Cuscuna au Canada, ou la manie des incunables du Jazz
A part les veinards bien placés qui côtoyaient outre-Atlantique l’univers afro-américain au début du XXe siècle, le jazz s’est révélé au monde occidental par un canal unique : le disque. Le mode de propagation du jazz par le support vinyle ou CD s’est poursuivi tout au long du siècle de Louis Armstrong. Dans ce domaine, pour le journaliste américain Michael Bourne, la sommité de la radio jazz new-yorkaise WBGO (du jazz 24h/24), « personne n’a davantage d’importance que l’archiviste Michael Cuscuna ». Quand Bourne l’imposant s’asseoit pour l’interview, on croirait Orson Welles s’accoudant au bar.
En toute logique, le 33e Festival International de Montréal a décerné le prix Bruce-Lundval à Michael Cuscuna, 63 ans, empereur incontesté du 33 Tours. La distinction est décernée à un acteur essentiel du développement du jazz. La contribution de ce dernier à la musique est notoire pour les amateurs. L’Américain réédite depuis trente ans les coffrets MOSAIC.Ces intégrales monumentales ratissent les diamants inédits des maîtres anciens et récents. Bourne me cite celle de Nat King Cole, crooner populaire, certes, mais dont les sessions CAPITOL ont fondé l’approche moderne du piano dans les années cinquante. Pour le journaliste allemand Karl Lippegaus, une éminence, le Saint Graal porte un nom : le coffret MOSAIC du compositeur Anthony Braxton comprenant les enregistrements du Chicagoan sur le label ARISTA. Quant à moi, je pense à l'excitation ressentie en retrouvant, sous la patte de Cuscuna, les petites formations du batteur Buddy Rich, notamment le quartet volcanique avec Flip Filips. Cuscuna, c’est l’histoire officielle… avec un supplément de documents! Les sessions complètes avec des perles retrouvées, des illustrations, des analyses.
Quand il intègre en 1975 le label BLUE NOTE, Cuscuna s'acharne à sortir de l’ombre des sessions inédites. Il déniche, compile, restaure, confère un sens à l’ensemble. Le chasseur de bandes tombe bien; le marché des rééditions explose dans les années 80. Gâtés par le Reissue Boom, les amateurs achètent. Période faste pour les Aventuriers de la rondelle perdue. Cuscuna devient leader de la catégorie. Avec son compère Bruce Lundvall, du label BLUE NOTE, Cuscuna puise dans les soutes d'autres glorieuses étiquettes (Impulse, Atlantic, Columbia). Exhume des joyaux méconnus. Restaure les copies mal préservées. On lui doit la récente parution du Quartet de Thelonious Monk avec John Coltrane à Carnegie Hall. Une réédition sublime. Pour autant, Cuscuna ne se borne pas aux antiquités. Dans la conférence de presse de remise du prix, l’archiviste estime que nombre de jeunes brillants jouent dans les clubs à New-York. Il cite Jason Moran parmi les étoiles montantes. Le mémorialiste émet une pertinente réserve sur les CD : « pourquoi obligatoirement enregistrer 70 minutes sur le disque? 45 minutes, c’est déjà pas mal. Il faut éviter que la création s’émousse ». Il n’y a pas que les musiciens à décrocher des Grammies Awards. Lui-même en a eu trois. Pour Nat King Cole, Miles Davis et Billie Holiday. La propagation du jazz n'est pas prête de s'achever. Les générations futures peuvent lui dire merci.
