samedi 28 mars 2015

Vendredi 3 Avril au Paloma Nîmes


NIMES - Gard
Le Vendredi 3 Avril à 21h00
SMAC - PALOMA , Club 
Les rendez-vous de Jazz à Junas à Paloma !
Soirée Jazz Manouche !!



CLAIR DE LUNE TRIO
                     
Jean-Christophe Gairard (violon), Jérémie Schacre (guitare), Nicola Koedinger (contrebasse)
Clair de Lune trio est né au cours de l'été 2006. Il réunit trois jeunes musiciens venant d’horizons musicaux multiples Jean-Chritophe, Jérémie et Nicolas ont eu le désir de mêler leurs univers, musique classique et jazz, swing des années 30 et musique traditionnelle des Balkans.
Ces trois amis passionnés nous invitent à un voyage au cœur de leur recherche. En parcourant l’Europe Centrale, ils découvrent de nouvelles sources mélodiques pour révéler au public des répertoires méconnus, endossant alors un rôle de passeurs de musiques en voie d’être oubliées. Puis enrichis de ce partage, ils se lancent dans d’audacieuses compositions, affirmant l’identité du trio dans laquelle les particularités de chaque musicien se déploient avec énergie et émotion.

VENDREDI 3 AVRIL, à 21h00 (ouverture des portes à 20h30)
SMAC PALOMA, NIMES
Tarifs : 12€ / 9€ en prévente
15€ / 12€ sur place
Tarif réduits pour adhérents de Jazz à Junas, chômeurs, étudiants, carte pass culture,
gratuit pour moins de 10 ans
Renseignements et préventes
www.paloma-nimes.fr
04 11 94 00 10


mercredi 25 mars 2015

Concert Al Foster lundi 30 mars à Nîmes


lundi 23 mars 2015

Gard : de Vauvert à Junas, un festival de jazz voyageur


Gard : de Vauvert à Junas, un festival de jazz voyageur
La chanteuse Fatoumata Diawara et le pianiste Roberto Fonseca ouvrent le festival dans les arènes de Vauvert.
Archives SYLVIE CAMBON

Après deux journées et soirées aux arènes de Vauvert, le festival retrouve les carrières de Junas pour un voyage vers le Cercle arctique.

Le festival Jazz à Junas poursuit son ambition voyageuse de faire découvrir toutes les couleurs du jazz.
Cette année, le festival débutera dans les arènes de Vauvert qui accueillaient jusqu'à présent un festival autonome. Certains habitués avaient émis quelques craintes sur la programmation, ils peuvent se rassurer... Vendredi 17 juillet, se présentent le pianiste cubain Roberto Fonseca et la chanteuse malienne Fatoumata Diawara, qui participait récemment au film Timbuktu. En septet, ils réinventent les mélodies de leurs pays et font dialoguer les deux rives de l'Atlantique. Samedi 18 juillet, place à deux pointures de la scène jazz française, le guitariste Mike Stern et la violoniste Didier Lockwood. 
Ensuite, le festival retrouve son cadre enchanteur des carrières de Junas, du mardi 21 au samedi 25 juillet. L'an dernier, la météo désastreuse avait entraîné l'annulation de plusieurs concerts. Le festival reconduit donc la thématique précédente avec une édition "Retour vers le Cercle arctique" et aligne les stars scandinaves...
Retour vers le Cercle arctique
Parmi les temps forts, la rencontre entre les Jamaïcains Sly et Robbie et le trompettiste norvégien Nils Petter Molvaer (mercredi 22 juillet), le groupe du contrebassiste et violoncelliste suédois Lars Danielsson entendu récemment sur l'album de Youn Sun Nah (jeudi 23 et vendredi 24 juillet), le génial Magnus Ostrom, batteur du mythique groupe EST (vendredi 24 juillet), le chanteuse islandaise Olof Arnalds (samedi 25 juillet) et le pianiste norvégien Bugge Wesseltoft, adepte de toutes les rencontres pour un concert avec le trompettiste Erik Truffaz (samedi 25 juillet). 
Tout le programme sur le site du festival Jazz à Junas. Renseignements et réservations 04 66 80 30 27.

