jeudi 30 décembre 2010
Mort du pianiste Billy Taylor
Le pianiste et compositeur de jazz américain Billy Taylor est mort mardi à New York à l'âge de 89 ans, a rapporté hier le New York Times. Le musicien, qui avait également fait carrière à la radio et la télévision, a été victime d'un arrêt cardiaque, a précisé au quotidien sa fille Kim Taylor-Thompson.
Le Figaro 30 décembre 2010mardi 21 décembre 2010
Lu dans la Libération
Le pianiste Dan Tepfer, comme Brad Mehldau, a suivi les cours de l'ultra-subtil Fred Hersh et du Roi Martial Solal. Notre première rencontre date du concert de Lee Konitz au Duc des Lombards, l'hiver 2009. Que les Dieux du jazz soient remerciés de nous avoir donné Lee. Et qu'ils soient à nouveau bénis d'avoir envoyé Tepfer à Lee. Le pianiste tourne avec Lee, lui offrant inspiration et nouvelle jeunesse. Je me souviens de Kary's Trance entamé comme une course de Formule 1. Lee distribuait les étoiles, puis soudain ralentit. Tepfer suivait concentré l'improvisation, comme un trader les cours de la Bourse. Il prit le chorus au vol, remit le saxophoniste sur orbite, céda le drive au premier signe de Lee. La classe. Seuls les musiciens de haut-vol se permettent pareille opération.
C'est dire l'attention portée à son troisième disque, Five Pedals Deep. Plus grungy que les précédents. Mais plus incisif, plus lyrique, plus dense. Plus exposé que le précédent en solo Twelve Improvisations in Twelve Keys. Tepfer donne l'impression de se jeter sur le piano et d'amortir le saut au dernier millimètre pour offrir le son parfait. «La démarche artistique de Thelonious Monk m'enflamme. J'essaie de traduire la même respiration», me confie l'artiste. Le balancement dégagé par les compositions doit beaucoup à la section rythmique. Les Américains Thomas Morgan (contrebasse) et Ted Poor (batterie) mettent le groove en danger permanent avec des métriques peu courantes. Le jeu de Tepfer réagit en dissonances, culbutes mélodiques et harmonies téléscopées. L'esthétique singulière de son chant se révèle très abordable. Tepfer m'apprend que Jean-Sébastien Bach et Les Beatles figurent parmi ses modèles de composition. Il vient d'écrire un concerto. Monk disait :«ma musique doit être comprise par un enfant». Tepfer, que les Grands tutoient, a compris la leçon.
Depuis, le virtuose n'a pas cessé d'enrichir la palette. Le bosseur inspiré compose tous les airs du disque Magic Tree, voltigeant entre les styles (calypso, habanera, cachuca, etc.). Les improvisations dégagent une maîtrise considérable. Le coeur, parfois, déborde. Ainsi au concert du New Morning, pendant un morceau dédié à sa femme (Jenn, qui figure sur le CD), le leader sert un magnifique deuxième tour de chorus au public scotché. Précisons que le 11 décembre, trois figures l'entourent (le guitariste Philippe Catherine; le batteur André Ceccarelli; l'organiste Emmanuel Bex). Ker Ourio est un musicien d'échange. Il écoute, respecte, brille en retour. La première fois qu'on l'a présenté à Michel Petrucciani, ils ont joué jusqu'à 7 heures du matin. D'autres sont tombés sous le charme (Michel Legrand, Georges Moustaki, Aldo Romano, Rick Margitza etc.). Normal: le passionné raconte sans relâche. Qui déclinerait une belle histoire?
Eric Sarner, poète féru de jazz, livre les Eblouissements de Chet Baker aux éditions La Passe du Vent. Quarante textes bourrés de feeling. On a écrit mille fois sur le trompettiste né en 1929 dans l'Oklahoma, tombé de la fenêtre de son hôtel en 1988, à Amsterdam. Sarner déplace la perspective. Il extrait du plus profond de lui-même le plus profond de la voix «si perdue» de Chet : «le soir, musicien dans une cave, le reste du temps rien».
Sa contribution transgresse les clichés ressassés de l'Américain qui utilise la cuiller à soupe pour «faire bouillir son âme». Sarner explore l'autre côté du miroir. Les autres versants l'intéressent. C'est un voyageur. Prenez ceci :
«Chet disait
quelque chose comme
lorsque le soleil se levait
toutes ces maisons
se teintaient d'orangé
d'or de mauve
d'une centaine de nuances fantastiques
mon vieux
Paris
est vraiment beau
ou belle
ne savait comment dire
beau
belle
S'EN FOUTAIT».
Chet me manque, mais un peu mieux, maintenant.
CD
Dan Tepfer : Five Pedals Deep, (Sunnyside/Naïve)
Olivier Ker Ourio : Magic Tree (Plus Loin Music)
CONCERTS
Olivier Ker Ourio, avec Manu Le Prince le 26 décembre au Sunset.
LIVRE
Eric Sarner : Eblouissements de Chet Baker, Editions La Passe du Vent (10 €)
vendredi 17 décembre 2010
Bonnes Fêtes de Jazz à Junas Blog
Noël et nouvel An, une période des fêtes sans concerts de jazz dans les environs, donc il faut se contenter de chercher ses CD's de jazz achetés en 2010 pour enfin prendre le temps de les écouter ou, peut-être mieux, sortir sa collection de vinyls de jazz et réchauffer la bonne tourne-disque avec un bon verre de vin de nos régions.
Pensez aussi au bon Vitamine C pour garder la grippe à distance et peut-être une petite dose de magnésium pour garder le bon humeur pendant les fêtes.
Une autre très bonne idée est de regarder les belles photos de Franck Bigotte sur son site: http://pincedusud.free.fr/ et le site: http://www.citizenjazz.com/Festival-Jazzebre-2010-1.html
concernant les concerts de jazz dans le Languedoc-Roussillon!