> Bonjour, après le magnifique concert d'Alain Jean-Marie le 15 juin dernier (voir compte- > rendu sur http://www.lejazzestla.fr ) voici encore un évènement avant de laisser la place > à l'été : VENDREDI 6 JUILLET à l'Ever'in à 21h. > Pour avoir l'assurance d'avoir un siège "bien placé", il est conseillé de réserver > assez vite. Certains habitués réservent au concert précédent, alors ! > > Andy Mc Kee / René Bottlang > Contrebasse / Piano > > > Sans parler des duos qui ont marqué l’histoire du jazz comme celui de Max > Roach/Shepp, Ellington/Coltrane, Mulligan/Getz… Le Jazz Est Là a proposé à plusieurs > reprises des duos qui, à chaque fois, ont marqué le public souvent étonné face à cette > performance impliquant une complicité constante entre les deux musiciens amenés à donner > le meilleur d’eux-mêmes. Rappelons le duo Mc Clung/Elangué, Bobby Few/ Harry Swift, Kirk > Lightsey/ Ricky Ford et René Bottlang/Bernard Jean, tous ont remporté l’adhésion du > public. Pour cet exercice périlleux, il faut des musiciens de haut niveau et qui se > connaissent bien. C’est le cas avec René Bottlang et Andy Mc Kee. > > Andy Mc Kee qui réside aux Etats-Unis et qui a cotoyé de nombreux musiciens, > s’est produit dans le monde au sein du quartet de Steve Grossman (ex-saxophone de Miles > Davis) qui avait choisi au piano Michel Petrucciani. Il est le leader de la formation > Mingus Dynastie après la disparition de celui-ci. Lorsqu’il est en France, il retrouve > ses compagnons de route : Kirk Lightsey, Tom Mc Clung, Glenn Ferris, Barry Altschul… > > René Bottlang, avec l’expérience de nombreuses rencontres, évolue en marge des > sentiers à la mode créant une musique imprégnée de la grande sensibilité de l’homme > libre, non dénuée d’humour et de fantaisie, parfois grave aussi comme dans son récent > album (AJMI séries) « Teatro Museo » avec Barre Phillips (contrebasse) et Christian Lété > (batterie). Le duo, il connaît, pour l’avoir pratiqué avec Barry Altschul, Bernard Jean, > Charlie Haden et même avec… un autre pianiste : le très regretté Mal Waldron. > > Le Jazz Est Là ne pouvait manquer l’occasion de ces retrouvailles et profiter de la > présence du contrebassiste dans la région venu justement pour l’enregistrement de ce duo > quelques jours plus tard dans un studio de la région. > > Avant de laisser place aux festivités de l’été, il nous fallait bien un moment fort. Ce > sera le cas le vendredi 6 juillet à l’Ever’in. > RESERVATION TRES CONSEILLEE 04 66 64 10 25 lejazz.estla@laposte.net > Nos infos sur : http://www.lejazzestla.fr > > CONCERT DE RENTREE : l’EVENEMENT le Vendredi 28 Septembre > FAMOUDOU DON MOYE / JOHN TCHICAI / B.SANTACRUZ
Pendant l'été l'hôtel L'IMPERATOR à Nîmes organise des concerts de jazz tous les jeudis soirs dans le jardin; c'est le pianiste nîmois Rafaël Lemonnier qui fait la coordination; entrée libre.
Newsletter - Juin 2012 N°3
Les belles rencontres du Jazz Jeudi 28 Juin 20122 sets : 19h30 & 21h30
Une soirée placée sous le signe de la découverte
Nous accueillerons deux solistes de la scène jazz internationale : Luigi GRASSO (sax alto) et Renaud GENSANE (trompette).
Ils seront accompagnés par Michel ALTIER & Charlotte CANALES et joueront des morceaux de bop et de swing à l'état pur. Ensemble, ils vous feront re-decouvrir des standards de Charlie Parker, Ellington et bien d'autres.
Au cours de cette soirée estivale, vous pourrez prendre un apéritif accompagné de tapas dans les jardins ou un repas à la table de notre restaurant gastronomique.
A noter que Flûtiste de l'année 2012 c' était bien Nicole Mitchell qui était présente pendant tout le 2011 festival: Le Languedoc-Roussillon rencontre Chicago
2012 JJA JAZZ AWARDS WINNERS
Three 2012 JJA Jazz Awards to Sonny Rollins. Photo by Tom Wetmore.
