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dimanche 28 août 2016
jeudi 25 août 2016
Rudy Van Gelder, ingénieur du son de génie du jazz, est décédé
Rudy Van Gelder, l'ingénieur du son qui a enregistré quelques-uns des albums de jazz les plus marquants de l'histoire, est décédé jeudi à l'âge de 91 ans.
Van Gelder a notamment supervisé en 1964 l'enregistrement de "A Love Supreme" de John Coltrane, dont on dit parfois qu'il s'agit du meilleur album de jazz de tous les temps. Il a aussi "capturé" le génie de Miles Davis, Herbie Hancock, Thelonious Monk, Tom Jobim, Sonny Rollins ou encore Horace Silver.
Son décès a été confirmé par le prestigieux label Blue Note Records, où il a été le chef ingénieur du son pendant des décennies, et par son neveu Gregg Van Gelder, qui vit dans le nord de l'Etat de New York, où il a un magasin de disques.
"Il n'y a pas pas de mots pour dire l'importance de son rôle dans l'histoire du jazz", a souligné Blue Note.
Van Gelder était opticien de formation mais il a voulu devenir ingénieur du son dans les années 40, en même temps qu'il a découvert les concerts de jazz à New York et qu'il s'est pris de passion pour la radio.
Il a débuté chez Blue Note en 1953. Le son Van Gelder s'est ensuite confondu avec le label au point de parler de "Blue Note sound".
C'est en bidouillant les micros allemands Neumann U47, tout juste sortis sur le marché à l'époque, qu'il a réussi à capturer l'essence des instruments et des musiciens.
"En ce temps-là, y compris jusque dans les années 50, la qualité de l'équipement et celle des disques eux-mêmes étaient totalement incapables de rendre ce que les musiciens jouaient sur scène", avait-il raconté au blog JazzWax en 2012.
"J'ai dû expérimenter pour trouver le meilleur moyen de disposer musiciens et microphones de façon à ce que le son soit le plus chaud et le plus réaliste possible", avait-il souligné.
Son décès a été confirmé par le prestigieux label Blue Note Records, où il a été le chef ingénieur du son pendant des décennies, et par son neveu Gregg Van Gelder, qui vit dans le nord de l'Etat de New York, où il a un magasin de disques.
"Il n'y a pas pas de mots pour dire l'importance de son rôle dans l'histoire du jazz", a souligné Blue Note.
Van Gelder était opticien de formation mais il a voulu devenir ingénieur du son dans les années 40, en même temps qu'il a découvert les concerts de jazz à New York et qu'il s'est pris de passion pour la radio.
Il a débuté chez Blue Note en 1953. Le son Van Gelder s'est ensuite confondu avec le label au point de parler de "Blue Note sound".
C'est en bidouillant les micros allemands Neumann U47, tout juste sortis sur le marché à l'époque, qu'il a réussi à capturer l'essence des instruments et des musiciens.
"En ce temps-là, y compris jusque dans les années 50, la qualité de l'équipement et celle des disques eux-mêmes étaient totalement incapables de rendre ce que les musiciens jouaient sur scène", avait-il raconté au blog JazzWax en 2012.
"J'ai dû expérimenter pour trouver le meilleur moyen de disposer musiciens et microphones de façon à ce que le son soit le plus chaud et le plus réaliste possible", avait-il souligné.
lundi 22 août 2016
Toots Thielemans vient de nous quitter à l'âge de 94 ans
Toots était présent au Festival Jazz à Junas de 1997; photo par Jeanne Davy
Toots Thielemans : «Il était d’une humilité infinie»
De Toots Thielemans, Philippe Schoonbrood, rédacteur en chef du site Jazz@around, gardera notamment le souvenir de ces coups de téléphone impromptus que pouvait lui passer le grand musicien décédé ce lundi. Des coups de fil insolites qui témoignaient d’un caractère fait d’empathie et de modestie.
« Là, ce matin, j’ai en tête un coup de fil que m’avait passé Toots Thielemans depuis le festival de Bakou en Azerbaïdjan c’était en 2002. Je ne savais pas qu’il était là, par contre je m’étais étonné de l’aspect matinal de son appel. «C’est que je suis confronté à un problème, m’avait-il dit, je suis en train d’établir ma set-list pour ce soir. Compte tenu de la culture du pays, quels sont les morceaux que je dois mettre ou au contraire écarter ?» C’était, tout Toots. La manifestation de sa grande humilité. Lui qui avait tourné dans le monde entier, il demandait encore des conseils aux autres, il s’inquiétait de leur avis».
Cette humilité, pour Philippe Schoonbrood est aussi importante pour comprendre la carrière phénoménale de Toots Thielemans. « Il restait ouvert à tout. Il a écrit des musiques de films, il a joué pour de la publicité. Il a côtoyé les plus grands comme Charlie Parker, Grappelli, Quincy Jones ou Jaco Pastorius, mais il était aussi à l’écoute des plus jeunes musiciens et même des DJ’s. Il a ainsi croisé le fer avec le DJ Grazzhoppa’s DJ Bigband. Il était ouvert ».