L'équipe des Blogeurs de Jazz à Junas vous souhaitent de très bonnes fêtes jazziques et n'oubliez pas de venir au premier concert de l'an 2011 , le 4 février à Lunel-Viel avec un hommage à Nougaro par André Ceccarelli avec le célèbre chanteur de jazz belge: David Linx.
lundi 13 décembre 2010
Double concert AJMI 17 décembre
DOUBLE SOIRÉE |
samedi 11 décembre 2010
James Moody mort à l'âge de 85
James Moody est mort à l'âge de 85
Moody a commencé sa carrière avec le trompettiste Dizzy Gillespie juste après la guerre de 1945 en jouant le saxophones ténor et alto. Il jouait aussi le saxophone soprano et mi des années 1950 il commençait de jouer la flûte.
Moody considérait Gillespie comme son mentor musicale tant pour le jazz, mais aussi pour son sens d'humour et il travaillait ou jouait avec Gillespie environ un demi -siècle. Moody aimait de faire de blagues et inventait des chansons comme « Beer Barrel Polka » ou il improvisait sur le chanson des
« Flintstones ». Le premier hit il avait en 1951 avec » I am in the mood for love », lequel était transformé en « Moody's Mood for Love » et repris par Aretha Franklin, George Benson, Van Morrison, Amy Winehouse et autres.
Dans sa carrière il y avait deux interruptions à cause d'alcool, le plus grand ennemi de tous les jazzmen. Il a repris avec Dizzy Gillespie en 1963 dans son quintette, mais il quittait déjà en 1963 pour s'installer comme chef d'orchestre.
Il vivait à Las Vegas comme il disait: pour être près de ma fille; dans les années 1980 il retournait vers New York et environs, travaillait de nouveau avec Gillespie . Il a été nommé « Jazz Master « en 1998; son dernier album « Moody 4B » a été enregistré en 2008 et est sorti en 2010 sur le IPO label.
Cet album a reçu un Emmy Award!
James Moody a toujours été entouré des gens pour mieux apprendre la musique. Pendant sa vie il a joué avec: Dizzy Gillespie, Miles Davis, Max Roach, Lionel Hampton et avec des nombreux musiciens européens de jazz.
J'étais très content de récemment trouver son vinyl « Flute 'N Blues » enregistré en 1956; Moody était un des meilleurs flûtistes dans le jazz
Source: International Herald Tribune
lundi 6 décembre 2010
Concert Fossati/Sola/Terraza Trio
Ramon Fossati / Toni Sola et Ignasi Terraza Trio The Black Key
RAMON FOSSATI : trombone
TONI SOLA : saxophone ténor
IGNASI TERRAZA : piano
DIMITRI SKIDANOV : contrebasse
ESTEVE PI : batterie
Dans le cadre des 4èmes journées Jazz en L'R qui auront lieu du 8 au 11 décembre 2010, Jazz à Junas et Jazz 70 s'associent pour proposer la découverte d'un quintet catalan avec des musiciens de grands talents. Ramon Fossati au trombone et Toni Solà au saxophone se sont entourés pour ce projet du trio d'Ignasi Terraza. Avec un juste équilibre entre compositions originales et standards, cette formation nous offre un répertoire surprenant, virtuose, riche en contrastes et haut en couleurs. The Black Key a été primé par la revue Jaç comme meilleur disque de l'année. Un travail remarquablement homogène, plein de fraîcheur et très abouti.
Vendredi 10 décembre 2010 à Nîmes
La Milonga del Angel à 20h30
Tarif : 14€/11€ (Adhérents Jazz 70, Jazz à Junas, Jazz en L'R, étudiants, chômeurs).
Possibilité de dîner sur place en réservant au : 06 63 90 69 18
Réservation : jazz-70@hotmail.fr
lundi 29 novembre 2010
Bojan Z au Cratère d'Alès
Bojan Z Tetraband , le 13 décembre au Cratère à Alès
Devenu un nom incontournable du jazz français, le pianiste Bojan Z (Zulfikarpasic), entouré d'un maître du phrasé au trombone, d'un batteur aux manières parfois destroy et d'une bassiste lumineuse, décline avec le Tetraband une volonté de se jouer des frontières: funk, groove, punk; musiques populaires et savantes, influences de ses origines balkaniques, au choix, mêlant emportements, sérénité, paroxysmes, le tout avec un art du détournement aussi sûr qu' explosif . Une musique forte par nature, dont les fulgurances rythmiques ne doivent pas faire oublier les trésors mélodiques.
« .. Leurs échanges atteignent au vertige cosmique. On reste totalement ébahi
devant ce big bang de neurones « Télérama
« L'extraordinaire liberté de ton, la fluidité de son discours, sa puissance et
son incroyable assurance rythmique , comme sa très grande finesse de
toucher le montrent ici comme un des plus grands improvisateurs et
mélodistes » Indispensable « Pianiste
Bojan Z claviers, Gianluca Petrella trombone, Seb Rochard batterie, Ruth Goller basse.
Source: programme Cratère Alès 2010 - 2011
dimanche 28 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
Carla Bley au Vigan
Carla Bley Trio au Vigan le samedi 27 novembre
à l'Auditorium du Lycée André Chamson au Vigan
avec Carla Bley au piano
Steve Swallow à la contrebasse
Andy Sheppard saxophone
photo Guy Le Querrec, aquarelle Antonius
Pianiste, organiste , compositrice et leader big bands, l'américaine Carla Bley est une figure importante du jazz post-bebop et est aussi l'une des rares femmes, qui ne soit pas chanteuse à atteindre ce haut degré de notoriété dans le jazz.
Des « Miss au Génie », Carla Bley en fait décidément partie. Les faits le démontrent amplement : tout d’abord, c’est l’une des rares femmes non chanteuses à jouir d’une grande notoriété dans le monde swinguant et enjazzé. Et elle l’a bien mérité. Elle a en effet contribué à renouveler l’écriture et l’arrangement avec une grande subtilité, une immense créativité et une bonne dose d’originalité. Si vous en doutez, écoutez au moins son opéra jazz Escalator Over the Hill. Il fallait oser. Carla l’a fait.