Sonny Rollins, saxophone colossus, was the big winner of the 2012 Jazz Journalists Association Jazz Awards, announced this afternoon at a gala party at the Blue Note Jazz Club in New York City. The tenor saxophonist was named Musician of the Year, his album Road Shows, Vol. 2 chosen as Best Record of the Year and he was judged Best Tenor Saxophonist, too.
Horace Silver, who at age 84 is residing in an assisted care facility in upstate New York, was hailed for his Lifetime Achievement in Jazz.
Amiri Baraka, author of the booksBlues People and Black Music as well as plays, poetry and social criticism, was the recipient of an Award for Lifetime Achievement in Jazz Journalism; author Albert Murray, age 94, was honored with a "Words and Music" Award, co-presented by the JJA and the Jazz Foundation of America. Robin Bell-Stevens, executive director of JazzMobile, and Adrian Ellis, recently resigned executive director of Jazz at Lincoln Center, were celebrated as New York City "Jazz Heroes."
Other Awards in the 40 categories of excellence in music and music journalism voted on by professional members of the JJA went to a broad spectrum of jazz stylists; all the winners are listed below.
2012 JJA JAZZ AWARDS WINNERS
Nominees in all categories These awards honoring excellence in jazz music, recordings, presentation and journalism were presented by the Jazz Journalists Association at the 16th annual JJA Jazz Awards Awards gala on June 20, 2012 at the Blue Note Jazz Club in New York City. Note: We ask that you DO NOT cut-and-paste or copy the entire winners list into your own blog or site, please link to this page instead. We, of course, welcome coverage and commentary on the list that includes some winner names. If you blog about or report on the winners we will be happy to link back to you; please send the URL of your blog post or report to admin@jazzjournalists.org
AWARDS FOR MUSIC Lifetime Achievement in Jazz: Horace Silver Musician of the Year: Sonny Rollins Composer-Arranger of the Year: Maria Schneider Up and Coming Artist of the Year: Ben Williams Record of the Year: Sonny Rollins, Road Shows, Vol. 2 (Doxy Records) Best Historic Recording/Boxed Set: Miles Davis, Bootleg Sessions, Vol. 1, Quintet Live in Europe 1967 (Columbia Legacy) Record Label of the Year: ECM Large Ensemble of the Year: Mingus Big Band Small Ensemble of the Year: Joe Lovano Us Five Best Male Vocalist: Kurt Elling Best Female Vocalist: Gretchen Parlato Trumpeter of the Year: Ambrose Akinmusire Trombonist of the Year: Wycliffe Gordon Multi-reeds Player of the Year: Anat Cohen Alto Saxophonist of the Year: Rudresh Mahanthappa Tenor Saxophonist of the Year: Sonny Rollins Baritone Saxophonist of the Year: Gary Smulyan Soprano Saxophonist of the Year: Jane Ira Bloom Flutist of the Year: Nicole Mitchell Clarinetist of the Year: Anat Cohen Guitarist of the Year: Bill Frisell Pianist of the Year: Vijay Iyer Keyboard player of the Year: Gary Versace Bassist of the Year: Christian McBride Violinist of the Year: Regina Carter Percussionist of the Year: Poncho Sanchez Mallets Instrumentalist of the Year: Gary Burton Drummer of the Year: Roy Haynes Player of Instruments Rare in Jazz of the Year: Toots Thielemans, harmonica
AWARDS FOR JAZZ JOURNALISM Lifetime Achievement in Jazz Journalism: Amiri Baraka Helen Dance-Robert Palmer Award for Writing in the Year 2011:Larry Blumenfeld Willis Conover-Marian McPartland Award for Broadcasting: Josh Jackson Lona Foote-Bob Parent Award for Photography: Herb Snitzer Print Periodical of the Year: JazzTimes Website of the Year: AllAboutJazz.com Blog of the Year: Marc Myers' Jazz Wax Book of the Year: Norman Granz: The Man Who Used Jazz for Justice (University of California Press), by Tad Hershorn Liner notes of the Year: Francis Davis, Sonny Rollins' Road Show, Vol. 2 (Doxy Records) Photo of the Year: Chick Corea by Pavel Korbut Short Form Jazz News Video of the Year: Victory! - The Making of J.D. Allen's Album by Mario Tahi Lathan
Le
mardi 3 juillet à 21 h : venez nombreux à Allègre-les- Fumades dans le
Théâtre de Verdure pour écouter le fameux Impérial Quartet.
