L’Aventure du jazz (Louis Panassié, 1972, 2h30)
avec Louis Armstrong, Lionel Hampton, Duke Ellington, Budd Johnson, John Lee Hooker, Jo Jones, Buddy Tate, Milt Hinton, Sister Rosetta Tharpe, Memphis Slim, Cozy Cole, Eddie Durham, Edgard Battle, Milt Buckner...
Tourné de 1969 à 1972, au cours de plusieurs voyages aux États Unis, L'aventure du Jazz est un documentaire ne ressemblant à aucun autre et ne contient aucun document d'archives. Ce sont 120 artistes de tout premier plan, aujourd'hui disparus, que l'on peut voir et entendre comme on ne les a jamais vus ou entendus. Toutes les images proposent des moments d'intimité privilégiée en compagnie de musiciens qui offrent leur talent au réalisateur comme autant de cadeaux destinés à l'ami français.
⇨ Les deux séances en présence de Louis Panassié, réalisateur.
Le 10 avril à 14h30 et 20h
Cinéma Utopia, 5, Avenue du Docteur Pezet, 34090 Montpellier Tel : 04 67 52 32 00
lundi 31 mars 2014
Eric Legnini, grand pianiste belge de jazz
Eric Legnini: The Afro Beat From Europe
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Published: March 30, 2014
Starting very young with his own trio—Stéphane Galland (Aka Moon, Joe Zawinul, Lobi) on drums andJean-Louis Rassinfosse, bassist of the European Chet Baker's trio with Philip Catherine—Eric Legnini left Brussels and has been living in Paris since then, appearing first with drummer Aldo Romano, alto saxophonist Stefano di Battista and trumpet player Flavio Boltro. His first three recordings in the European jazz sphere were Miss Soul (Label Bleu, 2005), Big Booggallo (Label Bleu, 2007) and Trippin(B.Flat, 2009). His latest projects are mainly afro beat oriented. All About Jazz: Could we summarize your musical career like this: from standards to soul, from soul to afro beat and from afro beat to afro pop?
Eric Legnini: As a young pianist I started playing standards I heard from Bill Evans, Keith Jarrett,Chick Corea... My first stay in New York was also deeply influenced by Richie Beirach. Then I discoveredKenny Kirkland who was a great influence for me and gradually I listened to great pianists of soul likeLes McCann, Phineas Newborn, Ray Bryant, Horace Silver,... Soul jazz fits quite well with the music I played in this trilogy Miss Soul, Big Boogaloo and Trippin which I also injected my new compositions in. I also like producing and working in studio for other artists like Kellylee Evans and Claude Nougaro... And it gives me new opportunities, new ideas I can dig for the trio.
AAJ: These three albums became top-selling albums in France, but also in Japan. Some say: "Never change a winning team," but you did.
EL: We had a lot of concerts with the trio and when we recorded Trippin, I felt it was the end of a journey because the album contained such a great energy. Of course selling thousands of albums is quite rewarding, but as a jazz musician it wasn't the goal! I think our music could be easily read by anyone, much more than a classical jazz trio and that is what explained the success of these three CDs, although I didn't make any concessions to the music... What differentiated the trio from other ones is that we were looking for a song format you can find in Ramsey Lewis's trio for instance. I discovered that when we played in Manu Katche's TV program "One Shot Not" on ARTE Channel: lots of groups were electro or pop, and the audience felt our music contained some of these elements even if our music was deeply jazz and improvisation.
AAJ: In your new projects The Vox (Discograph, 2011) and Sing Twice (Discograph, 2013) you introduce the voice.
EL: The voice has always been part of my music even in the trio, but at a second degree. On For All We Know for instance, I was much more influenced by Roberta Flack's version than by any pianists' ones. Introducing pieces like Teddy Randazzo's Going Out of My Head or Donny Hathaway's Where Is The Love? in my repertoire was also a dedication to the song format I am developing now. I work in studio with a lot of singers like Mickey Green or Yaël Naïm and I wanted to use this know-how in my own music.