A venturière intrépide, elle explore la musique américaine sous toutes les latitudes. Elle est sans cesse en quête de nouveaux horizons musicaux et sonores. Elle teste, sans jamais se lasser, de nouvelles sonorités. À elle seule, la liste de ses acolytes dit toute la diversité des genres que Carla Bley a abordés : à côté des musiciens de jazz (Roswell Rudd, Gato Barbieri, Charlie Haden, Don Cherry, Enrico Rava, Jimmy Knepper, Jimmy Lyons, Paul Motian, Howard Johnson, Sheila Jordan, Bob Stewart, Jeanne Lee, John McLaughlin, Steve Lacy, Kent Carter, Aldo Romano, Michael Mantler), on trouve Don Preston (claviers des Mothers Of Invention de Frank Zappa), Jack Bruce (bassiste de Cream), la chanteuse country Linda Ronstadt, Robert Wyatt ou Nick Mason (batteur de Pink Floyd). D’ailleurs, l’album solo de ce dernier (Fictitious Sports, 1981) est en grande partie un album de Carla Bley.
Elle varie les plaisirs et écrit des musiques de film : son arrangement de la b.o. de Huit et demi (Fellini) apparaît sur le disque de Hal Willner en hommage à Nino Rota. Mortelle randonnée (Claude Miller - 1983) porte lui aussi sa patte musicale.
Et en plus sa participation avec le contre-bassiste américain de gauche Charlie Haden pour son
« Liberation Music Orchestra »
(source: Citizen jazz, Carla Bley, monstre sacré du jazz, 4 pages à lire)
Plus à lire sur Carla Bley sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Carla_Bley
C'est à ce moment que le saxophoniste anglais Andy Sheppard devient un membre attitré des différentes formations de Carla Bley puisqu'en plus de faire partie du big band, il viendra complèter le duo musical Bley/Swallow. L'instrumentation de ce trio est bien particulière: plutôt que le support rythmique d'un batteur, le couple a préféré la sonorité d'un cuivre!
Ses thèmes minimalistes, son écriture subversive, ses inventions orchestrales, son art de composer et d'arranger des musiques mêlant jazz, musiques populaires et folklore latino-américain, ont marqué l'histoire due free jazz et sa présence reste indispensable dans le jazz contemporain.
Plus?, alors il faut venir nombreux au Vigan le samedi 27 novembre pour ce magnifigue Trio de Carla Bley!!
Carla Bley a un site marrant http://www.wattxtrawatt.com/ en anglais lequel faut vraiment la peine de découvrir!
vendredi 12 novembre 2010
Concert Bernard Lubat à Vergèze
CONCERT à VERGEZE le 19 novembre 2010
Bernard Lubat "Chansons enjazzées"
Soirée événement Pays Vidourle-Camargue en partenariat avec Courant Scène
BERNARD LUBAT : claviers, chant
FRANÇOIS MALARANGE : saxophones
THOMAS BOUDÉ : guitare
FABRICE VIERA : guitare
JULES ROUSSEAU : guitare basse
FAWZI BERGER : batterie
LOUIS LUBAT : batterie
Récompensé par une Victoire du Jazz en tant que «Artiste vocal 2009» pour son album «Chansons enjazzées», Bernard Lubat est un artiste inclassable que Jazz à Junas est fière de vous présenter. Bernard Lubat, unique et déroutant, aura été de toutes les aventures du jazz européen de ces trente dernières années. Vibraphoniste pour Martial Solal, batteur avec Stan Getz et Eddy Louiss, chanteur dans les Double Six, acteur important de l’expérience du free-jazz dans les années 60, créateur du festival d’Uzeste, il est un fabuleux touche-à-tout.
Multi-instrumentiste (batterie, piano, accordéon, percussions ou encore vibraphone) mais aussi chanteur, compositeur et acteur, il n’est jamais là où on l’attend et ne cessera jamais de nous surprendre. Il a choisi de reprendre des chansons que l’on connaît tous, des chansons de Léo Ferré, Claude Nougaro ou encore Jacques Brel mais en les revisitant de façon très personnelle ! Génie des notes qu’il s’amuse à triturer dans tous les sens, génie des mots qu’il dissèque ou écorche, jazz, blues, en français ou en occitan, le grand sorcier d’Uzeste nous fait vivre un choc des cultures et des oreilles.
C’est donc une oeuvre musicale unique qu’il nous propose ici, à la fois profondément réfléchie mais aussi laissant une large place à l’improvisation. Ce musicien et agitateur poétique propage une extraordinaire énergie qui nous transporte dans un univers enchanté.
Le vendredi 19 novembre à Vergèze
Théâtre Municipal à 21h00
Tarifs :
- 15 euros (gratuit pour les moins de 16 ans)
- 13 euros (adhérents)
Renseignements Jazz à Junas 04 66 93 01 59
mardi 2 novembre 2010
Exposition Basquiat à Paris
Dans le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris il y a maintenant une rétrospective sur le peintre Jean-Michel Basquiat et cela jusqu'au 30 janvier 2011. Basquiat était un des rares peintres qui adorait le jazz moderne, comme Charlie Parker et Dizzy Gillespie. En tout il avait une collection de plus de 2000 vinyls de jazz. La peinture ici à coté était aussi présent pendant l'exposition" We Want Miles" à Paris.
Jazz à Junas a déjà commencé ses parcours dans les villages et sur le programme il y aura à Vergèze "La Compagnie Lubat" avec les chansons enjazzées et cela le vendredi 19 novembre et après on passe au Vigan le samedi 27 novembre avec le Carla Bley Trio avec Steve Swallow et Andy Sheppard dans le Temple.
Revenant au Vigan avec le très bon concert l'année passée au Temple avec Olivier Ker Ourio, Emmanuel Bex, Philip Catherine et André Ceccarelli, bon pour tous ceux qu'ils ont bien aimé ce concert, leur CD Magic Tree vvient de sortir le 23 septembre par le label plus loin music!
