ROGRAMME SAISON 2011-2012
Janvier 2012
Tea-Jazz
Vous ne connaissez pas encore le principe ?
[ti : d3æz] : n.m. inv. ang. - Concert de jazz (habituellement solo) précédé d’un espace temps convivial de partage de douceurs et boissons non alcoolisées (thé de préférence).
Origine : concept encore existant, créé en 2001 par l’AJMi, scène de jazz (Avignon/France).
Le public vient à 16h30 avec un goûter à partager, l’AJMi offre les boissons.
À 17h00, le concert commence. Durée approximative : 1h15.
Alors rendez-vous chaque dimanche de janvier avec votre gâteau pour ce moment convivial !
DIMANCHE 8 JANVIER 2012, 17H00
- STEPHAN OLIVA « FILM NOIR »
- TEA-JAZZ / PIANO SOLO
« Avec “Film Noir” le pianiste consacre un disque entier au genre, transpose sur son clavier les ombres du noir et blanc, les couleurs parcimonieuses de son jeu crépusculaire ne les faisant que mieux ressortir. Oliva a choisi onze œuvres emblématiques du genre :
Asphalt Jungle, Touch of Evil, Whirlpool, Killer’s Kiss, Sunset Boulevard, Odds Against Tomorrow, La Nuit du chasseur, et une suite inspirée par quatre films d’Akira Kurosawa. Usant de la pédale
forte en quasi continu, ralentissant les tempos, jouant des contrastes de dynamiques, improvisant les yeux ouverts, Oliva réussit à nous faire revoir ces films les yeux fermés sur « l’écran noir de nos nuits blanches ».
À écouter :
Film Noir (2011, Illusions Music) Le
site & le
Myspace
DIMANCHE 15 JANVIER 2012, 17H00
- ÉDOUARD FERLET « UPSIDE BACH »
- TEA-JAZZ / PIANO SOLO
« En 2004 il sortait son 1er album en solo qui reçut un accueil exceptionnel de la presse. C’est son nouveau projet autour de Bach qu’il nous présente, celui-ci l’accompagne quotidiennement depuis qu’il pratique le piano et l’a fortement inspiré dans son travail de composition et d’improvisation. L’écriture de Bach est pour lui un modèle de transversalité, des musiciens de style radicalement différent jouent sa musique : du baroque au jazz, en passant par le classique, le rock, la pop, la musique traditionnelle... Il joue l’œuvre de Bach comme un standard de jazz, avec la même liberté et ce détachement qui permet de s’approprier les morceaux. »
« La musique de Bach m’accompagne quotidiennement depuis que je pratique le piano et m’a fortement inspiré dans mon travail de composition et d’improvisation. Cela m’est apparu évident de lui rendre hommage, après toutes ces années passées à travailler et à écouter sa musique. Pour ce projet, j’ai traversé la rive qui me sépare de lui tant son univers est puissant. Je me suis autorisé avec sincérité et respect à mêler son univers au mien. L’écriture de Bach est pour moi un modèle de transversalité, des musiciens de tous style confondus se sont intéressés à lui et 300 ans après sa mort les réminiscences de sa musique sont largement présentes dans le paysage musical d’aujourd’hui. J’ai souhaité jouer l’oeuvre de Bach comme l’on joue un standard de jazz. Avec la même liberté et ce détachement qui permet de s’approprier le morceaux. Il a fallu dans un premier temps interpréter les pièces version « pianiste classique » avant de pouvoir s’évader et s’en éloigner, pour y associer mon univers. L’écriture de Bach est pour moi un modèle de transversalité, des musiciens de style radicalement différent jouent sa musique : du baroque au jazz, en passant par le classique, le rock, la pop, la musique traditionnelle... Je désirais dessiner mon propre chemin et proposer une façon encore différente de jouer Bach, de s’en amuser, de le transfigurer et de se l’accaparer pour le vivre avec mes émotions propres. Bach est l’antithèse d’un intellectuel bien qu’il ait écrit les plus grandes pages de l’histoire de la musique, c’est probablement grâce à cette qualité qu’il a su fédérer tant de musicien. Il a aussi réconcilié le simple auditeur avec les élites de la musique grâce à la pureté et à l’évidence de son écriture. Pour me donner une direction forte et distincte, j’ai souhaité respecter le sens spirituel et mystique de l’oeuvre de Bach. Je ressens cela dans son approche rythmique et dans la passion qui s’en dégage à travers les répétitions évolutives de ses mélodies. Dans certaines adaptations j’ai gardé un lien fort avec la pièce d’origine. Ce lien existe parfois à travers des transformations techniques que j’ai appliquées précisément. L’improvisation est fortement présente dans chaque morceaux dans des forme variés que la partition originale sous-entend.
