Carla Bley Trio au Vigan le samedi 27 novembre
à l'Auditorium du Lycée André Chamson au Vigan
avec Carla Bley au piano
Steve Swallow à la contrebasse
Andy Sheppard saxophone
photo Guy Le Querrec, aquarelle Antonius
Pianiste, organiste , compositrice et leader big bands, l'américaine Carla Bley est une figure importante du jazz post-bebop et est aussi l'une des rares femmes, qui ne soit pas chanteuse à atteindre ce haut degré de notoriété dans le jazz.
Des « Miss au Génie », Carla Bley en fait décidément partie. Les faits le démontrent amplement : tout d’abord, c’est l’une des rares femmes non chanteuses à jouir d’une grande notoriété dans le monde swinguant et enjazzé. Et elle l’a bien mérité. Elle a en effet contribué à renouveler l’écriture et l’arrangement avec une grande subtilité, une immense créativité et une bonne dose d’originalité. Si vous en doutez, écoutez au moins son opéra jazz Escalator Over the Hill. Il fallait oser. Carla l’a fait.
A venturière intrépide, elle explore la musique américaine sous toutes les latitudes. Elle est sans cesse en quête de nouveaux horizons musicaux et sonores. Elle teste, sans jamais se lasser, de nouvelles sonorités. À elle seule, la liste de ses acolytes dit toute la diversité des genres que Carla Bley a abordés : à côté des musiciens de jazz (Roswell Rudd, Gato Barbieri, Charlie Haden, Don Cherry, Enrico Rava, Jimmy Knepper, Jimmy Lyons, Paul Motian, Howard Johnson, Sheila Jordan, Bob Stewart, Jeanne Lee, John McLaughlin, Steve Lacy, Kent Carter, Aldo Romano, Michael Mantler), on trouve Don Preston (claviers des Mothers Of Invention de Frank Zappa), Jack Bruce (bassiste de Cream), la chanteuse country Linda Ronstadt, Robert Wyatt ou Nick Mason (batteur de Pink Floyd). D’ailleurs, l’album solo de ce dernier (Fictitious Sports, 1981) est en grande partie un album de Carla Bley.
Elle varie les plaisirs et écrit des musiques de film : son arrangement de la b.o. de Huit et demi (Fellini) apparaît sur le disque de Hal Willner en hommage à Nino Rota. Mortelle randonnée (Claude Miller - 1983) porte lui aussi sa patte musicale.
Et en plus sa participation avec le contre-bassiste américain de gauche Charlie Haden pour son
« Liberation Music Orchestra »
(source: Citizen jazz, Carla Bley, monstre sacré du jazz, 4 pages à lire)
Plus à lire sur Carla Bley sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Carla_Bley
C'est à ce moment que le saxophoniste anglais Andy Sheppard devient un membre attitré des différentes formations de Carla Bley puisqu'en plus de faire partie du big band, il viendra complèter le duo musical Bley/Swallow. L'instrumentation de ce trio est bien particulière: plutôt que le support rythmique d'un batteur, le couple a préféré la sonorité d'un cuivre!
Ses thèmes minimalistes, son écriture subversive, ses inventions orchestrales, son art de composer et d'arranger des musiques mêlant jazz, musiques populaires et folklore latino-américain, ont marqué l'histoire due free jazz et sa présence reste indispensable dans le jazz contemporain.
Plus?, alors il faut venir nombreux au Vigan le samedi 27 novembre pour ce magnifigue Trio de Carla Bley!!
Carla Bley a un site marrant http://www.wattxtrawatt.com/ en anglais lequel faut vraiment la peine de découvrir!
1 commentaire:
Trés beau concert, malgré la chaleur étouffante dans l'auditorium.
Pas regretté d'etre venu de Nimes.
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