Le 22ème festival JAZZ A JUNAS aura lieu du 16 au 25 juillet 2015 !

Le 22ème festival JAZZ A JUNAS
aura lieu du 16 au 25 juillet 2015 !


2 cadres uniques pour 1 Festival !!


Arènes de VAUVERT les 17 et 18 juillet
et 
Carrières de JUNAS du 21 au 25 juillet





Les Arènes de Vauvert :
Lieu incontournable de la ville de Vauvert : les arènes Jean Brunel.
C'est ici que débutera la première grande soirée de concerts de ce 22ème festival le vendredi 17 juillet, dans ce lieu historique de la ville dédié en priorité à la tauromachie mais qui permet de faire de ce lieu un lieu unique aussi pour le Jazz.
Un espace grandiose et rassembleur.



Les Carrières de Junas :
Situé à la frontière du Gard et de l’Hérault, Junas possède des carrières de pierre exploitées depuis l’Antiquité.
D’origine romaine, les carrières du « Bon temps » ont alimenté de manière durable la ville de Sommières (pont romain, édifices religieux…) et fourni, plus tard, des matériaux pour les remparts d’Aigues-Mortes. L’extraction de la pierre a continué de manière temporaire jusqu’au début du XXème siècle. 
Cette exploitation millénaire a créé un site d’une ampleur exceptionnelle. Pendant les longues nuits d’été du festival, les carrières offrent à la musique un espace magique, sous le regard des étoiles.

Lors de la 21ème édition en 2014 beaucoup de monde avait pris date, ainsi qu'une invitée surprise... la pluie. Après quelques annulations (pour la première fois en 21 an !), nous avons pu vivre une édition assez exceptionnelle. Cette année grâce au soutien renouvelé d'un public chaleureux qui a partagé pour une partie cette expérience frustrante à nos côtés et nous a beaucoup aidé dans ces moments difficiles, nous continuons notre aventure avec une nouvelle édition du Festival qui affichera une grande nouveauté.

Cette année le festival Jazz à Junas se déploiera dans deux villes : Vauvert et Junas avec une durée de festival de 9 jours !!

En effet s'appuyant sur le travail très important de 10 ans effectué par les précédents organisateurs,  la nouvelle municipalité a souhaité que l'association Jazz à Junas poursuive et accentue concerts et actions pédagogiques autour du jazz à Vauvert.

Vauvert devient ainsi un lieu à part entière du Festival Jazz à Junas animé par son équipe de salariés et de bénévoles. La découverte artistique, la programmation d'artistes confirmés, le métissage des cultures, les concerts dans des lieux patrimoniaux et au plus près des habitants resteront les axes fort du projet et viendront s'associer aux nouveautés de la partie junassole. 

A Junas, dans les carrières, place de l'avenir ou au temple, la thématique nordique sera à nouveau à l'honneur avec un Retour vers le Cercle Arctique pour profiter pleinement de tous les musiciens importants de cette scène nordique extrêmement riche et de ceux qui n'ont pas pu se produire à cause de la pluie l'an dernier.

Pour cette 22 édition, nous aurons des musiciens auréolés de différentes distinctions : un César pour Fatoumata Diawara, un titre de musicienne de l'année pour Airelle Besson que nous avions accueilli il y a 2 ans avec la formation de Joël Allouche, l'honneur du meilleur album jazz en Allemagne pour le magnifique groupe à découvrir Tringvall Trio. Et puis de nombreux groupes d'artistes vivants en région qui se produiront à Junas et au festival de Radio France et que nous accompagnons toute l'année pour la création de leur spectacle dans le cadre du projet régional Jazz LR. Cette année, ce sont les projets Palomar Trio et Gérard Pansanel Trio qui ont été retenus. Enfin, les artistes français et internationaux prestigieux viendront vous régaler comme Didier Lockwood, Mike Stern, Roberto Fonseca, Nils Petter Molvaer, Sly and Robbie, Bugge Wesseltoft, Erik Truffaz, etc...