AAJ: Kansas City born Krystel Warren is "The Vox" on your album: how did you meet her? EL: I first discovered her on Youtube and a few weeks later we were on the same stage of Manu Katché's "One Shot Not" program! I was captivated by her deep and hoarse voice; I immediately felt the same reference as I have: soul music, Nina Simone, Tracey Chapman,... I also heard a freedom of singing, the way she sang detached from the text, something really jazzy. She also felt my composition like I did: for example, she thought London Spot would sound better without words and we did it that way.
AAJ: The Afro beat reference is much more striking in The Vox than in the trilogy.
EL: For sure, I listened a lot to Tony Allen's No Accomodation For Lagos (Strut, 1975) or Jealousy(Strut, 1979), also to Fela Kuti's albums where funk is overwhelming. I like mixing these elements I have heard on old vinyls...
AAJ: Why did you call on Husky Höskulds for the mixing?
EL: I mixed everything at home but I needed someone for the final touch. Yaël Naïm talked me about him. In fact I already had listened to his work on Solomon Burke's and Tom Waits's recordings... He also worked with Norah Jones, Sheryl Crow and giants of soul... So I decided to go and meet him in Los Angeles. He is really a humble person, and he did so many things that he immediately understand what you mean, he knows the references and understands where you want to go. He directly integrated my wish to keep the trio in the heart of the music.
article écrit par le journaliste belge Jean-Pierre Goffin
lundi 17 mars 2014
Soirée blues: Sommières le vendredi 28 mars
Vendredi 28 Mars
SOMMIERES - Gard
Vendredi 28 Mars à 20h30
Espace Lawrence Durrell
MATHIS HAUG et RAPAHEL LEMONNIER
Mathis Haug (guitare, voix), Raphaël Lemonnier (piano), Lilian Bancini (basse), Fred Pasqua (batterie)
Né de la rencontre de deux musiciens languedociens bien connus de la scène internationale jazz et blues, Raphaël Lemonnier et Mathis Haug partagent une envie commune de mélanger les genres, et de composer des chansons s'inspirant de l'esprit des grands maîtres du genre allant de Ray Charles à Tom Waits, de Kenny Burell à BB king, de Fats Waller à Dr John en y ajoutant leur touche personnelle.
On y retrouve des ballades, chansons swing, twists, boogie rock, mambos, blues...
Le groupe fera une intervention et un mini concert pour les élèves des écoles de Sommières dans l’après-midi. Et l'orchestre jazz du collège de Sommières présentera des extraits de son nouveau spectacle en première partie accompagné de Raphaël Lemonnier !
VENDREDI 28 MARS
Sommières, Espace Lawrence Durrell, 20h30
Tarifs : 15 euros / 13 euros (adhérents)
Renseignements et préventes : 04 66 52 52 64
vendredi 14 mars 2014
Christian Brazier Quartet à Nîmes Ever'in le vendredi 21 mars
« NOUVELLE VAGUE »
Avant la création de l’Association Le Jazz Est Là en 2009, son président avait déjà invité, dans un autre contexte, en avril 2008, le quartet du contrebassiste et compositeur Christian Brazier avec « Circumnavigation » qui fut enregistré quelque temps après. L’hommage rendu au navigateur et écrivain Bernard Moitessier avait marqué le public par l’harmonieuse cohérence d’une musique libre et belle aux mélodies fines et chantantes. Sur l’album, largement salué par la critique, S. Baudot écrivait dans Jazz-Hot en 2010 : « Naviguons sur les vagues légères des rythmes brazériens, aux embruns des mélodies suaves, aux aventures musicales qui toujours chez Brazier cultivent la beauté…».
