06/01/2013
Le joyeux jazz de Philip Catherine
Philip Catherine s'inscrit dans une prestigieuse lignée de guitaristes de jazz, qu'ils soient Français ou Belges, dans le sillage de Django Reinhardtet de René Thomas. J'ai assisté l'année passée à deux concerts fastes du Belge (éblouissant en solo dans le programme Guitarissimo dufestival de Jazz de Montréal en juin ; tout en lyrisme, en densité, en subtilité harmonique, avec le pianiste Nicola Andrioli, au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, le 5 décembre). A chaque fois le guitariste a donné le meilleur de sa personnalité : un technicien hors-pair, un compositeur de thèmes aux harmonies uniques, un mélodiste d'exception, et un boute-en-train inégalable. Nous nous sommes également rencontrés en août à Bruxelles lors d'un reportage. Nous avons déjeuné avec Daniel Léon, le patron du label de jazz Igloo. Sur scène, à la ville, on ne s'ennuie jamais en sa présence. De surcroît, quelle mine d'infos et d'anecdotes sur le jazz! Tout début janvier, Aldo Romano invitait Philip Catherine au Sunset. L'occasion de prolonger la conversation. En quintet, le guitariste nous gratifie du disque Côté Jardin, un massif de pièces raffinées qui sort le 30 janvier. La formation met en avant, comme compositeur et comme instrumentiste, le prometteur Nicola Andrioli.
D'où vient le talent de dérider les gens d'une boutade?
Je n'essaie pas d'être drôle. Je m'exprime, c'est tout. Je me vois mal rester silencieux sur scène en attendant les bras croisés que le concert commence. J'ai tendance à exprimer les choses. Pendant que j'accorde la guitare, je commente : « j'accorde la guitare »... Tout le monde rigole. Peut-être les gens rient-ils de moi? Peut-être me trouvent-ils bizarre? Or je suis simplement naturel. Je ne prépare pas mes « sorties ». La musique, en revanche, elle, je la travaille!
la suite de l'interview: http://jazz.blogs.liberation.fr/pfeiffer/2013/01/le-joyeux-jazz-de-philip-catherine.html
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