Pour cette 22eme édition, Jazz à Junas mets les bouchées double pour défendre la musique, le jazz et la rencontre avec les spectateurs dans tous les endroits.


Bon festival !

lundi 16 mars 2015

OVER THE HILLS OU LES COLLINES INSPIRÉES


SCÈNES


Neuf musiciens passent par la Lorraine afin de partager leur passion pour le grand œuvre de Carla Bley et Paul Haines, « Escalator Over The Hill ».

Neuf musiciens en scène pour la relecture d’une œuvre qui n’appartient qu’à elle-même. Bruno Tocanne, Bernard Santacruz et les musiciens d’« Over The Hills » ont présenté le 6 mars 2015 au CIM de Bar-le-Duc leur vision d’« Escalator Over The Hill », l’opéra de Carla Bley et Paul Haines. Une soirée toute en vibration.
Il faut une bonne dose d’inconscience pour se lancer dans une telle aventure… Quelle drôle d’idée a donc germé dans les têtes pourtant bien faites de Bruno Tocanne et Bernard Santacruz, lorsqu’ils ont décidé de s’attaquer à pareil monument ? En réalité, ce n’est pas d’idée qu’il faudrait parler mais de passion commune, voire de déclaration d’amour faite à une œuvre sans équivalent dont les exégètes n’ont pas fini d’explorer les singularités.

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Bernard Santacruz © Jacky Joannès
Carla Bley et Paul Haines (l’auteur du livret) ont élaboré à la fin des années 60 un assemblage unique, qu’ils définissaient comme un opéra programme, où se mêlent jazz, rock, musique classique indienne ou musique contemporaine et bien d’autres formes encore – on pense souvent à Kurt Weill –, un monument inclassable servi par une escouade d’officiants venus d’horizons divers aux esthétiques supposées incompatibles. Côté jazz, rien que des pointures : Gato Barbieri, Charlie Haden, Don Cherry, Enrico Rava, Paul Motian, ou encore John McLaughlin ; venus de la planète rock, Don Preston (Mothers Of Invention) ou Jack Bruce (Cream) ; on pourra citer aussi Linda Ronstadt, chanteuse country qu’on n’attendait certainement pas dans une telle réunion. La distribution de ce grand chantier conçu pour le disque, dont la réalisation aura duré trois ans (de 1968 à 1971), était tout aussi impressionnante qu’inimaginable a priori. Et pourtant, près de 45 ans plus tard, il faut se rendre à l’évidence : Escalator Over The Hill, avec ses faux airs de château de cartes musical, se tient toujours debout, fièrement dressé sur des fondations hétéroclites mais d’une solidité à toute épreuve.
Tocanne et Santacruz ont osé. Et ils ont bien fait. Ils ont constitué une équipe et adopté un nom de code empreint de poésie : Over The Hills. Tout a commencé par une série de résidences, puis des concerts à l’automne 2014, dont l’un – celui de D’jazz Nevers Festival – a suscité l’enthousiasme de Carla Bley elle-même, mais aussi de son compagnon Steve Swallow, avec qui les neuf Français partageaient ce soir-là le plateau. Pouvait-on imaginer plus bel encouragement ?
Le concert de Bar-le-Duc ouvrait une série qu’on espère longue. « Enfin ! », a-t-on envie de dire - enfin une forte dose de musique brûlante, libre, festive, indomptée, qui a su rester fidèle à sa matrice sans pour autant lui coller aux notes de manière trop respectueuse ! Une relecture – c’est le mot employé par Bruno Tocanne lui-même – en forme d’immersion dans la folie architecturale aux couleurs surréalistes de Carla Bley et Paul Haynes, mais qui s’interdit l’idée de soumission.
Le groupe est soudé : au piano, Perrine Mansuy assure la stabilité, pour ne pas dire la sécurité, dans un environnement où la surprise guette à chaque instant. A la fois discrète et solide, elle trouve chez Bernard Santacruz un appui mélodique constant, à la contrebasse ou à la basse électrique. On est content de retrouver celle qui nous avait enchantés avec ses Vertigo Songs et qui sourit souvent aux incartades vocales et synthétiques de son autre voisin de scène, l’Helvète Antoine Läng. Ce dernier est plus qu’un chanteur - c’est un designer sonore aux vocalises zébrées d’effets multiples qu’il n’hésite pas à projeter autour de lui comme autant de petites sorcelleries ludiques. N’oublions pas l’importance du chant qui, dans Escalator Over The Hill, se répartissait entre plusieurs voix. Läng est une belle découverte, un artificier bondissant dont on reparlera. Plaisir aussi de retrouver Alain Blesing, ici dans une tonalité rock qui lui convient à merveille (les anciens n’ont pas oublié Eskaton et ses ardeurs zeuhl) : sa guitare est plus qu’électrique, elle est rageuse et croise le fer avec quatre soufflants volubiles. Ces drôles d’oiseaux ont pour nom Olivier Thémines (clarinettes), Jean Aussanaire (saxophones), Rémi Gaudillat (fidèle et lyrique à la trompette et au bugle) et Christophe Leloil (trompette), qui remplaçait ce soir-là Fred Roudet, autre compagnon de Tocanne, momentanément indisponible.
Au centre du dispositif, Bruno Tocanne fait montre d’une alliance charnelle de douceur et puissance. Le batteur est l’âme du groupe, sa courroie de transmission. Chacune de ses frappes paraît naître d’une inspiration de l’instant, comme guidée par la nécessité d’insuffler à un répertoire aussi original la passion qu’il lui voue. Des compositions hors du commun, puisées dans un grand ensemble de plus de deux heures, parce qu’il n’était pas possible de les interpréter toutes. La set list a fait l’objet d’une sélection attentive, avant d’être arrangée par Rémi Gaudillat, Alain Blésing ou Olivier Thémines.