Christian Brazier revient avec pratiquement le même équipage composé de musiciens aux fortes personnalités dont la complicité s’est renforcée au fil des concerts avec sa dernière création « Nouvelle Vague », faisant référence à l’époque de la nouvelle vague où un vent de liberté et de nouveauté soufflait sur la création qui est la source d’inspiration principale de ces nouvelles compositions. L’album vient d’être tout récemment enregistré au Studio la Buissonne, enregistrement auquel Le Jazz Est Là a eu le bonheur d’assister, savourant le jeu mélodique, fin et chantant de Christian Brazier avec le toujours magnifique et si personnel son du trompettiste Christophe Leloil, le jeu fluide de la pianistePerrine Mansuy dont les évolutions sur le clavier amplifient les émotions que provoque l’ensemble soutenu par la frappe rigoureuse et fine du batteur Dylan Kent (originaire d’Australie et compagnon de route de nombreux musiciens internationaux) pour des rythmes légers et enlevés.
Sans attendre la sortie de l’album, réjouissons-nous à l’idée de pouvoir écouter cette formation dès maintenant dans le cadre de l’Ever’in qui sera parfaitement adapté pour ce quartet de jazz acoustique.
Réservation conseillée : lejazz.estla@laposte.net / 04 66 64 10 25
PROCHAIN CONCERT : Vendredi 18 Avril 21h
Tom Mc Clung Matyas Szandaï Mourad Benhammou
piano contrabasse batterie
piano contrabasse batterie
jeudi 13 mars 2014
Toots Thielemans
Toots Thielemans met un terme à sa carrière musicale
Jean-Claude Vantroyen
Mis en ligne
Mis en ligne
Tous les concerts prévus sont annulés.
On avait pris l’habitude de voir régulièrement « notre » Toots Thielemans national promener sa moustache, son sourire, son harmonica et son gigantesque talent sur les grandes scènes du monde entier. Il faut dorénavant laisser cette phrase au passé : Toots a pris la difficile décision de mettre fin à sa carrière musicale. Toute sa carrière musicale : fini les scènes, fini les enregistrements de disques. A 91 ans (92 le 29 avril), estime qu’il est temps de dire stop. Il avait encore un concert ce jeudi à De Roma, près d’Anvers, puis le 20 mars et le 6 mai à Ekeren. Tous ces engagements sont annulés.
Toots est-il malade ?
« Pas du tout », répond Veerle van de Poel, sa manager. « Il est en bonne forme, les médecins le lui ont encore affirmé il y a peu. Mais son énergie est maintenant limitée. Et il a peur de ne plus pouvoir faire des concerts de qualité. C’est pour cela qu’il a décidé d’arrêter. Il ne veut pas décevoir son public, il veut que la qualité de ses concerts soit constante et il est paniqué à l’idée de ne pas pouvoir honorer cette ambition-la. Alors, il a préféré arrêter. » Définitivement ? Veerle van de Poel affirme que oui : il ne reviendra plus sur scène ni dans un studio d’enregistrement.
Très triste
Toots Thielemans est très affecté par la décision qu’il a dû prendre. Il est très triste. Car la musique, c’est sa vie. Une vie qu’il a commencée dans les Marolles, comme un ket de Bruxelles, et qu’il a menée dans les plus grandes salles du monde en compagnie des plus grands musiciens de jazz. « Je peux affirmer sans hésitation que Toots est un des plus grands musiciens de notre temps. Il joue avec son cœur et vous fait pleurer. On a travaillé ensemble tant de fois que je ne peux les compter et j’ai toujours voulu en faire davantage avec lui. » Une citation signée Quincy Jones.
