mardi 29 septembre 2015

Phil Woods vient de nous quitter à l"âge de 83 ans

Phil Woods.
Alto saxophonist Phil Woods, a leading jazz performer since the 1950s, died Tuesday afternoon. The cause was related to emphysema, his longtime agent, Joel Chriss, confirmed. Woods was 83.
As a teenager, Woods would commute to New York City for lessons with pianist Lennie Tristano, then check out jazz performances all night and take the early bus back to his hometown, Springfield, Mass. Woods eventually studied classical music at the Juilliard School and found his way into the New York jazz scene.
The new style of bebop captivated Woods, and like many of his generation, he was greatly inspired by pioneering alto saxophonist Charlie Parker. One of his earliest big breaks came when trumpeter Dizzy Gillespie — one of Parker's chief collaborators in the development of bebop — invited Woods on tour around the world. Woods also toured with Buddy Rich, Quincy Jones and Benny Goodman, among others, and recorded frequently as both a bandleader and sideman.



Sensing his creative outlets drying up, Woods moved to France in 1968, composing frequently and leading a new experimental band called Phil Woods and his European Rhythm Machine. But after five years, he returned to the U.S., settled in Delaware Water Gap, Pa. and resumed his career as a straight-ahead bandleader and performer. In addition to his many jazz works, he was also known for solos on rock and pop songs — Billy Joel's "Just The Way You Are," for one.
Though his health declined in recent years, Woods performed all the way up until earlier this month. In 1999, he told NPR's Liane Hansen that he was far from done.
"But I plan to go — be dragged off screaming and crying all the way because I have a lot more projects I want to do," Woods said.
He also told Hansen the story of how he first picked up the saxophone after inheriting one from his deceased uncle. Though he admits his initial interest in it was to melt it down for scrap metal, he eventually took lessons and was hooked: "I mean, I put it in the closet where I thought it really rightfully belonged," he said. "And my mother said, 'You know, Philip, you should at least take a lesson. Your uncle went through a great deal of trouble to leave you the saxophone.'
"And even at the age of 12, I realized that dying could be construed as a great deal of trouble."

Lost In The Stars -- Music of Kurt Weill arranged by: Carla Bley , Phil Woods on Sax.

Quartet JUST FRIENDS

Quartet JUST FRIENDS  avec Jean-Jacques Elangué saxophone,Jobiq Le  Masson piano, Peter Giron contrabasse et John Betsch à la batterie
un concert par l'association  Le Jazz Est Là Nîmes



lundi 21 septembre 2015

Radio Kayes, au Cratère d'Alès le mercredi 30 septembre






MUSIQUE

RADIO KAYES

Impérial Pulsar



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ur scène, deux musiciens maliens jouent du tamani, un tout petit tambour cylindrique muni de deux peaux sur lequel on tape avec un bâton recourbé. Un autre joue de la guitare. Le rythme est hallucinant. Les quatre musiciens de l’Impérial Quartet en rajoutent et font exploser la salle. Une danseuse en transe nous captive. Tous ceux-là ont un tel plaisir à nous faire partager leur musique. Tous nos sens sont exacerbés. Impossible de rester sur nos sièges.
La Compagnie Impérial, compagnie partenaire du Cratère, après avoir mis le feu à notre territoire* et présenté son travail sous toutes ses coutures lors d’une « carte blanche », nous invite dans un voyage décoiffant au Mali, plus précisément à Kayes, à 500 km de Bamako, sur les rives du fleuve Sénégal. Fruit de deux séjours au Mali et deux ans de travail avec Ibrahima Diabaté, maitre du doundoun Khassonké, l’Impérial Pulsar a déjà prouvé son efficacité lors du Festival Africolor, et dans la Salle d’à côté l’année dernière. Cette fois, enrichi d’un autre musicien malien et d’une danseuse, à la veille de sortir un nouvel album, il est fin prêt à vous emporter dans ce voyage tout en rythme au Mali. Avec l’énergie démesurée qui est la sienne, suivez le Pulsar dans cette aventure où la musique mandingue, riche de 2 000 ans d’histoire, se marie et se fonde dans ce jazz endiablé ouvert sur l’improvisation, sensible, poétique, généreux, où le plaisir domine.
Tu passes les dix premières minutes à te dire, « Houlà, ils sont plus en forme que d’habitude » (c’est dire !). Progressivement, le niveau des accus remonte, la banane s’installe et ça crie des encouragements. Petite nouveauté et pas la moindre, ils nous proposent des plages calmes… mais rassurez-vous, ça ne dure pas car ils ne peuvent s’empêcher d’envoyer du lourd. Les dialogues entre sax basse et sax baryton forcent toujours autant le respect. La mélodie reste toujours présente malgré les joules dispensés.Jazz Rhône-Alpes.com

