Le saxophoniste californien, complice de Kendrick Lamar et emblème assumé d’un jazz filial, libre et militant, est à Paris dimanche.
Qui trop embrasse mal étreint, édicte le bon sens, mais, au fond, tout est une question d’envergure. Et quand on a l’allonge de Kamasi Washington (carrure de footballeur américain et poumons de soliste bebop), l’adage ne s’applique plus. Six mois après la sortie de son premier album The Epic - une bien nommée excentricité de trois heures -, le saxophoniste ténor de 34 ans est désormais accueilli partout en ambassadeur d’un jazz revigoré, capable de toucher un public allergique à l’académisme souvent déprimant où se sont englués ses congénères.
D’où une certaine tendance de la critique à faire peser le futur du genre sur ses robustes épaules. Une responsabilité qu’il assume sans faire de manières : «J’aime changer l’opinion des gens sur le jazz,explique-t-il à Libération par téléphone, à quelques jours de son concert parisien au Trabendo. Le
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