Jazz
à Junas écrit : Dans l'espace singulier du jazz français où
s'exprime Laurent Dehors, Andy Elmer et quelques autres, ces quatre
jeunes-là ne sont pas des inconnus, loin s'en faut. Avec cette
nouvelle formation, ils tracent une ligne musicale inventive aux
contours accrocheurs, qui agrippe le spectateur ébaubi par sa force
de persuasion, sa vérité intrinsèque. Le souffle est là qui
bouscule et dérange les codes par ses cousinages multiples et
premiers. Groupe
régional lauréat du projet « Jazz Migration »(Afijma)
2012 et retenu par le Collectif Jazz en L'R pour les résidences du
Collectif 2012
Le
souffle est là : mais quel souffle !! On n'entends pas
souvent un souffle avec une sonorité grave lequel sort du saxophone
basse de Gérald Chevillon ; le saxophone basse est un des
sept saxophones inventé par le bon Belge Adolphe Sax soit par son
fils Adolphe Edouard Sax et c'est vrai, c'est assez rare que le jazz
utilise cet instrument . Peter Brötzman et Anthony Braxton sont les
deux musiciens les plus connus pour utiliser cet instrument dans le
'' free jazz''.
Mais
on a maintenant l' Impérial Quartet, un groupe régional pour nous
offrir un beau concert avec cet instrument très rare en jazz et
nous faire trembler les arbres (et nous-mêmes) avec ces sons graves.
Inutile de dire que les Belges, tant qu'ils n'ont pas toujours un
gouvernement, mais qu'ils ont nous laissé des belles inventions
'saxophoniques '
Christian Scott sera dans les Carrières de Junas le vendredi 20 juillet à 21.00 avec son Quintet composé de Jamire Williams, batterie; Matthew Stevens guitare; Fabian Almazan piano; et Kriss Funn contrebasse
“We get into the framework of a composition when we're playing it, and people can feel that we're trying to emit the space that we're coming from. When I'm playing 'Fatima Aisha Rokero 400,' I'm not thinking about what might be in the fridge back home.”
Trumpeter/bandleader Christian Scott's aTunde Adjuah (Concord, 2012), like its immediate predecessor, Yesterday You Said Tomorrow (Concord, 2010), delivers on two fronts. Musically, it retains what is precious in the jazz tradition, while drawing in ideas from hip hop, rock, funk, ambient and Afrorock. Extra-musically, it reaffirms jazz as protest music.
Born and brought up in New Orleans, Scott has lived in New York City since graduating from Boston's Berklee College of Music in 2003. In New Orleans, he was taught to play jazz by musicians "who were literally the children of the architects of the music." One of things he learnt was that "jazz is, first and foremost, about freedom, about shining a light."
On aTunde Adjuah, Scott shines a light on a range of modern social injustices. These include the rape of 400 African women in the Sudanese town of Rokero by Janjaweed militiamen ("Fatima Aisha Rokero 400"), the killing of an innocent black teenager in Florida earlier this year ("Trayvon"), the demonization of the homeless in the US ("Vs. The Kleptocratic Union: Mrs McDowell's Crime"), the international trafficking of women for the sex trade ("Away: Anuradha And The Maiti Nepal"), and police killings of innocent people in New Orleans in the wake of hurricane Katrina ("Danziger").
All About Jazz: One thing that is tremendously exciting about your style of jazz is that it embraces a range of influences, from hip hop to Afrorock, that are not normally regarded as "jazz."