Résultat, Toots Thielemans a touché tous les genres avec son harmonica, l’oreille attentive aux nouvelles sonorités. «Au festival de Middelheim, je le voyais attentif au concert d’un musicien très «free», je lui demande ce qu’il en pense. «C’est pas la même grammaire que la mienne, mais c’est pas mal quand même». C’était un vrai curieux».
L’humilité de Toots se traduisait aussi par rapport aux hommages dont il faisait l’objet. Il a notamment été décoré par le ministre de la culture, Gilberto Gil. Il a reçu l’Octave d’honneur en 2011. Il a été fait docteur honoris causa à l’ULB. Sans jamais attraper la grosse tête. « Je pense que ce qu’il l’aidait à bien vivre sa notoriété, c’était son autodérision. Ainsi quand il parlait de Bluesette, le morceau qui l’a rendu célèbre, il avait coutume de dire «C’est ma sécurité sociale».Ce qui le caractérisait, c’était aussi sa gentillesse, sa sensibilité, je l’ai vu plus d’une fois la larme à l’œil».
Toots Thielemans était aussi baron. De ça aussi, il ne tirait aucune vantardise. « Il aimait dire qu’il était le baron de la Rue Haute, la rue où il était né. Une façon de rendre le titre de noblesse un peu moins pompeux et plus proche de son caractère ».
Le musicien Toots Thielemans est décédé
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Il était hospitalisé depuis le mois dernier en raison d’une chute.
L’harmoniciste et compositeur de jazz bruxellois Toots Thielemans s’est éteint ce lundi matin à l’âge de 94 ans, a indiqué sa manager Veerle Van de Poel. L’artiste est décédé à l’hôpital, où il avait été admis après une chute le mois dernier.
« Toots Thielemans est décédé ce lundi matin dans son sommeil », a affirmé Mme Van de Poel. Il était hospitalisé depuis le mois dernier en raison d’une chute. « Il n’y a pas eu de complications. Il est mort de vieillesse, son corps était tout simplement épuisé », a-t-elle précisé.
Un registre de condoléances sera probablement ouvert plus tard dans la journée à La Hulpe, où Toots Thielemans résidait.
mercredi 17 août 2016
Concert privé à La Clastre
20160810 concert privé chez elton jazz à la... par
Concert privé et répétition à La Clastre avec Jean-Luc Cappazzo trompette et bugle, Remi Charmasson guitare, Bernard Santacruz contrebasse et Samuel Silvant batterie
mardi 16 août 2016
Boby Hutcherson vient de nous quitter à l'âge de 75 ans
Legendary vibraphone player Bobby Hutcherson passed away yesterday at his home in Montara, California. He was 75.
Hutcherson’s helped to establish a direct lineage from Lionel Hampton, who first popularised the vibraphone while playing swing. Hutcherson in particular brought a unique sense of harmony and group dynamics, characteristics. which were especially tested during his early career which coincided with moves into the more dissonant avant-garde. . Hutcherson spearheaded the exploratory realms of his instrument more so than any other..
Born in Los Angeles on 27 January 1941 he was raised in Pasadena and soon discovered a passion for music. His brother was a friend of Dexter Gordon, and his sister dated Eric Dolphy, but it was hearing a Milt Jackson record in his teens that inspired Hutcherson to save up to buy a vibraphone and take lessons. A high school dance band led to engagements with Curtis Amy and Charles Lloyd, and then onto his first co-leadership with Al Grey and Billy Mitchell in 1960.
The following year, Hutcherson chose to stay in New York following the group’s run at Birdland. This was decisive for his career as he was soon sitting in with outfits featuring, Grant Green, Herbie Hancock and Hank Mobley, and experimental players such as Eric Dolphy, Andrew Hill, Jackie McLean, Grachan Moncur III, and Archie Shepp. Word spread and Hutcherson was soon appearing on Blue Note recordings, and stayed with the iconic label for fourteen years.
Two albums that demand attention from that period are Jackie McLean’sOne Step Beyond (1963) and, in particular, Eric Dolphy’s seminal Out To Lunch! (1964) which helped Hutcherson to win first Downbeat poll win, for Most Deserving of Wider Recognition.
His first Blue Note recording as a leader was in 1963, matching the 22 year old vibraphonist with the tenor sax of Joe Henderson, also newly signed to the label. The session was not released at the time, not unusual for Blue Note, and eventually appeared as The Kicker in 1999.
Shortly after Hutcherson played on oAndrew Hill’s Point of Departure (1964) and the following year Dialogue became Hutcherson’s debut. It’s an adventurous outing with a stella lineup of Hutcherson, Sam Rivers, Freddie Hubbard, Andrew Hill, Richard Davis and Joe Chambers – somewhere betweeb hard bop and the avant-garde.
Hutcherson’s Total Eclipse from 1968 is one of his very best; it was a year in which there were in fact two total lunar eclipses, in April and October, plus a total solar eclipse in September. It features Reggie Johnson’s walking bass that tip-toes, skips and leaps between Hutcherson’s echoey vibraphone and Chick Corea’s nimble chord play. Hutcherson’s and Harold Land’s playing on the balladic title track is sublime.