Explication des transformations des pièces :
Suites for Solo Cello « BWV1007 Prelude ». J’ai utilisé la technique du miroir inventé par Arnold Schoenberg, en prenant comme première note un fa dièse aigu. Puis j’ai inventé des basses. L’exposition du thème reste strictement intacte par rapport à l’originale, puis il est développé en utilisant des fragment de ce miroir. Il en découle une nouvelle suite harmonique sur laquelle j’improvise.
The Well-Tempered Clavier, « Prélude VI BWV851 D min ». J’ai gardé exactement les notes de la mélodie en rajoutant une note toutes les deux mesures. La mesure en 6/8 devient donc une mesure impaire en 7/8.
The Well-Tempered Clavier, « Prrlude V BWV850 D maj ». Même technique que la précédente, la mesure en 4/4 devient en 5/4. Il s’est dégagé un certain rythme latin que j’ai développé en introduction de cette pièce.
The Well-Tempered Clavier, « Prélude BWV848 Db maj ». Technique similaire mais j’ai cette fois-ci enlevé une note toutes les 2 mesures. Puis je me suis inspiré de la ligne de la main gauche pour la transformer en ostinato jazzy à la Keith Jarret.
« Jésus que ma joie demeure BWV147. Choral of the Cantata Herz und Mund und Tat und Leben. J’ai gardé la même mélodie ainssi que les mouvement de basse à un détail près qu’elle est jouée en mineur ( »Jésus que ma tristesse deumeure"). La partie solo est inspiré de la musique Celte.
The Well-Tempered Clavier, Book I : « No. 2 In C minor, BWV847 ». J’ai utilisé la partie de la main gauche comme support pour une improvisation à la main droite. La mélodie de la basse reste intacte, puis je termine la pièce en jouant texto la musique. À écouter : Upside Bach (à sortir sur le label Mélisse en 2012) À visiter : le site & le Myspace
DIMANCHE 22 JANVIER 2012, 17H00 - JOËL FORRESTER
- TEA-JAZZ / PIANO SOLO
Fascinante carrière que celle de Joël Forrester qui, tout d’abord, est l’unique élève de Thelonius Monk à la fin de sa vie, puis dans les années 1960, compose la musique des premiers films d’Andy Warhol. Ensuite sa renommée ne va cesser de croître aux Etats-Unis. Tout en poursuivant son travail sur les musiques de films, il joue dans les clubs new-yorkais. Il est considéré comme le meilleur des improvisateurs de films muets, il a sillonné le monde et nous fait l’honneur de sa présence aujourd’hui.
À écouter : Stop the Music (Koch International / RID-CD-002 / 1997)
À visiter : le site
IMANCHE 29 JANVIER 2012, 17H00
- FRANCK AMSALLEM
- TEA-JAZZ / PIANO SOLO & VOIX
« Étonnant que de l’entendre chanter, d’autant que son choix s’est porté sur ce qu’il y a aujourd’hui de plus délicat à interpréter : les standards. Cet enregistrement, longuement mûri, le montre dans son environnement le plus personnel : piano-voix. Il a accompagné de nombreux chanteurs et sait faire ressortir ce qu’il y a d’essentiel dans une chanson. Il a choisi ses chansons dans un répertoire de standards, de mélodies venant de maîtres comme Cole Porter, Jérome Kern, Harold Harlen... et c’est une agréable surprise ! »
vu sur le site de Citizen jazz: http://www.citizenjazz.com/Jazz-a-l-Ajmi-Avignon,3465990.html
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