Christian Scott: I call it "stretch music." I'm not attempting to replace jazz conventions, but to create a sound that is "genre blind" in its acculturation of other forms, languages and cultures. I'm trying to play music that is of today while also being rooted in the tradition.
AAJ: Another thing that is uplifting is that you are using your music to address social injustice. You are reaffirming jazz as a music of protest.
CS: As an artist, I'm not entirely comfortable with telling other musicians what they should or should not do with their work. But if I do have a criticism about what's happened to the music over the last twenty years, it is that a lot of the major musicians haven't made strides to get closer to the listening public, to engage with society. A lot of times, the music is just being made for the musicians.
I think the trend reflects the dynamic of American society as a whole. I've never felt America so divided as it is now. There's a huge section of the population, about half, who have cut themselves off from the wider world. They are incredibly misinformed about how government works, what government is doing, about how other people live. It's not a quarter, or a third, it's half of them. It's terrifying!
AAJ: Some older people are withdrawing into isolationism, some younger ones into an attitude close to nihilism.
CS: Yes. With the younger musicians, it seems to me that they are more concerned with doing stuff that will make them attractive to record labels rather than articulating what they feel about a political issue. I'm 28 now, and as I get older I realize that a lot of musicians my age or a little younger are feeling that they have no stake in trying to change things.
When you have a dynamic like that from the youth it is very dangerous. It's one thing when you have been playing this music for twenty, thirty years and you've reached a place where you are maybe a little more comfortable and life is showing you certain things; your thinking may be different to what it was when you were in your teens or early twenties. But you get guys coming out of college at 22, and they don't care about what is going on outside. I've had conversations with young musicians and they were proud that they didn't care about what is going on in the wider world. That sort of attitude scares the shit out of me. Fortunately, of course, there are young musicians who are trying to shine a light.
AAJ: A few musicians who have been along to the Occupy Wall Street action reported that they were not made welcome by some of the protestors, who let them know they regard jazz as part of the power structure they want to change.
CS: Well, I've been along there several times and I didn't feel that. It was actually a lot of fun, because though the people there disagree about many things, the one thing they do agree on is that we need to find a consensus about how to change the dynamic. Otherwise it's going to get scary, man.
AAJ: Do you think that because your music is instrumental, without sung lyrics, its ability to articulate protest is constrained?
CS: On one level, maybe. On the plus side, instrumental music can carry more power because it requires real intensity of feeling to get it over. When I'm playing a tune, I'm really trying to be in that space in the moment I'm doing it. And my band has that ability, too—I think it's one of the things that makes us one of the better bands right now, in that we all have the ability to get into the framework of a composition when we're playing it. A lot of bands, they are just playing the song, whereas we're really dealing with whatever the issue is. And people can feel that, because we're trying to emit the space that we're coming from. When I'm playing "Fatima Aisha Rokero 400," I'm not thinking about what might be in the fridge back home.
We did a performance in North Carolina last week, and after we did "400" there was an old lady who came up to me and she said that it made her think of an experience her husband told her about from when he was in the last world war. She said the music made her feel how he must have felt about it.
But on other occasions, with tunes that I do that are incredibly politically charged, I've had people tell me they remind them of the loving feeling they had when they gave birth. Sometimes it's the general intensity rather than the specific issue that is communicated. That doesn't bother me at all. Of course, I want you to think about those issues, but I'm in no way trying to force people in any direction, I'm just expressing how I feel about certain things.
AAJ: On a lighter note, on the new album, one of the things you are expressing is how you feel about people comparing you with Miles Davis.
CS: Yeah, on "Who They Wish I Was." That one is about me constantly having to navigate comparisons between me and Miles Davis. It sounds like something Miles might have done in the mid-1960s; it's modal, but some of the textural things are more modern. When I'm playing that tune I'm trying to capture the vulnerability of playing the instrument in public. You can hear that in Miles, he's completely willing to be vulnerable to people and place.
AAJ: On Yesterday You Said Tomorrow you played a customized trumpet called Katrina. Please tell us a little about the horns you use on aTunde Adjuah.