Dans le Jazz Magazine du mois de novembre vous trouverez un bon article sur Michel Portal et autre information utile ou pas utile à vous de décider.
Plus sur Bernard Lubat la semaine prochaine
vendredi 20 août 2010
Daniel Humair dans la Libération
02/06/2010
En jazz, jamais de mauvais Humair
Pourquoi se retourner sur ses centaines de disques passés alors que la gestation du suivant se présente déjà? C'est par cette posture résolue que la musique improvisée française avance, et ce grâce à Daniel Humair, « sans doute un des plus grands batteurs du monde » selon le Dictionnaire du Jazz, la référence.
Le moteur des trios de Martial Solal au début des années soixante? C'est lui, le Genévois né en 1938. Et comme le pianiste Solal, il a vingt ans d'avance. Les visiteurs prestigieux de la capitale, de Lucky Thompson à Jim Hall, de Phil Woods à Lee Konitz? Tous le réquisitionnent sans exception. Seuls Sonny Rollins et Miles Davis sont passés à côté du soutien bouillonnant de ce disciple d'Elvin Jones qui jouait comme Tony Williams avant Tony Williams.
A partir des années 70, Humair renforce les époustouflants (si peu enregistrés, hélas) Units de Michel Portal. Je me souviens aussi des formations du Dreher, un club de la place du Châtelet, dans les années 80. Le gaucher naturel plaçait les éléments de la batterie de façon inhabituelle. Sans oublier les accessoires pour modeler le son, comme ce gonfleur de peaux. Sous sa baguette, la continuité rythmique et le tempo catapultent les solistes. Son art du timbre est unique : la batterie parle. Sans oublier la peinture, puisque ce sont ses dessins qui illustrent cette note.
La chanson n'est pas terminée. Avec deux compères en talent fou, Tony Malaby (saxophone ténor), et Bruno Chevillon (contrebasse), Humair propose à nouveau la musique d’un moment d’une vie. Mais il s'agit cette fois d'un disque-phare; d'un manifeste. Laissons la parole à leur ami commun le clarinettiste Michel Portal. Cet autre génie de l'improvisation signe le livret du CD :«Chacun est concentré au maximum, à l’écoute des autres, aucun n’est dépendant d’un texte, tout est en partage, chacun est responsable —dans le respect de l’autre. Résultat, une "intercréativité" si j’ose dire, plutôt qu’une interactivité. Pour tenir la gageure d’entrer dans un studio en s’engageant dans une aventure imprévisible, il importe de se choisir, pas seulement de s’apprécier, pas seulement d’aimer jouer.» Le virtuose évoque «une sorte d’ascèse avec le partage d’une même esthétique; les musiciens se montrent essentiellement tournés vers la recherche d’un moment de vérité.” Portal ne ressent «aucune austérité dans cette musique, mais une grande force expressive, à laquelle participe le plaisir de jouer ensemble dans la spontanéité et le sentiment de la liberté du jazz.» Concluant : «En nous menant de l’incantation à la transe obsessionnelle et sauvage, Humair lance et provoque des formes inouïes».
La période actuelle est propice, avec moins de mouvements affirmés et quelques individualités fortes. Le leader a titré le disque Pas de dense, enregistré par le label "Zig Zag Territoires". Avec ce disque, une autre époque de la composition spontanée française commence.
Interview de Daniel Humair
mardi 17 août 2010
Sont parti en haut
Voilà et malheureusement 2 personnes sont de nouveau appelé en haut pour joindre les autres artistes du jazz.
Abbey Lincoln, chanteuse de jazz américaine qui était aussi militante des droits civiques est morte à l'âge de 80 ans, dans une maison de retraite de New York. Elle avait con le succés dans les années 50 et 60. Son premier album, "Affair... a Story of a Girl in Love" était sorti en 1956, devenant tout de suite un grand succès. La même année, elle était apparue dans son film "The Girl can't Help It".
La chanteuse avait commencé à militer pour les droits civique après son mariage avec le batteur Max Roach, un pionnier du bebop et aussi militant des droits de l'homme et lui il était parti en 2007. Abbey Lincoln était fortement influencé par Billy Holiday
The All Music Guide to Jazz recommande fortement d'écouter son album: "Straight Ahead de 1961" avec Coleman Hawkins, Eric Dolphy et Max Roach!
Aussi parti le photographe de jazz Hermann Leonard à l'âge de 87 ans; il était célèbre pour ses clichés en noir et blanc. Il fréquentait les clubs de jazz avec qui il passait des accords pour pouvoir photographier les grand musiciens d'alors. Au cours de sa carrière les plus grands passeront devant son objectif, de Charlie Parker à Dizzy Gillespie, Duke Ellington ou Miles Davis, qu'il immortalisera dans des clichés en noir et blanc à l'esthétique léchée.
EN 2005, l'ouragan Katrina détruit une grande partie de sa maison et son studio, et emporte 8000 photos d'archives . Par bonheur , les négatifs étaient conservées au musée de l'art du sud des Etats-Unis d'Ogden.
Heureusement on garde en France de très bons photographes comme LeQuerrec et sans oublier Franck Bigotte, Jeanne Davy, Vincent Bisbal, Moussa Djouder et Stéphane Pessina.
lundi 26 juillet 2010
samedi 24 juillet 2010
Willem Breuker nous a quitté
Le grande compositeur, bandleader et saxophoniste néerlandais Willem Breuker vient de nous quitter pour jouer avec les autres dans les nuages jazziques.
Breuker était avec son bigband "Breuker Kollektief" programmé pour le grand festival à Junas en 2006 : "Le Languedoc-Roussillon rencontre les Pays-Bas", mais pouvait pas être présent personnellement à cause de sa maladie. Breuker né en 1944 était longtemps consideré comme non-conformiste dans le jazz et il a produit 30 albums avec son Kollektief ;il était co-fondateur du fameux institut de jazz à Amsterdam " Bim Huis"
Le jazz néerlandophone est sérieusement en deuil!
