Du pur jazz et blues comme des autres albums de Ray; à recommender!
Ray Bryant est décédé le 2 juin à New York, dans un hôpital du Queens des suites d’une longue maladie. Pianiste de jazz discret mais présent sur de très nombreux albums, il était âgé de 79 ans. Bryant publia son premier album solo en 1958 (Alone With The Blues) mettant en exergue un sens du swing très personnel, assis sur une main gauche bien ferme que ses albums majeurs tels que Alone At Montreux, Solo Flight ou bien encore Montreux ’77 ne feront que magnifier. Son dernier opus, In The Back Room, enregistré en public à la Rutgers University, était paru sur le label Evening Star en 2008.
Né le 24 décembre 1931, à Philadelphie, Ray Bryant construit d’abord localement sa réputation. Avec son frère le contrebassiste Tommy Bryant, il intégrer le groupe maison du Blue Note Club de Philadelphie. Il est rapidement un sideman très prisé des stars du jazz et accompagne Miles Davis, Sonny Rollins, Melba Liston, Coleman Hawkins, Carmen McRae ou bien encore Aretha Franklin.
Paru en 1955 chez Columbia et très bien accueilli par la critique, l’album Meet Betty Carter And Ray Bryant le propulse sur le devant de la scène. Dans la foulée, The Ray Bryant Trio, publié quant à lui sur Prestige, permet même de déguster ses talents de compositeur comme sur Blues Changes et sa progression d’accord assez unique. Un thème devenu classique comme le sera aussi Cubano Chant.
Le nom de Ray Bryant apparaitra également sur des albums de chanteurs tels que Carmen McRae et Jimmy Rushing, ou sur le chef d’œuvre de Dizzy Gillespie, Sonny Side Up, paru chez Verve.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire