mardi 28 juin 2011

Jazz in Watercolors vient de sortir

Bonjour,
je viens de sortir un petit livre sur mes aquarelles de jazz et du blues, embellis avec des petites anecdotes sur le thème du jazz!
Ce livre compte 40 pages et 18 illustrations; il y a 3 pages sur le festival Jazz à Junas.

Le livre sera en vente pendant le festival de l'été pour un prix de 10 euros. Vous pouvez aussi le commander via : info@tonjazz.eu
Ton van Meesche.
Extrait du livre:

Antonello Salis

C' était en 2008 que l'association Jazz à Junas avait invité La Sardaigne pour leur festival de l' été avec spécial le trompettiste Paolo Fresu comme invité spécial. Aussi présent était le grand pianiste et accordéoniste Antonella Salis et lui était vraiment un homme fauve sur ces instruments, dans son comportement, mais pour moi, c'était un type idéale pour peindre avec son casque et pantalon rouge, en tapant sur le piano si lui il voudrait le transformer en petites morceaux. Mais il était le mieux excellent en jouant l'accordéon avec le clavier piano dans le Temple de Junas.

Pendant tout sa carrière il avait joué avec des grand musiciens du jazz libre comme L' Art Ensemble of Chicago, Don Cherry, Don Pullen, Ed Blackwell, Hamid Drake, Cecil Taylor , tous des grands musiciens de jazz pour leur performance et comme exemple pour peindre.

Antonello était un peu un homme « fauve » pendant le festival; quand les Sardes avaient déjà pris le bus pour se rendre à l'aéroport de Marseille, lui était toujours au lit. Après il insistait pour prendre son petit-déjeuner et on lui « déposait » à l'aéroport sans vraiment savoir si son avion était toujours là, mais lui, il s'en foutait.





dimanche 26 juin 2011

Le Jazz redémarre à Alès avec Les Soirées de Vauban

D'abord le 4 juillet avec The Syndicate, l'ancien groupe de Joe Zawinul dans le parc de Bosquet
vers 18.00

The Syndicate – ex Joe Zawinul syndicate

The Syndicate – ex Joe Zawinul syndicate
Line-up : Paco Sery, Emile Parisien, Thierry Eliez, Alegre Correa, Alioune Wade, Aziz Sahmaoui, Jorge Bezerra

"This band is my second family" – that's what Joe Zawinul often said about his Syndicate. With "The Syndicate" he created a style, which is characterized by a unique Groove and Power. Some great and well known musicians fulfil the wish of their master and let "The Syndicate" continue…

Après ça continue avec l'ancien guitariste de Miles Davis , Mike Stern, qui jouait ensemble avec le fameux guitariste de basse Marcus Miller et le saxophoniste Bill Evans. Mike était présent sur les disques: We Want Miles, Man with The Horn et Star People.
Un très bon groupe avec le violoniste français Didier Lockwood.

Le jeudi 7 juillet la soirée débute avec le groupe de Carlos Maza, inconnue peut-être, mais un groupe un peu sud-américain de la grande classe!
Pour plus de détails regardez: http://www.espritsnomades.com/sitejazz/mazacarlos.html

Et pour clôturer cette soirée la scène sera à Jacky Terrasson et le grand guitariste belge Philip Catherine, d'où on avait le grand plaisir d'écouter au Vigan!


vendredi 24 juin 2011

Disparition de Benoît Guerrée

Bonjour,

Comme beaucoup de personnes qui le connaissait, la terrible nouvelle de
la disparition de Benoît Guerrée, enseignant et journaliste de
Montpellier, a bouleversé de nombreux membres de Jazz à Junas. Nous
échangions souvent avec Benoît qui aimait se rendre à nos différents
concerts, ceux du festival mais aussi ceux de la saison. Les articles de
ce passionné de jazz, étaient toujours justes et éclairés.

Nous vous informons que ses funérailles auront lieu demain vendredi à
15h00 au funérarium de Grammont à Montpellier, elles débuteront par un
hommage civil ouvert à tous.

Disparition de Benoît Guerrée

Photo X/DRNotre collègue Benoît Guerrée a disparu à l’âge de 35 ans.

Il s’est vraisemblablement donné la mort (c’est l’hypothèse retenue à l’heure où ces lignes sont écrites) aux alentours de Montpellier, où il résidait.

Benoît Guerrée, enseignant, écrivait pour Jazz magazine/Jazzman et il animait une émission sur « Radio Clapas », antenne où le jazz occupe une place importante].
Il était aussi responsable de plusieurs associations, et se consacrait activement à la défense des sans-papiers.

A tous ceux qui connaissaient Benoît, à sa famille, nous disons notre peine.



jeudi 16 juin 2011

Les Petits Loups de Jazz à JUNAS


JAZZ A JUNAS présente,

JUNAS (Gard)


Le Samedi 18 Juin à 17h30 (Place de l'Avenir)

Samuel Silvant / Guillaume Séguron et Les Petits Loups de Jazz à Junas

Samuel Silvant : batterie / Guillaume Séguron : contrebasse / Julien Favreuille : saxophone

Le projet des Petits Loups de Jazz à Junas, qui avait débuté avec Olivier Caillard en 2008, est reconduit pour la 4ème année consécutive avec les élèves des écoles du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) Junas-Aujargues, autour d’un nouveau projet d’improvisation musicale porté par Samuel Silvant et Guillaume Séguron, « La Main et la Ligne », travail inspiré du film d’animation « La Linéa ». Deux musiciens très actifs sur la scène du jazz évolutif et créatif qui au-delà de leur carrière faite de nombreuses et riches collaborations : René Bottlang, John Tchicaï, Bernard Santacruz, Louis Sclavis, Jean-Marie Machado, Paolo Fresu, Raymond Boni, etc…ont le souci de donner le goût de la musique et de l’improvisation aux plus jeunes.

Pour ce concert unique nous les retrouverons accompagnés par une quarantaine d’enfants qui présenteront le final de l’atelier conduit sur l’année 2011 au sein de l’école d’Aujargues. En partenariat et avec le soutien de la Mairie de Junas.

Ce concert sera suivi de

Tarifs : 5 euros (tarif unique) / gratuit pour les moins de 16 ans

Renseignements et préventes au 04 66 80 30 27

www.jazzajunas.asso.fr

Cette soirée ce poursuivra par la fête de la Musique organisée par les différentes associations de Junas !

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jeudi 2 juin 2011

Le Trio d'arrosage à Anduze le jeudi 9 juin 2011

Venez nombreux pour cet excellent trio de Nîmes!


A NOTER

Le Trio

A NOTER

Article sorti du jazz blog de la Libération sur Al Di Meola

Article trouvé sur le jazzblog de la Libération sur Al Di Meola avec des bons souvenirs de son concert à Junas en 2010

Jazz-Rock: Al Di Meola met le holà

Al Di Meola  photo by Francesco Cabras Les guitaristes de jazz-rock plus étourdissants qu'Al Di Meola se dénombrent sur les doigts de la main.

Retour en arrière. Dans la soirée de juillet 2008, dans l'enceinte "artistes" du Nice Jazz Festival. Je me lève pour une place dans les Jardins de Cimiez. En effet, sur scène, dans quelques minutes, passe le groupe reformé du pianiste Chick Corea, Return to Forever. D'un coup, surgit d'une allée issue de l'espace "Artistes" le guitariste John Mac Laughlin, le pas pressé. Je sais qu'il possède une villégiature dans les parages; qui est-il venu voir? Généralement, l'orgueilleux notoire au sourire ineffaçable ne court pas admirer ses confrères. Même Al, qui partagea le triomphe de Friday Night in San Francisco, le succès aux cinq millions d'albums. Je n'ai pas lu le nom du fondateur du Mahavishnu Orchestra sur le programme. Je me rue vers lui et pose la question: «vous allez jouer ce soir, John?»

-«Oh non, je viens voir un collègue!» Surprise. Dany Michel, l'ancien programmateur de La Villa à Paris, exégète avisé du milieu du jazz et surtout des guitaristes, me fournira la réponse: «John est venu prendre la mesure de son principal concurrent!» Eh oui! Le phénoménal John Mac Laughlin ne culmine plus isolé dans la catégorie. Ce soir-là, Di Meola parsèmera d'étoiles un public déchaîné. Les meilleurs solos du concert? Sans contestation lui. Le drive, les unissons, les contrechants? Il surclasse les autres membres du groupe.