La Grande Finale à Junas et New-York
La grande Finale à Junas de cette rencontre avec les grands du Jazz de New-York!
D'abord au Temple Patrice Soletti guitare et le Français/Américain Barre Phillips contrebasse et acteur du mouvement free jazz.
Après le Trio de Stéphane Kerecki contrebasse, Tony Malaby saxophone, Matthieu Donarier saxophone et Thomas Grimmonprez batterie; donc une rencontre de ce Trio avec "Houria", . Autour d'un ensemble de compositions signé par le leader avec un retour aux rythmes fondamentaux du jazz, la musque swing ou du groove en toute liberté. Le trio n'a pas invité Tony Malaby, mais l'a inclus, absorbé et a réussi du même coup sa quadrature parfaite. Un beau voyage avec les polyrythmies du jazz afro-américain.
"The Devil tried to kill me"; sera la grande finale avec David Murray and the Gwo Ka Masters qui viennent de Guadaloupe.
Sur scène, les musiciens se donnent avec beaucoup de sincérité et les envolées de Murray et de ses coéquipiers sont magnifiques. Cette formation inattendue est très réussi et l'on retrouve la même puissance que dans les précédents opus (comme par exemple "Yonn dé" mais avec des compositions plus sombres.
Chacun ajoute en toute liberté sa touche personnelle à l'ensemble. Le résultat est somptueux!
vendredi 23 juillet 2010
Thanks God it is Friday in Junas
C'est déjà vendredi et comme disent les Américains: Merci mon Dieu, qu'il fait de nouveau vendredi, nous à Junas, on n'est pas content parceque le festival avance beaucoup trop vite!
Ce soir dans le Temple Maguelone Vidal et Pascal Contet à 18.00; après dans les Carrières le Quartet de Tony Malaby avec "Paloma recio", dans ce quartet il y a de nouveau le guitariste Ben Monder, le contrebassiste norvégien Eivind Opsvik et le batteur américain Nasheet Waits!
Tony Malaby, basé à New-York depuis 1995 a été membre de différents groups: Charlie Haden's Liberation Orchestra, Paul Motion' Electric Bebop Band, Mark Helio's Open Loose, Fred Herick's Quintet, Michel Portal's Birdwatcher and quelques projets avec Daniel Humair. Il a produit quelques CD's : Sabine, Tamarindo, Adobe, Apparitions et Alive in Brooklyn .
Après ce groupe new-yorkais, le trio de Jacky Terrason avec "PUSH", accompagné par le bassiste Ben Williams (récent lauréat du concours Thelonious Monk) et du batteur fameux Jamire Williams!
"PUSH", onzième album du pianiste du label Blue Note et son premier chez Concord Jazz, repousse les limites de son art, avec des compositions personnelles sémillantes plus "punchy" que jamais et ourlées de trois standard familiers et réinventés!
jeudi 22 juillet 2010
New York dans les Carrières Junasolles
Ce soir, jeudi le 22 juillet sera la grande présence de musiciens de New-York avec d'abord le Trio Jérôme Sabbagh, moité français/NY saxophone, Ben Monder new-yorkais à 100% sur guitar et notre peintre/batteur suisse Daniel Humair!
Après cela la grande arrivée des New-Yorkais avec Dave Liebman saxophone; Liebman a joué avec Miles Davis, Elvin Jones et est consideré comme " le Top" des saxophonistes soprano en bebop et "free jazz". Dave Liebman est très active dans l'éducation en jazz et il a publié quelques livres.
Ce soir il va "se battre" avec un très grand guitariste John Abercrombie (venu au Vigan en avril) Marc Copland au piano, Drew Gress à la contrebasse et Billy Hart à la batterie. Un spectacle "CONTACT" dans les carrières à ne pas manquer avec leur musique parfois ardente, parfois lyrique ou groovy, mais toujours de la plus haute qualité pour bien faire trembler les rochers !
mercredi 21 juillet 2010
Al Di Meola dans les Carrières
Suivant le "All Music Guide to Jazz", Al Di Meola , né en 1954 dans le Jersey City N-Y, a une double carrière comme " a blazing fusion electric guitarist" et comme un guitariste acoustique très doué pour explorer la musique des autres cultures. Sa carrière venait vraiment démarrer quand il a replacé Bill Connors dans le "Return to Forever (Chick Corea) " en 1974. Il était souvent critiqué pour vouloir jouer trop de notes et pas donner suffisament de "feeling" dans sa performance. Di Meola a fait quelques tournées avec John McLaughlin et Paco De Lucia.
Donc ce soir à 22.30 dans les Carrières le fameux concert d' Al Di Meola avec son groupe d'ou ils présentent le projet "World Sinfonia". Ce nouvel ensemble regroupe des musiciens de diverses nationalités dans un sextet de guitares et percussions principalement, qui produit une musique au sonorité espagnoles et orientales.
A noter la présence très apprécié de Fausto Beccalossi, consideré comme l'un des meilleurs musiciens dans son domaine: l'accordéon!
Ellery Eskelin transforme Junas en New-York
Le premier artiste américain Ellery Eskelin, saxophoniste tenor, débutera ce soir avec le Trio Franck Vigroux. Eskelin, né en 1959 dans le Kansas a démenagé à NY en 1983 pour jouer et étudier, influencé par son père Rodd Keith, qui travaillait dans l'industrie de chansons poétiques.
Quatre ans après, Eskelin produit son premier disque"Joint Venture" avec Drew Gress et Paul Smoker. Dans les années suivantes, il développait une approche forte et invidualiste en combinant le Jazz avec d'autres concepts indépendants dans le but de jouer plus librement.
En 1994 il formait un trio avec Andrea Parkins et Jim Black batteur, bien connu à Junas.