*Cendras, Salindres, St Germain-de-Calberte, St Ambroix, St Julien-les-Rosiers, le Lycée Jean-Baptiste Dumas d’Alès, Bagnols-sur-Cèze, Chamborigaud, le Pont du Gard …

A la rencontre des communes – Gratuit
un Mini-Pulsar déboule dans nos communes. Il est composé des deux saxos d’Impérial et du percussionniste Ibrahima Diabaté qui vous plongent dans l’ambiance et vous apportent en direct le son « Radio Kayes ». Le Cratère en profite pour vous donner les grandes lignes de sa saison 2015/2016
Mardi 22 septembre à 19h
Foyer communal de Quissac, Communauté de communes du Piémont Cévenol
Mercredi 23 septembre à 19hLe Tremplin, St Ambroix
Jeudi 24 septembre à 19hLes anciennes écoles,  Le Mas Dieu, Communauté de communes du Pays Grand’Combien
Vendredi 25 septembre à 19 hSalle de cinéma, Les Vans

jeudi 10 septembre 2015

Du Grand Jazz au Domaine du Prieuré d'Estagel le vendredi 25 septembre à 21h!!


 
  Le Jazz Est Là a invité à deux reprises à Nîmes le saxophoniste Jean-Jacques Elangué, en duo avec Tom Mc Clung et avec son quartet marseillais : chaque concert fut mémorable. Le « Hill trio » du pianiste Jobic le Masson avec ses complices de longue date, l’immense batteur John Betsch et l’excellent contrebassiste Peter Giron, avait quant à lui bouleversé le public avec un son unique et un jeu créatif plein de surprises.
 Les voilà réunis dans le cadre du « Just Friends Jazz Lab » du saxophoniste.

Depuis quelques années, JJ Elangué basé en particulier au Café Ô Paris à Belleville organise des rencontres. Ce laboratoire musical permanent et vivant ouvre la voie à un jazz nomade pour des sessions où la tradition se mêle à la création, à l’improvisation, au goût de l’incertain et de l’inconnu. Entouré ici d’artistes qu’il fréquente régulièrement et dont le talent est connu de longue date (John Betsch pour ne citer que lui fut des années compagnon de route de Shepp, de Lacy, de Mal Waldron et bien d’autres), Jean-Jacques Elangué nous propose avec ce quartet une musique qui vise les sommets. C’est un vrai bonheur de retrouver réunis tous ces musiciens qui nous avaient déjà offert des moments de grande intensité musicale.


réservation souhaitée 04 66 64 10 25 ou lejazz.estla7@gmail.com

lundi 7 septembre 2015

40 ANS DU LABEL HATHUT : ORANGE IS THE NEW BLACK

Il n’y a pas de plus grande passion que celles qui naissent fortuitement. S’il est entendu que diriger un label consacré aux musiques de marge est une passion au sens christique du terme - souffrance et dénuement -, on peut considérer que Werner X. Uehlinger, patron de HatHut, est animé par ce sentiment transcendant. Mieux, il nourrit la flamme de nombreux mélomanes compulsifs en Europe et dans le monde depuis quatre décennies. Symptôme : une vive trace orange laissée dans les rayonnages des discothèques, couleur de la mythique tranche de la collection HatOLOGY, consacrée au jazz et à la musique improvisée.
En 1975, rien ne laissait pourtant présager une si longue carrière, et pareille profusion de disques - plus de cinq cents, dont quelques centaines toujours au catalogue -, des ressorties régulières, comme une bouteille de vin qui se bonifie en cave, et des nouveautés choyées. Lorsque Werner X. Uehlinger fonde le label suisse HatHut, c’est avant tout pour publier les disques du multi-instrumentiste Joe McPhee, rencontré aux États-Unis. Le premier, live en trio avec Mike Kull au piano etBruce Thompson aux percussions, s’intitulera Black Magic Man. Il n’est pour l’instant plus disponible… Mais c’est la première pierre d’une collaboration qui cimente l’identité de HatHut. Celle-ci tient en trois axes : fidélité, disponibilité et réflexion offerte à des artistes exigeants ; volonté absolue d’abolir les frontières stylistiques ; et enfin, désir de créer des passerelles transatlantiques.
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