Concert le jeudi 25 juin à 19.30
CONCERT du JEUDI 25 JUIN
PHLIPPE LEJEUNE QUARTET + ONE
GROOVIN’ BLUES
Philippe LeJeune est un des rares pianistes européens qui se rattachent à la grande tradition pianistique du jazz américain.
Son registre stylistique s’étend du piano boogie-woogie blues au jazz “mainstream” avec une rarecohérence.
C’est après avoir assisté en 1968 à un concert du légendaire pianiste Memphis Slim qu’il se tourne vers le blues et le Boogie-Woogie.
Ils enregistreront ensemble un duo piano. Mais Philippe est loin de se limiter au seul genre Boogie-Woogie, il interprète aussi avec son quartet les grands standards du jazz. Il tourne régulièrement Outre Atlantique et contribue avec succès à l’image du jazz français aux USA : six CD enregistrés aux Etats-Unis, dont un live en trio au club Blue Moon de Houston, Texas. Le public Américain a pu applaudir le frenchy entre autres au Art Tatum Jazz Heritage Festival (Ohio), au DetroitJazz Festival…
En invité, le saxophoniste montpelliérain Henri Donnadieu viendra donner une note cuivrée à cette soirée Blues&Boogie
Exposition Delphine Dardare sculptures et
Ton van Meesche aquarelles de jazz
Quand j’écoute de la musique classique, je trouve qu’il y a une synergie avec la peinture à l’huile. Les synergies existent dans la technique et la perfection pour les deux arts : les artistes y arrivent après de très longues études. La technique se retrouve dans la connaissance et la façon de jouer son instrument, la partition est “prescrite” et, par des multiples répétitions, on obtient la perfection, comme le compositeur l’a voulu ! Pour la musique de jazz c’est complètement différent, il y a des accords et un certain sens de l’harmonie, mais cette musique s’exprime surtout dans l’improvisation et la créativité. Cette curieuse combinaison se retrouve chez des musiciens confirmés, qui ont acquis une parfaite connaissance de leur instrument. Le jazz s’exprime souvent par la liberté instantanée: tout se passe au moment présent, pendant que le musicien joue. C’est ainsi que souvent, pendantune “jam-session” en plein solo, il est très difficile de s’arrêter.”
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