Donc ce soir: Ellery Eskelin saxophone tenor, Stéphane Payen saxophone alto, Franck Vigroux guitar et Michel Blanc batterie
dimanche 18 juillet 2010
samedi 17 juillet 2010
mardi 13 juillet 2010
lundi 12 juillet 2010
Junas se transforme en New York
Et voilà, le grand festival de Jazz à Junas va bientôt commençer avec comme "pays invité" NEW-YORK. Pourquoi NEW-YORK? Ca n'est pas un pays, mais ajourdhui consideré comme la Capitale du Jazz . Citons le dictionnaire du Jazz: Capitale mondiale du Jazz depuis la fin des années 20, dont le centre, l'île de Manhattan, peut être divisé en trois foyers musicaux: Harlem au nord, Broadway au milieu et au sud Greenwich Village. Point de rencontre de musiciens venus de tus les Etats-Unis, puis du monde entier, New-York est le laboratoire, la vitrine et le tremplin d tous les styles et tendances de la musique afro-américaine.
Ceux-ci, après leur travail régulier du coté de Broadway, se retrouvent plutôt uptown au Minton's Playhouse ou au Monroe's Uptown House. Après l'épisode du jazz "cool" fin des années 40 à dominante californienne (West Coast) les jazzmen new-yorkais renforcés par ceux de Detroit proposent vers 1955 un autre avatar: le hard bop!
A la fin des années 80 la Knitting Factory commence de s'imposer - du rock le moins complaisant aux jazz les plus libres et/ou inclassables- comme vitrine et laboratoire des musiques de recherche.
Donc voilà la raison pour avoir choisi NEW-YORK comme pays pour le festival de 2010.
Et ça va bien commençer le samedi 17 juillet à Junas même avec un concert du Trio Samuel Silvant avec comme invité Philippe Deschepper guitariste bien connu et après au Temple à 20.30 un concert du Trio Raphaël Imbert au saxophone avec deux fabuleux jazzmen new-yorkais Joe Martin contrebasse et Gerald Cleaver à la batterie pour leur " New-York Project", ous les deux concerts de très haute qualité bien bien démarrer le grand festival le mercredi 21 juillet.
Surtout ne ratez pas ce samedi17 juillet
mardi 6 juillet 2010
Au Cratère d'Alès
voilà la photo d'Alex Han et Marcus Miller pendant leur concert à Montreux!
En plus Le Cratère d'Alès vient de publier leur programme pour la saison 2010 et 2011 et pour nous, les fans du jazz, il y aura de très beaux concerts.
Le 12 octobre le Trio d'Yaron Herman, le 31 décembre le Tetraband de Bojan Z, le 17 janvier en 2011, le Quartet d'Erik Truffaz et le 14 février Julien Lourau avec ses trois acolytes de samples, de platines et maîtrisant le veejaying!
On vous tiendra au courant!
mardi 29 juin 2010
Pas de Danse
Le Jazz Magazine/Jazzman de mois de juin a donné une note "CHOC" à "Pas de Danse" un CD du trio: Daniel Humair, Bruno Chevillon et Tony Malaby
Nous aurons le grand plaisir de voir et écouter ce batteur/peintre Daniel Humair pendant le festival de 2010 et bien en trio avec Jérôme Sabbagh au saxophone et le new-yorkais Ben Monder à la guitare.
En plus et bien aux Carrières le vendredi 23 juillet, le Quartet de Tony Malaby va donner un concert nommé "Paloma recio" en compagnie du guitariste Ben Monder, Eivind Opsvik à la contrebasse et Nasheet Waits à la batterie.
Donc, pas le même trio comme pour le CD CHOC "Pas de Danse", mais heureusement pour nous tous: en deux concerts différents!
Dimanche passé, Marcus Miller a donné un magnifigue concert à Nîmes nommé " Tutu revisited"; Marcus Miller, (le Vieux) se fait entourné par des jeunes musiciens pour donner une autre souffle, mais plus jeune à des anciens compositions comme Tutu, Amandla et So What, bien connu dans le bon vieux temps avec Miles Davis.
Vraiment du trés bon jazz américain et ça faisait vraiment plaisir au publique de voir le "vieux" Marcus Miller, motiver et encourager ces jeunes musiciens dans leur improvisation.
Le jeune saxophoniste Alex Han a donné une performance pendant ce concert vraiment exceptionnelle, digne d'un jeune Kenny Garrett , saxophoniste alto de Miles Davis . Et en plus ce jeune Alex Han a que 22 ans!! Plus sur lui sur son site: www.alexhan.com
photo d'Alex Han et Marcus Miller pendant un concert à Montreux
lundi 21 juin 2010
Sont parti pour jouer en Haut
Sont parti pour jouer en Haut:
Hank Jones: à l'age de 91 ans le frère ainé du batteur Elvin et du trompettiste, compositeur et arangeur Thad .
Citons le dictionnaire du jazz: toucher cristallin, articulation exemplaire, phrasé impeccable, équilibre parfait entre les deux mains: de tous les pianistes qui se sont révélés au cours des années 40, il est qui a le mieux compris le style d'Art Tatum.
Et vendredi passé le trompettiste, compositeur, pianiste et peintre Bill Dixon vient de nous quitter à l'age de 84 ans. Bill était fondateur de Jazz Composer Guild Association qui comptait parmi ses membres des musiciens comme Cecil Taylor, Paul et Carla Bley et bien sûr Archie Shepp, et dont l'objectif était de libérer les musiciens de l'emprise des patrons de clubs, de festivals et de maisons de disques.
Cette Jazz Composers Guild Association a organisé à New-York une série de concerts présentant quelques-unes des figures emblématiques du Free Jazz.
L'événement est resté dans les mémoires sous le nom d'October Revolution in Jazz!
Sont restés sur la bonne terre de Junas et cela malgré la petite pluie, laquelle tombait en petites gouttes, les fameux Petits Loups de Jazz!