Perhaps Hutcherson’s reluctance to fully embrace the move towards the fusion of jazz with rock, folk and world musics sidelined him for the first half of the 70s. A comparatively sedate quintet setting co-led with Land was short-lived, but did produce some excellent recordings such as Now! and Medina, both in 1969, the more fusion-oriented San Francisco(1970) and laid-back Cirrus (1974), while Hutcherson’s flirtation with neo-classicism produced Head On in 1971.
In 1975, the funky, Latin-infused Montara became one of Hutcherson’s most commercial successes. It was a decade late for the original boom in Latin Jazz, but it did capitalise on the return to popularity of Latin dance music; the “Latin Hustle“ (soon to be “New York Hustle”, and then simply “Hustle” following Saturday Night Fever in 1977) was a craze in discos, and mainstream Latin bands, such as Santana, were still charting. Montara enjoyed another resurgence when DJ Madlib sampled from it for his album Shades of Blue (2003).
Able to adapt to changes in jazz through the decades, Hutcherson continued to be in demand as both guest and primary artist, whether in gentle contemplative duet with McCoy Tyner on Manhattan Moods (1993) or the searing modern jazz heat of Hammond B-3 organist Joey DeFrancesco’s Organic Vibes (2006),
Hutcherson honed his sound over one of the longest careers in jazz and after releasing a series of albums on the European label Kind of Blue, he returned to Blue Note in 2014 to release Enjoy the View with, saxophonist David Sanborn, Joey DeFrancesco, and drummer Billy Hart.
Bobby Hutcherson died after a long battle with emphysema, said Marshall Lamm, a spokesman for Mr. Hutcherson’s family. And after a career that saw him record over 40 albums his memory will live on through his brilliantly inventive music.
Bobby Hitcherson RIP
lundi 8 août 2016
JAZZ À JUNAS Une 23 ème édition réussie Objectifgard
Après une édition 2015 marqué par l’évolution du Festival sur la ville de Vauvert, cette 23èmeédition du festival Jazz à Junas à confirmer les attentes des organisateurs, des partenaires et des 8 000 spectateurs.
Malgré une entame de festival dans un contexte de deuil - attentat de Nice - le week-end vauverdois a su rassembler et émerveiller dans la dignité. Des concerts aux arènes, avec le duo Paolo Fresu et Daniele Di Bonaventura tout en retenu et beauté mélodique, le temps suspendu le temps d’un concert avant l’entrée en scène de la diva Lisa Simone qui elle aussi dans un concert plus en énergie et dynamisme a su faire un show d’une élégance rare. Le Samedi démarra très tôt à 10h00 avec le retour de la Horde dans les rues de Vauvert durant le marché pour des moments d’humour et de musiques naviguant entre Jazz, Musique traditionnelle et Musique du monde. 18h00 le rendez-vous incontournable au Scamandre avec comme l’an passé des moments de poésies exceptionnel orchestré par les 4 musiciens professionnels de la horde, concert sur barques face à 250 spectateurs, un moment inoubliable. En guise de conclusion pour ce premier week-end, pas moins de 3 concerts aux arènes avec Emile Parisien Quartet devenu Trio (Emile étant retenu en Turquie, coup d’Etat…), suivi de Eric Séva Quartet, 2 groupes « Talents Spedidam » qui ont su surprendre tout en faisant adhérer le public avant de laisser place à 2 maestro : Richard Galliano à l’accordéon et Philip Catherine à la guitare pour un quartet d’un niveau remarquable enthousiasmant et très généreux, un final vauverdois de rêve.
À Junas, la suite du festival mettait à l’honneur les Caraïbes et les Antilles.
Un festival du mercredi au samedi marqués par des musiciens de très très haut niveau tant chez les leaders des groupes que les sideman ou sidewomen invités. Des talents incroyables dans tous les concerts ! Malgré le stress de la pluie menaçante voire très menaçante certains soirs tous les concerts ont pu avoir lieu pour le plaisir de tous. On peut retenir le trio exceptionnel de Gonzalo Rubalcaba avec une rythmique démente pour le premier soir aux carrières, mais aussi Anthony Joseph avec un concert qui a surpris et conquis tout le monde. Encore Jacques Schwarz-Bart en quintet puis avec Omar Sosa et une soirée de clôture qui a séduit tout le monde avec Miguel Zenon et Richard Bona, quel final !
La deuxième édition du Jazz village à très bien fonctionné également avec des concerts, des lectures en musique et les films projetés à la mairie de Junas tous les jours. Le public a été très présent, flânant au fil des activités jusqu'aux concerts dans les Carrières.
Au Temple, les rendez-vous gratuits toujours animés par une vraie soif de découvertes éclectiques n'ont pas trahi leur réputation. Avec les duos exaltants et intimistes de Schwab Soro, et de Connie and Blyde et aussi un solo d’Anna Carla Maza qui a totalement subjugué les 300 spectateurs présents.
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