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Bruno Tocanne © Jacky Joannès
« Hotel Ouverture », « Air India Radio », « Rawalpindi Blues », « Oh Say Can You Do ? », « Holiday In Risk », « Businessmen », « Detective Writer Daughter », « Slow Dance », « Small Town Agonist », « Escalator Over The Hill »… Les connaisseurs apprécient ces choix ; les autres – une bonne partie du public remplissant aux deux-tiers l’auditorium du CIM – se laissent emporter par la fougue contagieuse d’une formation qui pourrait, si les vents lui sont favorables, étoffer encore ses prestations en y ajoutant d’autres pièces. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Over The Hills aurait pu n’être qu’une addition de fortes personnalités. C’est au contraire un collectif puissant, porté par un enthousiasme qu’il nous revient d’entretenir – comme un feu sacré – en lui apportant un soutien sans réserve. Le concert de Bar-le-Duc a passé très vite, trop vite. Preuve que ce soir-là, la chronotransduction avait opéré et le temps ne comptait plus, tant il semblait évident que chacun partageait un moment de musique comme on les aime par-dessus tout : libres et vivants. Décidément, ces collines sont bien inspirées !
Voir le photo-reportage.   par Denis Desassis // Publié le 16 mars 2015


dimanche 15 mars 2015

Concert Quartet 'DESORDRE' le vendredi 27 mars à 21h à Nîmes au restaurant La Table de Cana