CS: The Katrina was made in 2006. On the new album I play three other horns, all of them made in 2011. There's a hybrid of a trumpet, a flugelhorn and a cornet. It's called a siren. There's a smaller version called a sirenette, and another one called a reverse flugel.
The Katrina is a trumpet with the bell tilted up twenty-two degrees and shifted a few centimeters to the left. It looks a bit like Dizzy Gillespie's trumpet, but it works in the exact opposite way. It's harder to play in the upper register, because it has got one less turn in it than Dizzy's, but it makes it a little easier to switch from a whisper to something high and piercing. All of these horns are about extending timbre and texture.
L'harpiste Isabelle Olivier, chez Jazz à Junas l'année passée au Vigan et à Massilargues-Atuech, a fait récemment un video avec son Big Sea Band par france musique; à déguster!
"LA NHACA" & "DUO MAQUET/BACHEVALIER"
FÊTE DE LA MUSIQUE À BONNEVAUX (Théâtre de verdure au col du Péras-30)
Samedi 23 Juin
2012
à partir de 18h30 Tarif 5€ & 3€
BONNEVAUX (Théâtre de verdure au col du Péras-30)
CETTE SOIRÉE,ORGANISÉE PAR LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES HAUTES CEVENNES, COMMENCERA À 18H30 par une prestation du duo Maquet/Bachevalier "LA PELA E LO CALAMÈU". Leur travail en duo a permis une introspection minimaliste et intimiste, mais leurs énergies jumelées ont donné un cocktail explosif "musique trad - contemporaine". Les sons des flûtes en roseaux avec les multitudes de percussions sont les ingrédients de base, d'où le nom "La péla è lo calamèu". Henri et Michel se sont rencontré au sein du collectif "Cafarnal Tribu", l'un venant de la musique traditionnelle et ayant envie de "jazzer" et l'autre venant du jazz et de la musique improvisée, et ayant besoin de "racines". La discussion musicale a commencé, et n'est pas prête de s'arrêter...
2EME PARTIE, PRÉVUE AUX ALENTOURS DE 21H, la soirée se poursuivra avec le groupe "LA NHACA" (photo) La formule se décline sous forme d’un concert dansant, émaillé de chants et d’improvisations.Leur répertoire est essentiellement axé sur les musique et chants à danser des Hauts Cantons du Languedoc (Espinouse, Montagne Noire, Cévennes), ainsi que Sud Aveyron , Artense, plus quelques incursions vers les danses rituelles du Bas Languedoc. PLUS DE 2H DE BAL ! Rigodons, Mazurkas, Bourrées, Valses, Rondeaux, Polkas... REPAS TIRÉS DU SAC,et pour ceux et celles qui arriveront les mains dans les poches, une buvette et de la petite restauration seront possible sur place.
Oublions pour un fois la crise en Europe et mettez vous en France, dans le Gard pour voir et écoutez notre futur: les Enfants.
C'était bien à Junas qu'ils ont donné leur enthousiasme, leur spectacle , musique et poésie sous un soleil splendide .
Merci à Christian, Guillaume, Isabelle, Samuel et l'équipe de Jazz à Junas!
Le projet des Petits Loups de Jazz à Junas , qui avait débuté avec Olivier Gaillard en 2008, est reconduit pour la 5ième année consécutive avec les élèves des écoles du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) Junas-Aujargues, autour d'un nouveau projet d'improvisation musicale porté par Samuel Silvant et Guillaume Séguron.
Pour la première fois ce projet fera parti d'un projet plus global de l'école puisque les musiciens vont être en résidence durant une semaine (classe transplantée) avec les élèves concernés et s'inscrit autour d'un thème commun au projet de l'établissement : la pierre et le minéral!
Cette année ce concert sera le point d'orgue de l'ensemble des actions pédagogiques portées par l'association. puisque nous découvrirons également la nouvelle création de Samuel et Guillaume (issue de la résidence au collège de Clarensac)