Lorsque je croise Al fin avril au Plaza Athénée, où il profite d'un week-end parisien, le natif du New Jersey confirme son implication dans le concert de la soirée de 2008: «Je me suis retrouvé au four et au moulin dans la nouvelle mouture du groupe. J'en ai rapidement eu marre! Bien sûr, je reconnais que grâce à Chick, à partir de 1974, je suis devenu une star, comme le batteur Lenny White et le bassiste Stanley Clarke. Mais aujourd'hui, il m'a relégué au même rôle qu'au début. Or, le temps est révolu. Je ne veux plus qu'il me cantonne au poste de soliste. Ni qu'il compose pour un groupe avec une guitare aux avant-postes. Chick devenu accompagnateur, je trouve cela trop triste. Il ne m'a pas écouté. Il a perpétué la formule. Je suis parti

055 Voici un Al libéré, tee-shirt blanc, jean délavé, Clarck's noires, enfoncé, dans le fauteuil-baignoire confortable de l'hôtel situé avenue Montaigne. Il assure la promotion du CD de sa propre formation, le World Sinfonia Band, intitulé mystérieusement: Pursuit of Radical Rhapsody. «Le titre correspond précisément à la quête en cours», éclaire laconiquement l'Américain. «Je cherche à m'exprimer avec moins de technique, et davantage de profondeur. Pour y parvenir, je me tourne vers la musique de l'Argentin Astor Piazzola. L'univers du tango permet des rythmes hyper-syncopés. L'introduction d'un accordéon rend les sonorités plus variées.» Reconnaissons ceci: en matière de rythmes latins, Di Meola montrait des dispositions dans le Friday Night, en 1981 déjà! «Sur ce point, je tombais sur l'entente parfaite avec Paco de Lucia». Aujourd'hui, côté section rythmique, la batterie de Peter Erskine surélève le titre Radical Rhapsody. Les percussions de Mino Cinelu mitraillent le déconcertant Michelangelo's 7th Child. La contrebasse de Charlie Haden enlumine le standard Somewhere Over the Rainbow, en l'honneur de Les Paul, mentor du styliste.

Al photo by Francesco Cabras Les mélodies du dernier CD séduisent également. L'explication: «Les Beatles m'émeuvent comme au premier jour. Je leur consacrerais volontiers mon prochain disque. Leur musique procure tellement de bienfaits...». En attendant, on peut se régaler avec le Strawberry Fields Forever des Beatles sur Pursuit of Radical Rhapsody. Une des chansons préférées d'Al. Le virtuose reste fidèle à ses autres modèles. Il a joué avec chacun d'entre eux. Voici à chaud les appréciations:
Herbie Hancock ("Le Best des Best")
Larry Coryell ("Le père spirituel de la guitare fusion, un ami")
Tony Williams ("L'un des plus grands jazzmen de tous les temps")
Wayne Shorter ("Le professeur du saxophone")
Stevie Wonder ("Un trésor national")
Paul Simon ("Quel grand Monsieur, tellement adorable").

J'évoque deux guitaristes qu'il a côtoyés, Jimmy Page et Carlos Santana: cette fois, il ne s'extasie pas. Tout juste reconnaît-il des qualités à leurs premiers disques. Django Reinhardt? «Un excellent guitariste... français!» En définitive, Monsieur Di Meola voit s'agiter le show-business du haut de sa stature. Il admire, ou hausse les épaules. Le musicien ne cherche pas à me convaincre. Aucun enjeu dans les confidences. Il s'exprime placidement, en regardant la montre. C'est quand il se met à jouer qu'il met tout le monde d'accord.

Bruno Pfeiffer

CD Pursuit of Radical Rhapsody (Socadisc)

Al Di Meola jouera le 30 mai au Casino de Paris.

Crédit photo (Al à gauche/Bruno à droite/le bras de Yazid): Gilles Guglielmi pour Libération