QUARTET « DESORDRE »
La contrebassiste Hélène Labarrière enregistre son premier album « Medium Rare » en 1986 aux côtés de Lee Konitz. Suivront de nombreuses rencontres car, comme le souligne Politis (entretien en 2013), elle « fait partie de cette génération née juste à temps pour bénéficier d’un apprentissage à l’ancienne, sur le terrain d’une scène jazz parisienne alors florissante, au contact des plus grands : Slide Hampton, Art Farmer, Daniel Humair…. ». Leader à son tour, sa pratique libre de la contrebasse lui ouvre la voie à de nombreuses expériences. Sur son chemin, trois autres musiciens qui eux aussi ont des expériences variées, avec des collaborations notables. Ils tiennent chacun une place majeure sur la scène de jazz actuelle.
Travaillant ensemble et partageant de nombreuses expériences depuis longtemps, ce groupe avait déjà enregistré en 2000 l’album « Les Temps Changent ». Enrichis les uns et les autres par leur itinéraire propre, les voilà réunis à nouveau avec le guitariste danois Hasse Poulsen dont l’installation à Paris en 1997 favorise ses apparitions sur la scène française. Christophe Marguet et François Corneloup, s’ils se sont trouvés un temps ensemble aux côtés d’Henri Texier, sont parmi les plus actifs de la scène d’aujourd’hui et reconnus maîtres de leur langage. A tel point qu’il n’était pas facile pour nous de les réunir et d’organiser ce « Désordre » !
Citons ces phrases de la presse que nous partageons : « Le résultat dégage un incroyable sentiment de beauté inédite. La création laissera le son d’une conversation richissime » (Libé.fr janv.2013). « On ne sera donc guère étonné de retrouver tout ce qui fait la force et le charme de la musique d’Hélène Labarrière -le groove, le lyrisme, l’énergie, la puissance mélodique, la tension entre forme et improvisation- mais dans une version décantée, épurée… » (Jazz Mag 2013).
Avec « Désordre », c’est un retour à la mélodie, au rythme, au groove. Hélène Labarrière explique : « Désordre…. Ça correspond un peu à notre manière de jouer ensemble, sans ordre établi, en partenariat et en toute solidarité. Le pouvoir, il peut se donner, se prendre, se partager. Il y a une grande confiance entre nous, et on est prêts à ce qu’il se passe n’importe quoi. » Elle ajoute : « Quand nous nous sommes choisis pour travailler ensemble, on avait tous les quatre une manière de se jeter dans la musique qui était semblable, très énergique, physique et sensuelle, presque rockn’roll. On aimait bien transpirer sur scène ! » (Politis entretien 2013). Inutile de dire que Le Jazz Est Là attend avec impatience cette soirée espérant la partager avec le plus grand nombre possible (2 concerts seulement dans le sud).

Rens./Réserv. lejazz.estla@laposte.net 04 66 64 10 25 infos : http://jazzestla.blogspot.com


Prochains concerts :
Jeudi 7 Mai : François Jeanneau avec Joël Allouche/ Jean-Luc Lehr
Vendredi 5 Juin : Katy Roberts piano / Ricardi Izquierdo sax
Dominique Lemerle contrebasse Ichiro Onoe batterie

Restaurant La Table de Cana Nîmes  (Ville Active) 21h





mardi 10 mars 2015

50 Years On, Association for Advancement of Creative Musicians Influences Jazz


Muhal Richard Abrams, Jack DeJohnette and Henry Threadgill at Subculture in the East Village last month, when they celebrated their ECM recording “Made in Chicago,” due out Tuesday. CreditSam Polcer for The New York Times