Un magnifigue concert sous la direction d' Olivier Caillard les Petis Loups de Jazz ont chanté de plein coeur et de bon voix les grands standards de jazz et la pluie, pas de problèmes, on chantait un peu plus fort et soutenu par la trombone de Francesco Castellani pour bien chauffer tout le publique !
Le compositeur de TUTU (1986 avec Miles Davis) Marcus Miller sera présent à Nîmes dimanche le 27 juin dans les jardins de la Fontaine pour un grand concert!
jeudi 27 mai 2010
concert Andy Emler
Ce groupe a été choisi " meilleur groupde jazz français en 2008" et si vous prenez un peu de temps pour visiter le site d'Andy Emler,
www.andyemler.com vous trouverez tout que vous aimerez savoir et en plus il y a un petit video avec le song: "Crouch, touch, engage"!
Ca va vraiment vous donner l'envie de venir nombreux, parceque ça swingue comme dans le bon vieux temps de Big Bands.
En plus la semaine prochaine, il y aura le festival de jazz à Arles dans le Mejan organise sous les auspices de très sympathique Nathalie Besson et Jean-Paul Ricard, directeur de l'AJMI à Avignon. Ce festival commence le mardi 18 mai et finira le samedi 22 mai.
Il y aura, comme tous les ans, des grandes artistes comme on a déjà vu pendant les festivals à Junas comme: Daniel Mille, Louis Sclavis et Matthieu Donarier, mais aussi des autres peu connu pour votre bloggeur ; En plus le talentueux jeune pianiste arménien Tigran Hamasyan sera présent le vendredi le 20 mai.
Détails sur le site : www.lemejan.com
Tout le programme sur le festival 2010 est maintenant disponible après la conférence de presse et sur le site : www:jazzàjunas.asso.fr
Et pour embellir déjà la région dans ce période de mauvais temps, Antonius va déjà , à partir de 20 mai , accrocher ces aquarelles sur le thème du jazz sur les murs de l'hotel de l'Estelou à Sommières; comme ça on est sûr et certain de pas les oubliés pour le grand festival" Le Languedoc-Roussillon rencontre New-York."
mardi 6 avril 2010
JAZZ A U VIGAN! 9 et 10 avril 2010
Vendredi soir à Calvisson: les concerts de Trio d'en Bas et le Eric Séva Quartet: c'était génial !!
De très bon musiciens de jazz et le public "en feu" pour les deux groupes. En plus, le brave belge Adolphe Sax doit bien être content, que pendant cette soirée, on a pu écouter 4 versions de ces saxophones d'un total de 7. Aussi les enfants étaient ravis d'apprendre les dimensions des saxos d’Eric Séva et cette explication leur a bien plu, parce qu'ils ont honoré tout cela en chantant sur le rythme de "Blue Monk" une histoire d'un lapin qui cherchait une carotte, peut-être, de notre opinion quelque chose qui sortait déjà d'Alice au pays des merveilles!
Pour le week-end , le grand festival de jazz au Vigan, toujours pas de calvados, mais une bonne ambiance et surtout de très bons groupes comme: Grand Ensemble Koa, suivit par le guitariste américain John Abercrombie, un très grand musicien de jazz qui a joué avec beaucoup de personnalités de jazz internationales, comme par exemple: les Brecker Brothers, Jack DeJohnette, Jan Hammer, les batteurs Chico Hamilton et Billy Cobham. Sa carrière est bien étalée par le label ECM de Manfred Eicher.
Le samedi soir "le Chauffeur est dans le Pré" un groupe bien connu par leurs concerts à Junas et en deuxième partie le "Hadouk Trio" meilleur groupe de jazz français 2007.
Plus de détails via le site : www.jazzajunas.asso.fr
En dans le château d'Assas au Vigan il y aura pendant le festival une exposition des photos et aquarelles de jazz autour du festival de l'été à Junas.
Notre bloggeur Jean-Max vous informe que le Bayrischer Rundfunk donne souvent de concerts de jazz à la télé, malheureusement un peu tard la nuit comme sur la chaine de MEZZO, mais pour les gens qui sont intéressés il faut regarder sur: www.br-online.de/alpha/ pour connaître le programme!
mardi 30 mars 2010
Concert vendredi 2 avril 2010 à Calvisson
Après le très beau concert de China Moses et le quartet de Raphaël Lemonnier pour un "Tribute pour Dinah Washington", où la présence de China a vraiment bien chauffé les cœurs et les têtes du public masculin à Lunel-Viel, et notre clown et "Charlie Parker " gardois Daniel Huck a donné quelques interprétations du bon vieux bebop, l'association de Jazz à Junas a tenté de calmer la public en donnant un autre concert vraiment poétique par John Greaves sur les textes de Paul Verlaine à Sommières.
Là, le public féminin a adoré la voix galloise et sensuelle de John accompagné par des excellents musiciens comme: Scott, Jef, Sylvain et Laurent.
Ca pourra être une coïncidence, mais depuis le début de l'année et que Jazz à Junas organise des concerts avec des chanteurs, il pleut beaucoup dans le Languedoc, donc espérons que, pour le prochain concert le 2 avril à Calvisson, il n'ya aura pas de chanteurs!
Il est prévu d'avoir une première partie avec Trio d'en Bas avec une touche de Frank Zappa ; et heureusement: pas de chant!
En deuxième partie un concert par le Quartet d'Eric Séva ; et pendant ce temps là avec le son du saxophone baryton d'Eric , le soleil va de nouveau sortir!
Pour savoir plus sur la carrière d'Eric on vous conseille de regarder sur son magnifique site: www.ericseva.com, ça mérite le détour.
jeudi 4 février 2010
mercredi 3 février 2010
lundi 1 février 2010
La Saison de Jazz à Junas recommence!!
Vendredi prochain le 5 février à Lunel-Viel le premier grand concert pour la saison 2010 et tout suite avec China Moses et le Quintet de Raphaël Lemonnier pour un hommage à la grande Dame de blues: Dinah Washington : This One's For Dinah .
