Ms. Zafirau led the campaign to rename the street.
For about 25 years, until the mid-1980s, Miles Davis, the legendary jazz trumpeter who died in 1991, lived in an apartment building at 312 West 77th Street, where he enjoyed a well-established New York City tradition: loitering outside on the stoop, greeting passers-by and chatting with neighbors.
“He interacted with the community on the street,” said, Shirley Zafirau, a neighbor of Davis, who still lives on the block. “He really liked being here.”
Ms. Zafirau believed that Davis’s long tenure on the block deserved to be memorialized and so embarked on a campaign to have the block renamed after him. It was a long process that included numerous phone calls and emails to city officials, many visits to the local community board and the attending of several City Council hearings.
Her effort finally bore fruit when Mayor Michael R. Bloomberg signed a bill on Tuesday officially renaming West 77th Street between Riverside Drive and West End Avenue as “Miles Davis Way.”
Ms. Zafirau first got the notion about five years ago when she was studying to obtain a tour guide license from the city’s Department of Consumer Affairs. She learned that many well-known jazz musicians — Duke Ellington, Chico O’Farrill and John Hicks, among others — had streets named after them. “So I wondered – why isn’t Miles recognized in the same way on this block?” she said, sitting in the garden duplex apartment a few doors away from Davis’s building where she has lived since the 1960s.
The local community board gave her a lukewarm reception, questioning if Davis really lived that long on the block and whether he merited such a distinction. Instead, the board suggested a cultural medallion outside the building from the Historic Landmarks Preservation Center. But Ms. Zafirau believed it to be a somewhat lesser honor because it does not encompass the entire block.
The effort to place a medallion on the building also failed for bureaucratic reasons. But Ms. Zafirau continued to press her case for a street renaming and enlisted a former chairman of the local community board to be her ally and use his connections on the Council. The Council voted last week to approve the renaming.
“It’s a great honor for my uncle,” said Vince Wilburn Jr., a nephew of Davis. “The family is very excited about it.”
Mr. Wilburn, a drummer and music producer who divides his time between Los Angeles and New York, fondly recalled spending summers with his uncle at the brownstone as a child in the 1970s.
“People used to come by all the time,” he said, mentioning jazz legends like Herbie Hancock, Ron Carter, Dizzy Gillespie, Art Blakey and Tony Williams, who rented an apartment in the building, which is where Davis created the music for celebrated albums such as “Kind of Blue” and “Bitches Brew.”
Mr. Wilburn himself joined the rehearsals there and played drums on five Davis albums, including “Man With the Horn.”
“Those were beautiful times,” he said.

Journal Intime, bien connu à Junas, par Citizen Jazz, Philippe Méziat




Studio Konzert

Journal Intime

Sylvain Bardiau (tp), Frédéric Gastard (bass-sax), Matthias Mahler (tb), special guests : Marc Ducret (g), Vincent Peirani (acc)
Attention : disque vinyle ! En édition limitée !! Et « flat edge » !!! Ah, je vois qu’on tique un peu sur ce dernier terme. Ça veut dire « bord plat », c’est à dire que le disque, au lieu d’être coupant dans sa circonférence, là où l’on met les doigts pour le tenir, offre une petite surface plane et non coupante tellement le disque est épais. Les premiers « Blue Note » étaient ainsi, et puis assez vite on a réduit le grammage du vinyle et les bords sont devenus fins - donc tranchants. D’où, chez les échangeurs de vinyles, l’habitude de faire les paquets en séparant disque et pochette, sinon, pendant le transport, on risque d’abîmer sa précieuse couverture et d’en fendre les bords. Fin (provisoire) de l’épisode « tout ce que vous avez voulu savoir sur les disques vinyles et qu’on ne vous a jamais dit parce que les secrets de ce genre, ça ne s’ébruite pas ».
Sinon quoi ? Vous serez peut-être surpris de voir, sur la pochette, la tête de nos joyeux et brillants musiciens, ce qui n’est guère dans leurs habitudes. Rassurez-vous : le CD qui sort parallèlement respecte, quant à lui, la tradition de ce trio, et on envisage même, s’il y a retirage du LP, de lui substituer un autre design. Collectionneurs, aux aguets ! En l’occurrence, les producteurs du vinyle (le label Neuklang) ont été si généreux [1] que ses membres ont été autorisés à choisir l’habillage de leur « gatefold cover » (pochette ouvrante), avec photos en couleur et portraits rapprochés. Et d’ailleurs, pourquoi pas ? Au dos, toutes les informations sur la séance, place des instruments, identification des micros, de la console, du magnétophone à bande analogique. Car attention : ceci n’est pas un vinyle réalisé après coup à partir de fichiers numériques ! C’est un véritable disque noir, enregistré et pressé dans les conditions de l’époque (AAA). Ce triple A est probablement un clin d’œil, une plaisanterie. Et en plus, elle est drôle. « Journal Intime » en triple A, mais c’est bien sûr... Je propose désormais, au lieu des « chocs », « élus » et autres « zémois », la notation en triple lettres, avec des plus et des moins. Ça ira plus vite, et nos lecteurs seront informés avec précision. « Ce mois-ci », dira-t-on, « Keith Jarrett a perdu son triple A pour être rétrogradé en AA- », ou encore, « Vincent Peirani obtient un triple A renforcé ».
Bon, à propos de Vincent Peirani, sachez qu’il est arrivé dans le studio Bauer dix minutes après le début du concert (probablement un avion en retard), et comme Marc Ducret et lui ne s’étaient jamais rencontrés sur ce programme, son inscription dans le concert a été du genre funambulesque. Car vous devez savoir aussi que ce disque provient du « concert en studio » du 17 février 2013, dans les conditions du direct absolu, qui servait en quelque sorte de répétition générale à l’enregistrement du CD, réalisé lui les 18, 19 et 20 février. Sorti avec quand même deux petits morceaux du « live » ! Tous ces détails, nous les devons à Sylvain Bardiau, intarissable sur le sujet. Par ailleurs, « Orage à tonnerre » (allusion au Chablis récolté sur cette commune ?) dure 10:08 sur le LP et plus de 17:00 sur le CD (en trois parties), « Chroïd » est en trois parties dans les deux cas avec une durée supérieure sur le vinyle (22:09 contre 18:21), et « Les 38 lunes » n’est joué dans sa totalité que sur le CD. Pas de problème : il faut avoir les deux !
J’écoute en boucle « Orage à Tonnerre » (version LP) et je me régale de tant de musique, construite à partir de riffs, de courtes séquences, Frédéric Gastard sachant déduire d’un énoncé simple toutes les conséquences complexes qu’il contient. Le solo de Marc Ducret est de ceux qu’on aime, Mathias Mahler est d’une présence hallucinante. Du coup, Les 38 lunes sont comme un ciel de traîne. Et Sylvain Bardiau, sur tout le début de « Chroïd », me fait penser à la façon dont Lester Bowie savait rendre vivante la façon de jouer des grands anciens, tout en les subvertissant. Je vais de ce pas écouter le CD, qui sera également chroniqué dans ces colonnes, sous une autre plume.
(Disque écouté sur une chaîne hi-fi banale, mais avec une platine Thorens TD 124, tête de lecture banale Shure M 44 MC.)
[1C’est la première fois dans l’histoire du trio qu’un producteur assume entièrement seul la production du disque !

http://www.citizenjazz.com/Journal-Intime-3469560.html
par Philippe Méziat // Publié le 9 déce