On ne verra donc plus Toots sur scène, on n’entendra plus ses chorus à l’harmonica, si lyriques et si beaux, on ne le verra plus sourire d’un oeil triste, comme il dit toujours : « Là où je me sens bien, dans ce petit espace entre un sourire et une larme ». Mais sa musique, son « Bluesette », ses interprétations extraordinaires des standards de jazz, restent. Gravés sur disque, gravés dans notre tête et dans notre cœur. C’est le plus bel hommage qu’on puisse lui donner : continuer à l’écouter…
mercredi 12 mars 2014
Université Paul Valery Montpellier 3 le jeudi 20 mars à 12.15
Concert des musiciens présents au festival Jazz à Junas 2013
20/3/14 |J.ALLOUCHE & J.ROSSY
Joël ALLOUCHE invite Jorge ROSSY
Jorge Rossy : piano / Joël Allouche : batterie / Gabrielle Koehlhoeffer : contrebasse
Jorge Rossy : piano / Joël Allouche : batterie / Gabrielle Koehlhoeffer : contrebasse
Depuis de nombreuses années la collaboration des Jeudis en Musique avec le batteur percussioniste Joêl Allouche a donnée naissance à de nombreux projets souvent inédits et des rencontres musicales dont certaines se sont prolongées bien au delà. Cette année encore c’est un nouveau projet initié par Joël qui va voir le jour sur la scène des Jeudis avec un instrumentiste hors pair dont le nom a été associé a quelques uns des plus grands musiciens de l’histoire du jazz. Révélé sur la scène internationale dans le trio du pianiste américain Brad Mehldau où il officiait à la batterie, la carrière de Jorge Rossy pris un nouveau tournant au début des années 2000 avec un retour à Barcelone et l’envie de se consacrer musicalement à un autre instrument, le piano. C’est donc comme pianiste que nous accueillerons aux cotés de Joël Allouche et de la jeune contrebassiste Gabrielle Koehlhoeffer un des musiciens phares de la scène jazz contemporaine… mais quand deux batteurs se rencontrent cela peu à coup sûr réserver quelques surprises !…
Partager la scène avec un autre batteur n’est pas courant, bien que cela me soit arrivé dans le quartet du percussionniste Pierre Favre. Imaginons cette fois que le batteur soit aussi pianiste…. J’ai découvert Jorge Rossy à la fin des années quatre-vingt-dix dans le trio de Brad Mehldau et son jeu brillant et inventif m’a tout de suite séduit. J’ai suivi son parcours et l’ai souvent vu sur scène aux côtés des plus grands : dans le quartet de Wayne Shorter ou avec la formation de Steve Swallow et Carla Bley. Nous nous sommes croisés lors de l’édition 2013 du Festival «Jazz à Junas» et nous nous sommes rendus compte au fil de la discussion que nous étions «voisins», Jorge Rossy étant depuis quelques années établi à Barcelone. L’idée d’une collaboration s’est alors esquissée et la saison des Jeudis en Musique de l’université Paul-Valéry m’a semblé l’endroit idéal pour lancer ce projet et accueillir cette grande figure du jazz contemporain à Montpellier. J’ai convié pour l’occasion la jeune et talentueuse contrebassiste Gabrielle Koehlhoeffer qui partage la plupart de mes derniers projets. – Joël Allouche
mardi 11 mars 2014
Guillaume Séguron, Médiathèque Nelson Mandela Gardanne (13) le samedi 15 mars
Guillaume Séguron // Nouvelles réponses des archives
Communiqué :
« Une voix, des voix… La voix de la contrebasse de Guillaume Séguron se mêle intimement aux voix de ceux qui ont vécu la guerre, l’exil, le chaos. Les voix des Républicains espagnols de La Retirada, la voix du propre grand-père de Guillaume Séguron, qui remplit des carnets pendant la Seconde Guerre Mondiale. On y parle occitan, catalan et la contrebasse n’est pas un simple accompagnement. Elle chuchote, vibre, crie, lie entre elles ces bribes de mémoires qu’il ne faut pas oublier, parce qu’avant que d’être l’Histoire avec un grand « H », elles sont notre histoire, à nous, humains.
« Les souvenirs pour se souvenir et se souvenir pour ne plus permettre à l’horreur de trôner et pour nous, gagner un peu de notre liberté » © Jean Rochard – label nato – nov 2012.
CD : Nouvelles réponses des archives / Guillaume Séguron (Rude Awakening, 2012).
À lire sur Citizen Jazz : un entretien en trois parties, et la chronique du disque.
