«The Artist» remporte trois prix aux Golden Globes
Le film est récompensé notamment du prix de meilleur acteur comique pour Jean Dujardin et de meilleure comédie.
L'acteur Jean Dujardin tient sa récompense de meilleur acteur comique, décerné dimanche à Berverly Hills aux Golden Globes. - REUTERS
Le film français The Artist a dominé dimanche soir la 69e cérémonie des Golden Globes, en remportant trois trophées, notamment celui de meilleure comédie et meilleur acteur comique pour Jean Dujardin, un bon augure à un mois et demi des Oscars. Le film de Michel Hazanavicius, qui était en tête des nominations, avec six mentions, est également le film le plus récompensé de la soirée.
«On pensait que ce serait un film pour festivals, un film que les critiques pourraient aimer, mais pas ça. On ne s’attendait pas à ça», a déclaré Michel Hazanavicius devant les journalistes en brandissant son trophée. C’est la première fois qu’un film français remporte un Golden Globe pour la meilleure comédie.
Sur scène, c’est le producteur Thomas Langmann qui a reçu le prix, entouré de toute l’équipe du film – chien inclus. Il a rendu hommage à son père, le producteur, acteur et réalisateur Claude Berri, qui avait remporté en 1966 un Oscar pour son court métrage Le poulet. «C’est un véritable honneur d’être devant vous ce soir», a-t-il lancé à la salle. Il a également remercié Michel Hazanavicius: «Merci non seulement pour le film, mais aussi pour ce que tu es.» Quelques minutes plus tôt, Jean Dujardin avait reçu le trophée du meilleur acteur de comédie, qui vient s’ajouter au prix d’interprétation masculine remporté au dernier festival de Cannes. Il succède ainsi à Gérard Depardieu, qui avait été distingué dans la même catégorie en 1991 pour Green Card.
Il a raconté, lisant un texte préparé en anglais, qu’on lui avait prédit qu’il ne pourrait jamais faire de cinéma car il avait «le visage trop expressif, trop gros». «Je n’y peux rien, mes sourcils sont indépendants», a-t-il ajouté en riant. «Sérieusement, j’ai toujours suivi mon instinct et me suis battu pour mes rêves. Alors je veux vous remercier de m’avoir prouvé le contraire ce soir», a-t-il conclu, avant de finir son intervention par un sourire à la Douglas Fairbanks.
The Artist raconte l’histoire de George Valentin (Jean Dujardin), une star du muet sombrant dans l’oubli faute d’avoir embrassé l’avènement du cinéma parlant, et le destin contraire de la jeune actrice Peppy Miller (Bérénice Bejo), l’une de ses admiratrices à la gloire irrésistible.
Le film a également remporté le Golden Globe de la meilleure musique originale, signée Ludovic Bource. Il a neanmoins échoué dans les catégories de la réalisation, du scénario et du seconde rôle féminin
«On pensait que ce serait un film pour festivals, un film que les critiques pourraient aimer, mais pas ça. On ne s’attendait pas à ça», a déclaré Michel Hazanavicius devant les journalistes en brandissant son trophée. C’est la première fois qu’un film français remporte un Golden Globe pour la meilleure comédie.
Sur scène, c’est le producteur Thomas Langmann qui a reçu le prix, entouré de toute l’équipe du film – chien inclus. Il a rendu hommage à son père, le producteur, acteur et réalisateur Claude Berri, qui avait remporté en 1966 un Oscar pour son court métrage Le poulet. «C’est un véritable honneur d’être devant vous ce soir», a-t-il lancé à la salle. Il a également remercié Michel Hazanavicius: «Merci non seulement pour le film, mais aussi pour ce que tu es.» Quelques minutes plus tôt, Jean Dujardin avait reçu le trophée du meilleur acteur de comédie, qui vient s’ajouter au prix d’interprétation masculine remporté au dernier festival de Cannes. Il succède ainsi à Gérard Depardieu, qui avait été distingué dans la même catégorie en 1991 pour Green Card.
Il a raconté, lisant un texte préparé en anglais, qu’on lui avait prédit qu’il ne pourrait jamais faire de cinéma car il avait «le visage trop expressif, trop gros». «Je n’y peux rien, mes sourcils sont indépendants», a-t-il ajouté en riant. «Sérieusement, j’ai toujours suivi mon instinct et me suis battu pour mes rêves. Alors je veux vous remercier de m’avoir prouvé le contraire ce soir», a-t-il conclu, avant de finir son intervention par un sourire à la Douglas Fairbanks.
The Artist raconte l’histoire de George Valentin (Jean Dujardin), une star du muet sombrant dans l’oubli faute d’avoir embrassé l’avènement du cinéma parlant, et le destin contraire de la jeune actrice Peppy Miller (Bérénice Bejo), l’une de ses admiratrices à la gloire irrésistible.
Le film a également remporté le Golden Globe de la meilleure musique originale, signée Ludovic Bource. Il a neanmoins échoué dans les catégories de la réalisation, du scénario et du seconde rôle féminin
Extrait du Libération de lundi 16 janvier 2012
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