Muhal Richard Abrams, the restlessly inventive pianist and composer, is a next-step thinker, not the type to rhapsodize about the past. But he has lately found cause to reflect on a time, 50 years ago on the South Side of Chicago, when he began to mobilize his peers in pursuit of originality and self-determination, ending up with a collective called the Association for the Advancement of Creative Musicians.
Over the half-century of its existence, the association has been one of this country’s great engines of experimental art, producing work with an irreducible breadth of scope and style. By now the organization’s significance derives not only from the example of its first wave — including Mr. Abrams, still formidable at 84 — but also from an influence on countless uncompromising artists, many of whom are not even members of its chapters in Chicago and New York.
And while the music under the association umbrella has often been swept to the margins of jazz, that’s less true now than it was even a decade ago. Some of this era’s most celebrated jazz artists, like the pianists Vijay Iyer and Jason Moran, are protégés or spiritual progeny of its elders. Others, including the trumpeter Ambrose Akinmusire, uphold association principles — like a premium on original music and a distaste for distinctions of style — without a direct connection to the lineage.
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From left, Henry Threadgill, Roscoe Mitchell, Jack DeJohnette, Larry Gray and Muhal Richard Abrams in 2013 in Chicago. CreditPaul Natkin/ECM Records
What’s inarguable is the organization’s success as a sustaining avant-garde, with a value system that has gradually altered the fabric of the jazz mainstream. Because the aesthetic convictions among association members haven’t wavered, it must be jazz’s center itself that has moved, in fits and starts but with tangible results.
“The A.A.C.M., they really shifted the cultural landscape,” said Mr. Moran, who as the Kennedy Center’s artistic director for jazz has programmed concerts by Mr. Abrams and the saxophonist Anthony Braxton, another association stalwart, and who last fall produced a celebration of the multireedist Henry Threadgill at HarlemStage. “They created such an open viewpoint on what improvisational music is.”
“And also, they have such longevity,” Mr. Moran said of the group’s first generation, including Mr. Threadgill, his favorite composer. “They’re still vibrant on their instruments. It’s a crew of thinkers that are intact.”
That point resonates through “Made in Chicago” (ECM), an intoxicating album due out Tuesday, under the name of the drummer Jack DeJohnette. Recorded at the 2013 Chicago Jazz Festival, it’s a document of his reunion with Mr. Abrams, Mr. Threadgill and the multireedist Roscoe Mitchell — all veterans of the Experimental Band, a workshoplike ensemble led in the early 1960s by Mr. Abrams.
“Made in Chicago,” which also features the bassist and cellist Larry Gray, underscores the myriad strategies in the organization’s music. “Jack 5,” a ballad by Mr. Abrams, builds on an oblique set of intervals, methodical and cool. Mr. Threadgill’s piece “Leave Don’t Go Away” rides an asymmetrical pulse, except during the magnificent roil of a spontaneous piano concerto. “Chant,” by Mr. Mitchell, worries a disarmingly childlike four-note motif — a melodic kernel that, under the heat of group improvisation, pressurizes and explodes.
Mr. DeJohnette, 72, has long been one of the finest drummers in jazz, as well as a prolific bandleader. He first met Mr. Threadgill and Mr. Mitchell, and the saxophonist Joseph Jarman, when they were all students at Wilson Junior College on the South Side. They found a guru in Mr. Abrams, though Mr. DeJohnette, unlike his peers, left for a sideman career in New York before he could establish roots in the new organization.
Still, he has maintained his ties: Last year, he appeared alongside Mr. Threadgill on “The Great Lakes Suite” (Tum), a critically lauded album by the trumpeter and longtime association member Wadada Leo Smith. And Mr. DeJohnette speaks the group’s conceptual language, professing the same disregard for musical labels and restrictions.
“I think for all of us, the music is there for people to approach with an open mind,” he said recently at his home, near Woodstock, N.Y. “It’s creative music presented at a high level. We all take it very seriously.”
African-American musicians in mid-1960s Chicago were widely expected to play blues, jazz and gospel but received scant support for new music, as George E. Lewis illustrated in his definitive book “A Power Stronger Than Itself: The A.A.C.M. and Experimental Music,” published in 2008 by the University of Chicago Press. At one of the first association meetings, the pianist Jodie Christian put it plainly: “The only jobs we’re going to have where we can really perform original music are concerts that we promote.”