Fats Waller, pour qui ella garda toujours beaucoup de tendresse. Le grand impressario, Joe Glaser, l'ayant entendue chanter la recommanda à Linonel Hampton, qui l'engagea immédiatement.
En 1959, Dinah décida de conquérir le grand public blanc et y parvint en effet, notamment grâce à un grand tube "What a Difference a Day Makes".Le chanteur Joe Williams déclara: "Les vrais chanteuses de blues sont malheureusement rares à notre époque. La reine est sans contexte Dinah Washington!
Sa vie personnelle était assez turbulente avec 7 mariages, des autres scandales et son angoisse pour un excédent de poids. Elle mourut le 14 décembre 1963 après avoir absorbé une trop grande quantité d'alcool, des somnifères et des pilules pour son régime.
Elle fut virée par l'épouse de Hampton (Gladys, the Money Bitch!) qui est venue à la rescousse de son mari. Heureusement Dinah, qui gagnait dans le temps 75,00$ par semaine chez Hampton reçut tout de suite un contrat à Broadway pour la somme de 350,00$ par semaine. En plus, le revolver n'était pas chargé!
samedi 9 janvier 2010
vendredi 8 janvier 2010
Tea Jazz à l'AJMI en Avignon IVAN PADUART
Dimanche 10 janvier à 17.00 il y aura un concert piano-solo du belge Ivan Paduart.Ce pianiste, influencé par Bill Evans et Herbie Hancock, est l'un des musiciens les plus appréciés de la scéne belge actuelle.
Ivan prend ses premières leçons de piano à 10 ans. En 1985 un stage de jazz avec Michel Herr (aussi pianiste) le persuade de se consacrer exclusivement à sa discipline: le piano!
En ce qui conçerne les musiciens de jazz avec qui Paduart joue régulièrement d'où nous avions déjà eu le plaisir d'accueillir et écouter à Junas ou pendant les concerts de Vagabond'Jazz on peut mentionner: Richard Galliano, Toots Thielemans, Manu Katché, Fay Claassen, David Linx, Hein Van Der Geyn, Philip Catherine et le saxophoniste Rick Margitza. Aujourdhui Paduart joue régulièrement avec Margitza, Phillippe Aerts contrebasse et Mimi Verderame batterie.
Beaucoup plus sur Ivan Paduart sur son magnifique site: www.ivanpaduart.com, un site embelli avec beaucoup de phrases philosophiques et de la musique de ce pianiste/compositeur belge.
On l'attendra avec beaucoup de plaisir à Junas.
dimanche 10 janvier à 17.00 à l'AJMI - Avignon: Ivan Paduart piano-solo : ça mérite le détour
lundi 4 janvier 2010
le jazz et les fêtes
Le Jazz et les Fêtes
Les fêtes, il manque un peu les sorties pour les concerts de jazz dans le Languedoc, donc ça nous donnera le temps d'écouter les vieux vinyls et les CD's qu'on a achteté il y a longtemps!
Votre bloggeur Antonius a toujours dans sa tête ce magnifigue concert à Vergèze du quintet d' Eric Le Lann avec Rick Margitza comme saxophoniste, bon disciple de hard-bop et de John Coltrane et qui a joué peu de temps avec Miles Davis !
Miles Davis a toujours eu des très bons saxophonistes comme Coltrane, Shorter et au début un jeune Hank Mobley, un de mes saxophonistes préferé et aussi quelqu'un de très sous-estimé, pour la simple raison que c'était un jazzman très relaxed et peu innovative .. Pour cette raison là, il était rapidement (après 18 mois comme sideman ) viré par Miles davis et remplacé par John Coltrane.
A présent il y a beaucoup de nouveau interesse pour la musique de Hank Mobley, il y a des CD's de Blue Note qui sortent et récemment il y a une livre sur lui écrit par Derek Ansell.
Henri " Hank" Mobley (1930 - 1986) jouait dans les premiers "Jazz Messengers" avec Horace Silver et Art Blakey; après il entrait dans la période de Hard-Bop sur le label Blue Note avec des grands trompetistes comme Donald Byrd, Lee Morgan et Kenny Dorham. Mais souvent et pendant les concerts il se sentait pas toujours à l'aise avec ces "Hard-Boppers" parçeque Mobley avait un son trés mélodieuse, rond et "relaxed" donnant un aspect spécial a ces groupes des jeunes jazzmen. Pendant les solos des autres musiciens, il se mettait dans les coulisses ou dans sa voiture pour fumer une cigarette.
Après avoir viré par Miles Davis il a passé une période très dure, rempli d'alcohol et drugs, mais au milieu des années 60 il a repris la musique et passait quelque temps à Paris avec son ami Archie Shepp. Mobley a fait beaucoup des enregistrements pour Blue Note avec les vinyls ou CD's comme "Roll Call, Work-Out et Soul Station" En plus Michael Cuscana a faire sortir
"The Complete Blue Note Hank Mobley Fifties Sessions" par le label Mosaic.
Hank Mobley était aussi un très grand compositeur et il a laissé environ 100 magnifigues compositions comme: " Mobleymania, My Sin, Avila et Tequila" .
En 2002 il y avait New York dans le famuex Jazz Standard Club un Hank Mobley Festival avec en autre Marsalis et Sickler pour honoré ce grand saxophoniste en jouant ses nombreux compositions. Cedar Walton , pianiste de jazz disait de Mobley: " One of the most ingenious and constantly fresh composers in modern jazz"!
Hank Mobley est décedé en 1986 à Philidelphia après avoir être s'effrondré dans un station de bus à cause d'un pneumonia et pauvreté! Un peu comme un autre grand saxophoniste de Miles Davis (écoutez son solo sur "Walkin" sur le label Prestige!) décedé presque comme un SDF en 2005 à Seattle!
Contactez votre blog si la musique de Hank Mobley vous intéresse ou acheter ces CD's de Blue Note!
Une bonne année jazzique est vous souhaitez par les bloggeurs de Jazz à Junas!