Pour ce projet musical, la médiathèque Nelson Mandela et le lycée de Valabre invitent Guillaume Séguron. Un atelier mené avec des élèves hispanisants du lycée agricole de Valabre, Mémoire et actualité de l’exil des républicains espagnols en Provence aura l’occasion de travailler avec le musicien. Ils présenteront le fruit de leur rencontre vendredi 14 mars au lycée.
Médiathèque Nelson Mandela
Bd Paul Cézanne
13120 GARDANNE
04.42.51.15.16
mediatheque-musique@ville-gardanne.ff
- Samedi 15 mars 2014 « Un endroit où aller » Médiathèque Nelson Mandela - Gardanne (13)
« Une voix, des voix… La voix de la contrebasse de Guillaume Séguron se mêle intimement aux voix de ceux qui ont vécu la guerre, l’exil, le chaos. Les voix des Républicains espagnols de La Retirada, la voix du propre grand-père de Guillaume Séguron, qui remplit des carnets pendant la Seconde Guerre Mondiale. On y parle occitan, catalan et la contrebasse n’est pas un simple accompagnement. Elle chuchote, vibre, crie, lie entre elles ces bribes de mémoires qu’il ne faut pas oublier, parce qu’avant que d’être l’Histoire avec un grand « H », elles sont notre histoire, à nous, humains.
« Les souvenirs pour se souvenir et se souvenir pour ne plus permettre à l’horreur de trôner et pour nous, gagner un peu de notre liberté » © Jean Rochard – label nato – nov 2012.
CD : Nouvelles réponses des archives / Guillaume Séguron (Rude Awakening, 2012).
À lire sur Citizen Jazz : un entretien en trois parties, et la chronique du disque.
Pour ce projet musical, la médiathèque Nelson Mandela et le lycée de Valabre invitent Guillaume Séguron. Un atelier mené avec des élèves hispanisants du lycée agricole de Valabre, Mémoire et actualité de l’exil des républicains espagnols en Provence aura l’occasion de travailler avec le musicien. Ils présenteront le fruit de leur rencontre vendredi 14 mars au lycée.
Médiathèque Nelson Mandela
Bd Paul Cézanne
13120 GARDANNE
04.42.51.15.16
mediatheque-musique@ville-gardanne.ff
lundi 10 mars 2014
SAISON JAZZ A JUNAS 2014, en mois de mars
SAISON JAZZ A JUNAS 2014, en mois de mars
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dimanche 9 mars 2014
Radio Clapas et Jazz à Junas
http://dai.ly/x1fiphp
20140306 Radio Clapas et Jazz à Junas #motionmaker - http://t.co/O74WI1QLOZ via @Dailymotion
20140306 Radio Clapas et Jazz à Junas
Regarder la vidéo «20140306 Radio Clapas et Jazz à Junas» envoyée par zimprod sur Dailymotio
vendredi 7 mars 2014
Honorons Zachary Richard, le roi cajun
Le Louisianais Zachary Richard, icône de l'Amérique francophone depuis son tube de l'année 1974 Travailler C'est Trop Dur, mélangeur du blues et du country-rock à la musique cajun, passera le 13 mars au Divan du Monde, à Pigalle. Ceux qui, en 1996, ont frémi aux fameux concerts du Bataclan ou des Francofolies, peuvent cirer les chaussures de danse. Zachary garde quelques tournis dans son sac. L'Acadien emblématique n'a rien perdu, ni en enthousiasme, ni en inspiration, ni en présence sur scène. L'album Le Fou, sorti début mars, rapporte (en français, en déluge de genres, et en profondeur ) les impressions du voyage intérieur de l'artiste né en 1950. La vase des bayous de la Nouvelle-Orleans lessive la musique de ce vingtième album. Nous avons rencontré le poète dans l'appartement que son épouse parisienne et lui partagent, dans le quatorzième.
Soirée Jazz & Cinéma: le jeudi 20 mars cinema Utopia Montpellier
- (www.cinemas-utopia.org)
Rencontre avec Richard Bois, le réalisateur.