The first such concert, on Aug. 15, 1965, was by the Joseph Jarman Quintet, also featuring the saxophonist Fred Anderson. Press coverage for the early events was modest but meaningful, a byproduct of the fact that DownBeat, a leading jazz magazine, was in Chicago. More hands-on support came from advocates like Chuck Nessa, who helped arrange the first recordings by association artists, including landmarks like “Sound,” by Mr. Mitchell, and “For Alto,” by Mr. Braxton.
As a collective of rugged individualists, the association has always thwarted attempts to pin down a prevailing style. That multiplicity plays out in the range of textures and approaches even just in the Art Ensemble of Chicago, which featured Mr. Mitchell and Mr. Jarman, and popularized the motto “Great Black Music: Ancient to the Future.”
Mr. Lewis, a trombonist and composer in the association, and the Edwin H. Case professor of American music at Columbia University, elaborated on the idea in 2008: “With the A.A.C.M., you’re not rooted in a set of simple, codifiable practices,” he said, “but you’re rooted in an attitude, in a creation of an atmosphere, in an orientation to experience.”
The appeal of that model, among intrepid younger artists outside the organization, is clear. “There’s a rigor behind all of it, and a real purposefulness,” Mr. Iyer said last year. “It’s saying: ‘We’re not just making something pretty. This matters.’ ”
The association’s institutional backing extends to academia, where many of its members have thrived, including Mr. Braxton, who recently retired from his tenured post at Wesleyan, where for 24 years he cultivated a brain trust of admiring young artists. Along with Mr. Lewis, the current music faculty at Columbia includes the alto saxophonist Steve Lehman and the drummer Tyshawn Sorey, composer-improvisers conceptually aligned with the association’s lineage. There’s a ripple effect to these developments, and to the trove of albums Mr. Threadgill and others, like Mr. Lehman, have released on the New York label Pi Recordings. “Now I can reference these people, and find a lot of young musicians who know what I’m talking about,” the pianist Craig Taborn said. “That definitely wasn’t happening in the ’90s.”
After 50 years, the association has developed internal complexities to rival its musical ones. The New York chapter, formed in the late ’70s by Mr. Abrams, the pianist Amina Claudine Myers and other first-wave members, has its own charter. There have been historical tensions, covered in Mr. Lewis’s book, involving geography or governance.
The flutist Nicole Mitchell, who served in Chicago as the association’s first female president within the last decade, suggested that the range of involvement among members produced inevitable tensions. “Some people, if you look at their history, they’ve been making this amazing music for years and years, but their experience with the organizational work is brief,” she said. “Other people work on those nuts and bolts for their whole life.”
Fittingly, celebrations for the association’s 50th anniversary are expansive and diverse. In Chicago, the DuSable Museum of African American History has an exhibition, “Free at First,” running through Sept. 6. The Museum of Contemporary Art has scheduled “The Freedom Principle: Experiments in Art and Music, 1965 to Now” to open in mid-July. A series is underway at Constellation, a North Side space run by the drummer and association member Mike Reed, who also helped program the Chicago Jazz Festival on Labor Day weekend, featuring a rare reunion of the Experimental Band.
In New York, the new-music series Interpretations has organized concerts of works by Mr. Lewis, Mr. Abrams and others. And the association’s New York chapter just announced an anniversary festival, with concerts on four Fridays in October, funded in part by a $25,000 matching grant from the Robert D. Bielecki Foundation.
As for the all-star quintet on “Made in Chicago,” it will appear Thursday at the Walker Art Center in Minneapolis and on Aug. 1 at the Newport Jazz Festival.
The music will be different from what’s on the album, maybe radically so, but in tune with a continuum that Mr. Abrams, among others, identifies as the association’s bequest.
“It’s ongoing,” Mr. Mitchell said of that legacy, speaking by phone from Oakland, Calif. “It never stops. The only thing that can stop is you, and of course, that’s your decision.”

http://www.nytimes.com/2015/03/08/arts/music/50-years-on-association-for-advancement-of-creative-musicians-influences-jazz.html?mabReward=A5&action=click&pgtype=Homepage&region=CColumn&module=Recommendation&src=rechp&WT.nav=RecEngine&_r=0