mardi 1 octobre 2013
La belle poésie junasole par Jean-Paul Lauze
Des -déjà plus- enfants que nos mains avaient lâchés, sans nous dans la carrière sont retournés.
Là pour nos sens sans cesse émerveillés ils ont multiplié les invités.
De l’Europe, du nord au sud et de l’est a l’ouest et même de l’océan traversé
Ils sont venus dans la carrière la musique revisiter.
Pour leurs vingt ans tout juste sonnés , qui serait à la célébration convié?
Le soleil, Phébus en personne… riens moins au temple fut annoncé!
Traversant les vitraux juste posés,
Il dessina sur le sol et les murs des tableaux irisés.
Dans un mouvement jamais arrêté les couleurs se mirent à danser
Entrainées par les caresses sur les touches nacrées
Des doigts de celui que notre lumière avait ignoré,
Qui par celle de l’âme était habité, la lumière vraie, celle de l’éternité.
Puis, clin d’œil au fou qui l’a chanté, la lune ils ont apprivoisée
Elle qui depuis deux mille ans avec les falaises flirtait, comme à Lunel ils l’ont prise dans leur filet.
Une pleine lune énorme, toute blanche, toute ronde et l’ont attachée.
Ils y ont accroché un Pierrot venu d’une capitelle ou il se cachait
Puis au dessus de la carrière ils l’ont promené,
Il a lâché ses cent doigts, sur le clavier endiablés.
Puis sur le sommet de la Grande Dame ils l’ont posé, elle lui a dit Petit Prince, je t’attendais.
Dessine moi une chanson, encore un couplet et il s’est exécuté.
Des cascades de notes dans la nuit se sont envolées, elles sourient à la carrière depuis la voie lactée.
Puis entre deux arbres centenaires sur le pré, une luciole sur un fil s’est allongée.
Elle s’y est enroulée et déroulée lentement avec sensualité.
La musique l’enrobant comme une tunique elle a dansé
Sur de notes cosmiques sortant d’une boite improbable manipulée
Par un mage sorti de la nuit des carrières qu’il hantait.
Dites moi que tout cela a vraiment existé !
Pouvez-vous m’assurer que je ne l’ai pas rêvé !
Est-ce qu’on me croira quand je le raconterai ?
Jean–Paul Lauze- juillet 2013 à Junas
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