ZICOCRATIE
Richard Bois - France 2013 - avec le Megaoctet d'Andy Emler, Maryline Martin, Clémentine Autain, Jacques Lanxade, Alain Felce, Patrice Dominguez, Charles Claden, Bruno Scaramuzzino...
Du 20/03/14 au 20/03/14
ZICOCRATIE« Une réflexion savante, émouvante et hilarante sur la démocratie à diffuser de toute urgence sur le petit comme sur le grand écran ». (Franck Bergerot, Jazzmagazine)
Zicocratie se situe à la croisée des chemins entre film musical et documentaire de société. Il pourrait être sous-titré « musique, pouvoir et société ». L’axe de narration consiste à observer l’exercice du pouvoir d’un chef d’orchestre face à « ses » musiciens, en l’occurrence Andy Emler et son Megaoctet (groupe jazz/fusion). Cette observation est réalisée à travers le regard d’intervenants ayant exercé une forme d’autorité dans des domaines totalement étrangers à la musique : ils viennent du tissu économique, du milieu politique ou stratégique, de l’industrie, du sport de haut niveau, du monde urgentiste ou des médias. Ce ne sont pas des mélomanes ou des musicologues, ce qui est intéressant est plus le profil de personnes ayant une analyse des rapports de force qui s’exercent au sein d’un groupe quel qu’il soit. Ils analysent les pratiques du chef d’orchestre et les comparent à leur propre expérience du pouvoir, de la hiérarchie.
Le film se déroule sur une année et suit toutes les répétitions et l’enregistrement du nouveau répertoire du MegaOctet, précédant la sortie de l’album E total, en y intégrant au fur et à mesure les différents intervenants. Le but est de comprendre comment un groupe quel qu’il soit est conditionné par la manière dont le chef pense et réalise son leadership. Quel sens donne-t-il au chemin qu’il trace ? Comment ce sens conditionne l’énergie insufflée ? Comment la priorité non exprimée du leader transparait-elle dans sa façon de diriger ? Quel est le but de ce groupe social ?… son sens ?
jeudi 6 mars 2014
Interview avec Don Was, PdG de Blue Note Records
Growth and revolution are the purest outcome of the jazz experience —
Don Was
The president of the iconic Blue Note Records, the man who is stewarding the label as it marches into it's 75th anniversary year celebration, comes from the wrong side of the tracks, in a sense. He's not a gut in a suit. He came up through the trenches as a working musician. He liked jazz and played gigs in bunches during his years in his hometown of Detroit. But his adaptability to all kinds of music brought him to fame in rock, R&B, country and funk.
Don Was, co-leader of the 1980s group Was (Not Was) and producer of every Rolling Stones album since 1993, took the baton from Bruce Lundvall in 2012, the latter having spearheaded the revival of the label in 1985. They walk in the footsteps of the fabled Alfred Lion, an immigrant who founded the label in 1939 and steered it into a special place in American music and culture. Lion was ably assisted by Francis Wolff, also an immigrant, who blended his extraordinary photography skills with his producing activities.
The place that Blue Note carved out by the 1950s and 1960s is revered by musicians—both those fortunate enough to have recorded for the label, and younger musicians inspired by those recordings.
"I think they were radical records," said Was, who was a teenager in the '60s when he discovered the vinyl with the smoldering photos by Wolff and the cover design of Reid Miles that often drew eyes to the product before ears. "Even if it was something inside, like Jimmy Smith. What Jimmy Smith was doing on the organ, it was radical. Never mind Unit Structures by Cecil Taylor (1966) or Ornette Coleman At the "Golden Circle" Stockholm (1965), which is actually one of the first Blue Note records I ever got. It was radical, but they were so good about the total package. The playing, the writing, but also the way Rudy [Van Gelder, engineer] recorded the music. The way Reid Miles designed the package and Francis Wolff's photographs. It had quality, ya know? It was one of those few labels you could just drop the needle down and wherever it landed ...You may not know who the leader was on the session, but you recognized it was a Blue Note album and you could probably pick out players from the repertory company."
by: R.J DeLuke
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